Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 13 mars 2013

Le train train du chantier


Me revoilà  sur le bateau après quelques mois d’absences.

Heureuses retrouvailles avec  la Famille Marino.

 
 
 
 
 
 
Matins Bleus est tel que je l’ai laissé, intérieur tout en vrac pour maintenir l’aération. Un peu désolant mais rien n’a souffert. Plus qu’a remettre les matelas dans le bon sens, fermer les placards remettre les planchers, se mettre au courant et réchauffer l’atmosphère parce que ici il caille.

Ensuite décharger la voiture monter ses bagages à l’échelle pour pouvoir une fois sur le pont descendre dans le carré un vrai travail de Shadock.

S’enfouir sous trois couches de couvertures et bonne nuit. Réveil frisquet je n’ai pas laissé le poêle en route, le soleil cogne timidement  au hublot je sors avec difficulté de ma couche.

Me voilà dans le bain , plus qu’à commencer l’entretien d’abord la peinture de la coque brossage du Méta grip pour lui décoller les restes de vers qui forme comme des fils de calcaire enfin çà y ressemble puis une couche du produit suivant les conseils du technicien .

La météo me permet de faire le boulot juste à temps. La flotte est annoncée.

Petit travail d’électronique le montage d’un gyrocompas, j’ai acheté le module reste plus qu’à l’assembler sur un bout de circuit imprimé, miracle après un après midi de labeur très consciencieux  çà marche. Plus qu’a trouver une place et installer le joujou.

 
 
 
Décision de refaire les coussins du carré retardé d’année en année maintenant  il y a urgence.

Grands moments de négociations :

Déjà je me renseigne sur la possibilité d’exécution auprès d’un fabriquant installé à Alkoussis  pas loin du bateau. Il fabrique des canapés, des matelas.

Problème  le boss (patron) ne parle que le Grec ,moi pas.

Par chance, Il a deux employés Pakistanais.

Un parle grecque et Pakistanais

L’autre Pakistanais et anglais ;

Enfin tout les deux on a le même niveau .Avec les mains on complète les lacunes.

Pratique pour dialoguer. Le patron (Big Boss)  pose la question au Pakistanais qui parle Grecque, qui la transmet en Pakistanais au Pakistanais qui parle Anglais qui me la traduit en Anglais, on se comprend.

Et quand je veux poser une question rien de plus simple, ca marche aussi dans l’autre sens.

Finalement au bout de quelques heures avec le renfort d’une cliente de passage, dans la bonne humeur  le projet est cerné, le tissu choisi, la mousse itou, l’emplacement de la fermeture (zip)  les morceaux de velcro. Autre discussion  celle du prix devant un verre d’Ouzo maison, sorti de sous le bureau. On tombe d’accord avec les sièges du navigateur en cadeau et deux couchettes à un petit  prix.

Pour sceller le tout un cinquième interlocuteur intervient par téléphone, le petit fils du Boss qui parle Français arraché à sa Play station, il fait une traduction remarquable au téléphone.

Reste plus qu’à attendre la livraison vers le 20 après  une fête religieuse. Réquisitionnant le Boss.

Sur le chantier il y a un peu de monde qui revient ,un couple d’habitués Espagnoles qui prépare le bateau pour rentrer chez eux après 15 ans de vadrouillage dans la région, les Anglais du bout  avec qui je dialogue chichement , »Morning » une fois par jour sans cela « hay » ou « hello » je vais pas progresser avec eux,
 
 
 
Lionel , Claudine et Choupi malheureusement Claudine vient d’avoir un accident en tombant de l’échelle du bateau en allant vidanger le chien et se retrouve à l’hôpital avec la hanche de cassée. Grand problème pour eux.
 
 
 
 
Il y a Pierre le nouveau proprio d’Anack.

 
 
 
 
 
 
Thierry et Françoise m’apporte leur annexe en cadeau ils ont reçu leur neuve avec fond en alu.

Je les raccompagne sur Troll et dort là-bas vers Naflion. Au retour je m’arrête à un stand du bord de la route pour acheter des oranges 20kgs pour 4€  une cure se prépare. Je ne comprends pas cette différence de prix. On marche sur la tête.

Demain, avrio, tomorrow, j’attaque le pont en peinture. Ou j’accompagne Lionel  à l’aéroport si Claudine est rapatriée.

C’est vraiment le train train, chacun vaque à ses occupations.

Hier Alfonso et Nuria ont préparé une paëlla pour leur départ imminent .
 
 
 
 
 
 
Petite fête sympathique permettant de nous retrouver tous  et d’essayer de dialoguer.

 
 
 
 
 
 
                                         Voilà de quoi est fait mon quotidien actuellement.

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