Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

vendredi 12 mai 2017

Et la suite. (Amorgos à Léros)

Et la suite.
Amorgos à Léros.




Navigation peu glorieuse malgré une météo et un départ prometteur.
Sortie de mon trou ,y étant resté deux jours. Je suis content de hisser la grand voile et de commencer à filer rapidement vers le large, abatre un peu pour faire porter le génois,le vent doit tourner à mon avantage plus tard c’est sur c’est écrit dans le fichier Grib.


Belle remontée d’Amorgos sur mer plate, que du plaisir.
Puis le vent tourne mais pas dans le sens prévu, pas de problème j’empanne je passerai sous Levita.
Bon choix, pétole ; moteur.










Et ca ronronne pendant toute la suite du trajet. Arrivée à Laki sur léros  un mouillage au calme et des projets simples.
Refaire le plein de la cambuse et penser à aller se mettre à l’abri d’un coup de Sud. C’est la météo qui le dit et dans les mauvais coups elle ne se trompe pas, en principe.






Ravitaillement fait, je taille la route vers le grand Nord de Léros .J’évite Partheni et son aéroport se n’est pas trop le trafic qui me gène mais la présence de nombreux corps morts. Je me choisi un endroit plus désert Plakouti très joli. Seul dans un premier temps un bateau vient mouiller juste derrière moi. Comme il y a de fortes rafales de prévues je ne me sens plus tranquille si je dérape.





Deux autres bateaux arrivent il y de la place.
Et le cirque commence. Le Sud s’installe et comme de juste je dérape normal je n’avais pas mis assez de chaine ,celui qui était derrière moi aussi  sous la même rafale.


Toujours inquiétant de partir et de devoir remonter l’ancre sans rien embarquer ni aller chatouiller les cailloux. Ca se fait  j’attends qu’ils refasse leur mouillage pour faire le mien finalement je vais de l’autre coté de la baie pour avoir plus de place. Il faut piocher dans le sable grande difficulté seul et avec le vent je mis reprend à deux fois , mais pas satisfait .




Dans la nuit sa souffle, je dors dans le carré  ,j’ai l’œil sur le sondeur ,finalement je vois que le bateau est travers au vent et l’alarme qui se déclenche je suis parti. Moteur et remonter l’ancre pas simple.










J’ai labouré le fond je remonte une brouette d’herbe, maintenant il faut mouiller à nouveau au hasard les plaques de sables ne sont pas visible. Un essai qui me fait dormir une demi heure et je recommence.
Dire qu’il y en a qui pense que j’ai la vie club Méd  en permanence. C’est sûr qu’après le stress un rien me réjouis .
Bon finalement je mouille à nouveau en larguant presque toute la chaine, un bon rappel de l’ancre se coup si me rassure elle a accroché.
Il y a encore deux jours à tenir  je suis un peu loin du rivage et je reçois les rafales.








Aller j’aime ca mouiller .Je refais la manœuvre dans une belle plaque de sable j’envoie l’ancre comme dans la nuit vingt mètres d’un seul coup dans 4 m d’eau et je laisse filer la suite quand le bateau rappel. Il n’y a pas de doute là sa tient.
Plus qu’à s’occuper , heureusement j’ai de la cuisine à faire pour la suite du voyage.





Vers la Turquie avec Swing un bateau ami qui subit le coup de vent à Patmos.

Rendez vous vers Pharmaconisis ,pour demain  bien sur il y a pétole .


Certaines photos sont de Lionel et Claudine de Swing

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