Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

jeudi 19 octobre 2017

Vent d'ange et glou et glou





Il faut penser au retour vers l’hiver ; bien tanké et calé à Skopélos profitant du temps de fin de saison plutôt clément cette année. Je vadrouille entre le Nord et l’Ouest de l’ile en fonction des conditions de la météo.








Et puis le temps des châtaignes est arrivé, petite récolte je me ramasse les miettes laissées  par ceux qui sont plus matinaux que moi ou peut être les chèvres qui elles n’ont pas d’horaire.
Pour les noix ce sont les espèces  de corbeaux qui font la récolte, ils en cueillent une et la relâchent  en vol sur la route où elle vient se fracasser.







Les coings pourrissent par terre. La cueillette des olives commencent.
Pas très maritime mes constatations.












J’ai changé les tongs contre les chaussures de rando et en compagnie d’Andy et ses Amies nous arpentons les sentiers. Entre plages, balades, tavernes et parties de cartes endiablées il y a de quoi passer son temps.










J’ai même découvert un vigneron sur Skopélos et assisté au sous tirage du vin, pas trop de différence avec la France, le monde vinicole s’exprime avec un verre à la main, il faut goutter, regoutter pour être sûr, l’erreur n’est pas permise. Je m’applique dans mon verdict.











L’arrière saison a un goût un peu magique, faire parti des rares privilégiés encore présent  pour vivre se repliement de l’ile sur elle même.
L’hiver va venir çà s’est sûr, mais quand ?
Il va falloir que j’y aille. Bof. Peut être la semaine prochaine.




SUITE :
Ca y est j’y suis J’ai quitté Skopélos ,une belle navigation vers le Sud d’Eubée que j’interrompt à Kymi pour y laisser passer la queue du coup de vent ,accueilli par de fortes rafales qui ne facilite pas l’amarrage dans ce port récemment  bétonné avec des boudins de caoutchouc partout pour la joie des coques qui s’y frottent et des points d’amarrages espacés de 50 mètres. Enfin, j’ai fait le détour, je me colle entre deux boudins et vais porter mes amarres raboutées.
La nuit fut courte entrecoupée des manœuvres des chalutiers, gros bestiaux impressionnant de les voir ce coller au quai dominant de leur masse mes panneaux solaires, de vrais virtuoses de la mer.
A quatre heures du matin départ vers la suite le Cavo d’Oro. Décollage délicat du quai.
Dehors le vent est maniable, je suis sous grand voile seule, vent arrière, je préfère que de voir un génois se balader suivant les mouvements des vagues. L’allure est bonne.
Le Cavo d’ Oro m’arrive même pas besoin d’empanner, je suis pris par le courant et les rafales des hauteurs. Puis le calme arrive pour me retrouvé sans vent pour la fin du voyage.
La baie de Karisto passée, je retrouve le vent comme toujours dans ce passage, je vais mouiller sous les rafales à la tombée de la nuit.

Bonne nuit qui devient rapidement calme avec la tombée du vent .Je suis à 3 milles de Néa Marmari.

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