Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 11 juillet 2016

Départ épique épique cool et rame bourre et bourre et rate ta panne.

Départ épique épique cool et rame bourre et bourre et rate ta panne.




Bon, voilà l’histoire.
Le Tonton donne des inquiétudes à toute la famille, pas trop d’hésitation pour essayer d’apporter mon soutien à Tata et pour soulager la Cousine qui ne connait pas les joies de la retraite ni même celles du RSA.















Me voilà avec Matins Bleus  pour lui trouver un endroit sûr, mais là grand problème. Il n’y a pas de crèche prête à l’accueillir en sécurité. Les nounous temporaires pour les bateaux ne sont pas pléthores dans la région.











Je fais du porte à porte, Porto Héli les corps morts sont pleins ,Kilada de même.
Je me tente une remontée vers Halkoutsis difficile le vent du Nord est un obstacle.
Je me retrouve à Poros, le chantier n’a pas de solution pour moi.













Je vais voir les Coastguard, non je ne peux pas laisser un bateau sans surveillance c’est la loi.
Par contre ils connaissent un homme qui a des corps morts et qui pourrait et même surement m’aider.














Coup de fil, j’ai rendez vous avec l’Homme propriétaire d’un bateau taxi qui veut voir le bateau, au pied de Matins Bleus il hésite. La place que j’occupe est bonne juste en angle du ponton interdit cul au quai pour sécuriser l’ancre il me suffirai de porter une aussière au ponton ,il est d’accord avec moi mais le ponton est interdit ,il téléphone aux autorités  c’est non ,interdit c’est interdit.
Ok, il me montre  vers le mouillage un bateau bleu devant il a un mouillage qui est costaud et pourra me dépanner, il faut que je l’appelle quand j’y serai il viendra me voir.









Parce que pour sortir de ma place d’angle il me faut jongler avec ceux qui ont bravé l’interdit du ponton et qui se retrouvent devant moi avec mon mouillage en dessous de leur coque.
Mince affaire avec le vent qui me pousse latéralement.








Avec l’aide des voisins un plan de sortie est mis en œuvre. Il faut retenir Matins Bleus pour qu’il ne se mette pas de travers face au vent tant que l’ancre n’est pas sortie de dessous les autres qui eux sont aux aguets en voyant le bout dehors les frôler, sur le ponton les copains tiennent le bateau avec un bout par le cul.








Comme tout va bien, il faut que je mette un peu de piment dans la manœuvre, le fil de la commande du guindeau se coince dans un taquet, résultat je tire "délicatement"il se coupe en deux, un bidouillage de branchement dans l’urgence rend le guindeau à nouveau opérationnel.  Finalement je fais venir l’ancre à pic et dés que le vent écarte le nez du bateau je suis libre, je récupère le bout arrière et me dirige vers la zone de mouillage.


Il y a du vent, je repère le bidon qui sert de bouée pour le corps mort, coup de chance j’arrive du premier coup à le saisir. Je passe les amarres et attends la venue du propriétaire.
Celui-ci arrive ; coup de pas de chance ce n’est pas ce bidon le sien est plus loin, je repars vers celui qui m’est destiné. Plus dur à saisir j’y arrive quand même ,j’ai le bidon dans les mains mais le fardage du bateau fait  que le vent est plus fort que moi  ,je suis obligé de lâcher .Essai suivant encore le bidon dans les bras, je le tiens de toutes mes forces et là c’est la poignée du bidon qui casse faisant disparaître le corps mort dans l’eau me laissant un bidon sur le pont. Il me faut mettre l’ancre un peu plus loin. Lyakos me rejoint avec son taxi, appel un plongeur, me confisque un parbattages pour fixer le corps mort, finalement une petite heure après je me retrouve amarré en double sur la chaine du corps mort. Trop tard pour le ferry de 14h.






J’ai l’après midi pour mettre le bateau en ordre pour mon absence.
Lyakos viens me chercher à 7 h le lendemain j’ai réserve le ferry et l’avion, il m’avait réservé le ferry sympa.



Ferry à l’heure, au Pirée même pas à attendre le bus à 50m du port, arrêt devant la porte des départs à l’aéroport.


Arrivée à Roissy, contrôles interminables du faciès en pleine chaleur des verrières ; une grève perturbant la SNCF à la gare de l’Est. Me voilà en Seine et Marne.







Le Tonton se requinque, il fait beau.
Vive le foot.Le vélo,Rio et le 49/3 chut












Vive la Brie et son brie fermier invendable outre atlantique.











Lecture : La Grèce vue par les Grecs.
Greek Crisis Juillet 2016

L'auteur du site Panaiotis Grigouriou demande de l'aide pour continuer à nous informer en restant libre de ses opinions. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Tout les commentaires sont les bienvenus