Matins Bleus FGD5023: Fin de sieste à Poros.

Fin de sieste à Poros.

Les Alésiens ont débarqué depuis un certain temps déjà.

Une dizaine de jours à nous promener dans la région. Le long du Péloponnèse.

Après Spetsai ville et le mouillage de Zogorgia ,

Petit problème sur Matins Bleus demandant la dextérité de mes petits doigts de fée,nettoyage de la pompe des Wc grande partie de plaisir,je bénéficie de l'aide experte d'Alain ,finalement tout rentre dans l'ordre de ce coté.
Comme un problème n'arrive jamais seul mon appareil photo me laisse tombé.Qu'à celà ne tienne devant le succés remporté sur la pompe des chiotte je me sens en forme pour une partie d'électronique avec comme objectif final de surement faire un tour sur Amazone. Mes petits doigts plonge dans la caisse à outils ,j'ai tôt fait de décarcasser le boitier,c'est formidable comme c'est petit tout les trucs; j'hésite entre le WD40 et une bombe pour nettoyer les contact ,j'opte pour cette dernière et noie l'appareil avec le produit. Dix minute plus tard en passant délicatement un tournevis dans un coin un éclair de l'écran me rend joyeux "il y a de la vie" la dedans; effectivement après un massage cardiaque du cœur du machin l'écran s'allume de plus en plus souvent.Finalement je me retrouve avec un appareil opérationnel , j'ai même du rab de pièces.

une petite traversée avec un vent plus que léger nous a porté à Kiparisi

endroit toujours aussi beau, hors du circuit touristique ,la ville quasi déserte.

Seuls clients à la taverne ouverte en bordure de plage.

Baignade pour les plus audacieuses et rinçage au tuyau sans maitre du coin de la jetée.

Une douche de plage un peu plus loin à la surprenante générosité d’offrir aux fragiles mâles que nous sommes l’eau chaude de son circuit chauffé au soleil.

La météo nous promet un peu de vent matinal, avec cet espoir la direction de Monembasía est prise au petit matin. Pas de chance le moteur fera le nécessaire aidé de temps en temps par un léger souffle d’air.

Une belle place dans le port, paré pour la visite du site, en travaux et à moitié fermé. Les tavernes sont elles toutes ouvertes que l’embarras du choix.

Un peu de patience pour profiter du vent qui va venir du Sud, impeccable pour remonter.

Effectivement dans la nuit l’éolienne se réveille, le vent arrive en tourbillons dans le port, la place occupée est bonne.

Pour en sortir le matin cela devient plus délicat je suis sur mon ancre au fond du port et il y a des bateaux sous le vent, chacun à sa place la manœuvre se fait quand même sous la crainte des voisins.

Dehors la mer est calme, les voiles hissées avec un ris.

Le vent nous surprend au large dans l’alignement de la pointe Kremidi, une nouvelle réduction de voilure s’impose, prise d’un second ris dans la grand voile et reprise du génois, pour repartir sous trinquette, manœuvre un peu chaotique.

Finalement après une navigation qui ressemble à une navigation sous des grains tantôt vent arrière, puis des rafales, le vent qui vire pour nous venir de face, de manipulation de voiles en manipulation de voiles nous voilà à Dokos pour un mouillage des plus calmes.

Le lendemain même situation avec une navigation au prés en tirant deux bords et une pose casse croute sur Hydra.

Arrivée à Poros sur la même place quittée dix jours plus tôt.

Rencontre avec un bateau copain, terrasse, taverne.

Annie et les amis tirent un bord vers l’Acropole.

Je retrouve mes habitudes.

Un tour vers Galata je tombe sur un marché de producteurs et fait le plein pour une cure végétariennes en m’extasiant toujours sur l’appétit que j’ai devant des minis courgettes avec leur fleur.