Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 15 septembre 2013

L'espadon d'Iraklia


L’espadon d’Iraklia.

Le Sud d’Amorgos n’est pas loin j’ai le temps.

Marmotte part à l’aube avec du pain frais vers Paros et Naoussa. Peut être une halte dans les Petites Cyclades.

 
 
 
 
 
 
 
Muni également de pain frais et quelques denrées végétales décidé à piocher dans les réserves du bord pour être à jour coté dates limites de mes conserves. Plus rien ne me retient à Katapola.

J’ai 7 miles à faire, je rallonge la route vers Andikaros deux ilots offrant un abri sur un banc de sable.

 
 
 
Endroit joli désert avec de l’eau transparente, mais pour y rester la nuit je crains un peu avec les vents qui sont instables en soirée, petit mouillage pour casser une petite graine déjà commencée en navigation, histoire de dire j’ai mouillé là.

Départ sous génois pour la suite qui n’est pas bien loin 3miles environs vite fait. Mouillage à la pointe Ouest sous le cap Kalotari d’Amorgos, bon abri.

 
Baignade et essai de pêche à ma grande surprise une dorade dès la ligne à l’eau, au bout d’une heure j’arrête ce n’est pas le tout de les attraper il faut les vider gratter etc.,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle portion s’aligne dans mon assiette, repas de roi. Finalement si la bonite me boude j’irai désormais taquiner la friture.

Repu, le soleil dans les bras de Morphée, j’y vais aussi pour une bonne nuit digestive, le bateau sur un lac, je suis réveillé à l’aube ce qui n’est plus trop un exploit en cette période.

La météo est bonne  pour pouvoir aller un peu plus loin vers  Skinousa que je ne connais pas.

 
Où Marmotte fait escale on se retrouve voisin à nouveau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’heure de la sieste étant sacrée je ne m’annonce pas et me consacre à la mienne. Sorti de mon sommeil par la voix mélodieuse de Jacques et Christa fredonnant la Marseillaise ; ils ont traversé le port à la nage en voyant le bateau.

 
 
 
 
 
Je vais visiter la Chora qui est assez banale.

 
 
 
Marmotte reste une journée de plus sur place attendant le bon vent qui va les faire monter.
 
 
 
 
 
 
 
 
Moi je pars en face à Iraklia tenter ma chance pour une place dans le minuscule port. Le temps est propice pour pouvoir y manœuvrer contrairement à ma dernière venue. Cul au quai je suis bien pour attendre la météo qui m’est promis pour dans deux jours .Le site est joli rythmé par les arrivée de ferries grande animation pendant les cinq minutes de présence de ces monstres qui manœuvrent dans un espace restreint.

L’heure de fin de sieste correspond avec l’arrivée de «  star litle Cyclades «, mais contrairement à l’habitude tout le monde lui tourne le dos, la vedette aujourd’hui un espadon qui est venu faire le marlin dans le port, il tourne, vire rien ne l’effraie.
 
 
 
 
 
 
 
Arrive un petit bateau de pêcheur armé d’un fusil un pécheur se met à l’eau et le combat commence sous les ovations de la foule ,il y a foule ,la moitié de l’ile et les passagers du ferry,  finalement Hurgo le pêcheur décoche sa flèche la bête est touchée  ca s’est sur rien qu’a voir la vitesse à laquelle Hurgo évolue il est à la remorque, finalement il arrive à saisir une pendille de bateau ,le poisson fait des bonds quelle corrida reste l’estocade mais il faut recharger le fusil et tendre les élastiques n’est pas facile avec de l’aide voilà à nouveau Hurgo à l’attaque assaut final le poisson s’est réfugié les tripes à l’air si je peux dire ,sous un bateau. Epuisette, gaffe, hameçon tout se qui peut attraper la bête est bon, pourvu que Hurgo ne fasse pas les frais et se retrouve au bout d’un croc quelle gaffe sa ferai.

Non, la seconde flèche ramène le poisson sur le bord du bateau.

Le ferry peut reprendre sa route, la sieste pour d’autres, le port redevient calme.

Séance photo de la bête dans les bras de celui qui veut. Puis découpage.

 
 
 
 
Là j’interviens, quel gâchis armé d’un canif ils sont entrain de massacré leur trophée ; J’arrive avec mes outils et leur prête.

Sous ma haute surveillance le poisson est découpé en dardes de la bonne épaisseur.

Je récupère mes outils gratifié de deux morceaux d’Espadon, merci Hurgo que je ne connais pas mais dont ton nom était cette après midi scandé par la foule.  

 
Rien de mieux pour bien dormir qu’une belle journée comme çà, bien qu’une sieste trop longue nuit à la nuit.

Une journée à glander mise à profit pour nettoyer les pare battages.

Demain le départ vers Ios    

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