Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 1 novembre 2016

Le mont Ochi Karisto

Le mont Ochi.
Me voilà en route pour Néa Marmaris. Joly jumpy caracole gentiment sur la route principale d'Eubée, les radars sont superflus il n’est pas facile de dépasser les 90kms heure. Le temps est maussade un petit crachin par moment.
Les villages traversés sont en pleine fiesta malgré le temps pour fêter le jour du « non », parole prononcée par Metaxa pour refuser aux Italiens l’envahissement de la Grèce  à une autre époque.
Défilé des écoles avec comme récompense pour le meilleur de chaque classe de porter le drapeau national  devant la foule, assurant la fierté motivée des parents.
La route quitte le bord de mer pour grimper vers les éoliennes, elle devient plus droite taillée à flanc de montagne à coup d’Euros desservant peu de villages mais restant proche des plates formes Siemens.



Cette route à la bonne idée de traverser un nid de tavernes à l’heure où l’appétit me titille, quel bel endroit malgré le vent et la pluie.
Personne dans les rues tous à la taverne quel brouhaha à l’intérieur. Une petite table dans un coin, le menu en Français vaut le détour, la viande au kilo maxi 18€ cuite ; pour moi ce sera gigot d’agneau cuit au feu de sarments et une plâtrée de frites maison à 2€ arrosée d’un pichet de vin blanc maison.
Rassasié ,12€ plus loin, joyeux je reprends les rennes de Joly Jumpy et me retrouve devant mon nouveau domicile à décharger les bagages. Le vent est au plus fort.


Pas faim le soir, au lit devant un film sous la couette.
Direction Karisto pour remplir le frigo, essai du barbecue c’est long pour faire cuire une cote de porc.
Balade en Jumpy en direction de Néa Stira par la cote, mauvaise idée la route deviens de plus en plus mauvaise pour finir en piste sur de la caillasse pourtant la carte indique route carrossable, je croise avec difficulté un camion chargé d’aliment pour les fermes marine. Il faut que je me méfie des routes secondaires. Après bien des cahots au pays des chèvres je retrouve un peu de platitude. Une voiture sur le coté le type un paysans qui me fait signe, je m’arrête. Questionnement « qui je suis, d’où je viens où je vais, «  il va au Pirée de se que je comprends mais sa portière est cassée   , il est obligée de la tenir en roulant, si je peux l’aider à la fermer et à l’attacher avec une corde pendant qu’il est à l’intérieur, il ne peut pas le faire seul l’autre portière est bloquée. Content de ma prestation il reprend sa route, il a surement  un couteau pour pouvoir sortir. Dommage j'ai oublié l'appareil photo
Retour « maison par les grands axes.


Le soleil revient direction le Mont Ochi sommet qui domine Karisto ; belle route et piste gravillonnée pour atteindre le pied du mont (les 600derniers mètres).






Une forêt de châtaigniers rabougris, rejoindre un col et suivre les cairns  je passe à proximité d’un refuge.














Au col le vent est plutôt frais je me couvre pour finir l’ascension des nuages arrivent rendant la visibilité aléatoire, 












j’arrive au sommet bien balisé pour profiter d’un brouillard qui ne m’offre aucune visibilité sur l’horizon, 















à l’abri du vent je casse la croute en espérant le soleil, descente dans la brume, 















au col le soleil revient laissant le sommet dans le nuage.











Un petit détour vers le refuge, je suis accueilli par un groupe de personnes qui m’invitent à partager un verre de Tchyporo comme remontant  comme j’ai une bonne descente il m’en offre un autre suivi du partage de leur repas, je fourni quelques mandarines restantes de mon casse croute.








Adieux sympathiques, retour vers ma monture 















je retrouve la route décrite comme route touristique, pourquoi pas le changement d’horaire me laisse le temps de faire le trajet, 














la route est belle jusqu'à se quelle le deviennent moins, je cahote doucement profitant à peine des points de vues traversant des villages oubliés.















Je commence à comprendre pourquoi il y a tant de 4x4 en Grèce.
De chaos en vibration la belle isolation de mon double toit  fait une surcouche sur le plancher de Jolly Jumpy.















A la nuit je retrouve une route.
A éliminer les routes touristiques en plus des secondaires reste plus grand-chose pour circuler.

Belle journée tout de même.












Aujourd'hui journée hivernale propice à deux mises à jour du blog

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