Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 7 mai 2017

Naxos à Amorgos 2017

Naxos à Amorgos
Une journée de repos à glander entre les ruelles de la ville et le temple d’Apollon pour y voir le couché de soleil en compagnie des adorateurs armés tout comme moi d’un appareil photo. 



Le numérique a ca de bien on peut mitrailler et jeter ou envahir les boites mail des copains.


















Donc je fais cliqueter la machine. En photos artistiques magnifiques qui n’émeuvent que moi.
















Que c’est beau le progrès rien à faire appuyer sur le bouton de l’appareil en mode intelligent qui fait son choix, quelques fois je ne fais pas attention en le rangeant dans la sacoche la petite molette passe en mode « couillon » de là des photos couillonnes, elles sont à la hauteur de mes attentes.





Une belle navigation pour descendre au Sud de Naxos voir un mouillage repéré sur Google,













Très joli une plage de galet en marbre du pays, une grotte, du sable pour planter l’ancre, des chèvres en fond sonore.












Un moteur d’annexe qui ne veut pas ronronner. 
Je rame.













Vers la grotte peuplée d’hirondelles, l’eau est transparente, les roches rouges avec des stalagmites arrosées par des stalagtiques. Clic clic de-ci de –là c’est dans la boite.









Bien sur des photos de Matins Bleus n’ayant pas de mannequin sous la main.
Un petit tour dans les environs faisant fuir les chèvres, des cailloux jolis j’en ramasse quelques uns.








Retour au bateau toujours à la rame, je dépose ma collecte de cailloux et les contemple.


Allez ! j’ai du temps je prends le marteau et me transforme en Rodin. 
Je pulvérise la matière qui retourne à l’eau en morceau sauf un qui a préféré s’enfoncer dans mon doigt , je deviens comme Rodin je panse et j’essuie . 



Fin de l’expérience, peut être qu’un jour je ferai de la pate à modelée, je me débrouillais bien à la maternelle.
Après une nuit des plus paisible le soleil réapparait, le vent est absent mon projet d’aller vers Léros avec une halte à Levita n’est pas tenable.
Je lève l’ancre ,que je remonte avec du sable plein de paillettes dorées ; de l’or je suis tombé sur un filon. J’en récupère une poignée pour analyse. Que je fais aussitôt armé d’un pot de yaourt vide et d’une petite cuillère je me transforme en orpailleur, j’ai l’expérience vue dans  de nombreux films.
Finalement je balance tout devant les difficultés à venir d’une exploitation rationnelle.







Chaque jour suffit sa peine hier j’étais sculpteur, aujourd’hui chercheur  trouveur d’or, je me réserve pour demain.   







Direction le grand bleu sur Amorgos  voisin de l’épave mythique dans une crique pas trop loin, que je ne connais pas.
Bel endroit encore, bouché par Pétalida un ilot. Chapelle au fond, cimetière un peu plus loin, un petit quai défoncé. Par-contre l’eau bien que transparente laisse entrevoir des saloperies flottantes excrément douteuses.




Moi qui depuis quelques temps m’immergeais  progressivement  j’en étais arrivé au mollet je m’abstiens. A cinq centimètres de progression par tentative je pense me baigner en Septembre compte tenu de la longueur du spécimen.
La balade à terre étant faîte je me consacre à l’entretien du bateau en l’occurrence, changer le joint du hublot au dessus du carré. Une heure de travail en réalité mais je veux faire un travail parfait, je m’octrois la journée.
Ce fut juste, entre démontage et astiquage  la réalisation c’est faite les doigts dans le nez.
Le masticage joliment fait ,pour les vis premier problème elles sont trop longues qu’à cela ne tienne je les ajuste, cassant dans l’occasion deux lames de scie.
Je contemple mon œuvre, heureux je commence à ranger,He oui je range !
Du rab il y a du rab j’ai oublié de remettre les molettes de fermeture, je m’étais déjà fait avoir.
Jurons, insultes  à mon égard, je suis obligé de démonter mon œuvre.
Evidement j’en ai plein les doigts le sika déborde.
Devant tant de déboire je m’offre un réconfort local .De toutes manières c’est l’heure et il ne faut pas s’acharner contre le destin.

J’aurai du resté chercheur d’or ou sculpteur.


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