Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 21 mai 2019

Nuit d'ivresse


Nuit d’ivresse.
Ca y est je flotte, les festivités Pascales se sont bien déroulé l’agneau au rendez vous.
Pétros est venu me cueillir de bon matin pour me mettre à l’eau ca devient une routine.
Le vent est venu mollement pour me faire faire une halte à Boufalo dans un premier temps seul puis rejoint par d’autres dans ce petit endroit.
J’ai rendez vous pour le 10 Mai vers Athènes pour y accueillir les Béarnais .Il y a le temps bien pourvu en vivres je continu ma route pour un mouillage dans les iles Pétali.




Plus de vent pour la suite de prévu donc une petite nav vers Marmari  avec une place le long du quai toujours aussi peu d’eau 20cm sous la quille, l’ami Yannis est présent et répond au téléphone toujours égal à lui-même dans sa véhémence politique. On se fait une taverne Albanaise.
Une virée à Karisto pour que le garagiste le dépanne il n’arrive pas à changer l’heure de la BMV, puis direction le super marché où il ne pourra pas faire ses achats il a oublié sa carte de fidélité.
Petit Ouzo en terrasse avec mezzés très copieux un ami se joint à nous.
Yannis repart pour la France, je vis ma vie à Marmari où je trouve que plutôt que d’aller en face à Porto rafti recueillir mes futurs équipiers il est plus simple de les faire venir ici le ferry de Rafina correspond aux horaires de l’avion.
Le projet est mis en place tout baigne, sauf qu’a la dernière minute une grève en France vient tout chambouler l’avion se prend deux heures de retard, le plan n’est plus jouable pour avoir le ferry.
Direction Rafina Matins Bleus a compris la situation il galope, j’y arrive rapidement, drôle d’endroit un port avec les ferries, un port de pêche complet et un port complètement vide.  un port sans bateau inquiétant ?, finalement je m’autorise un mouillage au milieu, il y a quand même de la houle du coté où il y a du fond. L’annexe mise à l’eau j’accoste, un tour de l’endroit pour y trouver une bonne solution pour réceptionner les amis.
Très inquiétant
Finalement se mettre cul au quai malgré le ressac pour les embarquer avec les bagages est la solution adopté quand ils arrivent.
Je retrouve avec plaisir après dix années d’éloignement  Marc et Elodie accompagné de leurs amis François et Sylvie tout ce petit monde embarque joyeusement et le bateau se retrouve au milieu du port. L’installation commence.
Je me fais héler depuis le quai apparemment je gène, effectivement un gros chalutier arrive pour débarquer sa pêche. Je remonte l’ancre afin de lui laisser toute la place qu’il peut souhaiter il accoste au fond du port me donnant l’envie de faire de même on se prépare la manœuvre pour se mettre en long coté ville, ca se fait très bien le ressac à diminué  avec la venue du soir. A peine installer un coast guard vient nous voir, il ne faut pas rester là s’est très dangereux quand le ferry à grande vitesse part il fait  de gros remous l’eau passe par-dessus le quai, on risque de casser le bateau. Avec le coast guard je pars à la recherche de l’horaire du ferry. »Demain à 9 heure « 
Appareillage prévu pour avant 9 h demain ce qui nous laisse le temps d’une taverne et de passer la nuit au quai devenu complètement calme.
Départ sans vent avant 9 h lentement pour ne pas faire trop de vagues pour ne pas gêner les ferries.
Un flux de Sud est prévu, allons vers Amirapotamos. Les voiles sont misent, de temps en temps l’aide du moteur nous sort de la pètole.
Arrivée amarrage cul au quai retrouvaille d’un bateau Belge rencontré l’an passé apéro sur les tables jeu d’échec fournies par la municipalité. Bons moment de convivialité.
Le vent devient favorable pour aller au Sud  malheureusement ça ne dure pas les trois quarts de la navigation sont fait au moteur.
A Porto Rafti l’annexe est mise à l’eau François peaufine le réglage. Finalement personne n’a envie d’aller à terre, il y a de l’Ouzo à bord et un superbe filet de bœuf pour le repas.
Départ vers l’Est, Basti sur Andros si possible ou ailleurs pourquoi pas. Le bateau file avec peu de vent on sent sa carène propre. Deux jours à Andros  et un départ vers Kéa après une nuit houleuse le vent venant de Nord Est on a changé de place en ce mettant dehors grands calculs, effectivement le bateau était écarté du quai et des boudins de caoutchouc. Seulement dans la nuit il a changé de sens pendant une ou deux heures. Les parbattages ont noirci et la coque aussi.
La navigation pour rejoindre Kéa a été sympa.
De la place dans le port de Koristia contrairement à mon habitude du mouillage.
Bien installé l’heure de la collation est vite arrivée  entre l’envie de marcher des uns et celle de faire relaxe des autres. Pour les marcheurs Marc et moi-même  une petite bière rituelle de l’arrivée pour François du plus solide l’heure de l’Ouzo étant proche il ne faut pas  le faire attendre, avant tout nettoyage collectif des parbattages et de la coque.
Une petite marche apéritive avec  Marc retour au bateau pour se rendre compte que François est entrain de se mettre mal avec l’Ouzo et le vin.
Situation difficile à gérer. L’heure du repas arrive dans une ambiance assez tendue Sylvie essaie   
d’aplanir la situation sans succès et François monte en puissance devant la nourriture qui ne lui convient pas, il préfère vider ses verres. Marc lui demande de prendre conscience de son état et de se calmer. François part dans des explications qu’il veut protéger ma fatigue et qu’il voulait aller en taverne. Etant de ce fait concerné je me permets d’intervenir moins diplomatiquement
Qu’effectivement ce soir j’ai remarqué qu’il s’était alcoolisé chose qui peut arriver , qu’il accepte les remarques faites par son ami avec qui je suis  d’accord.
Conversation qui dégénère aussitôt sur des faits personnels qui ne me regardent pas, je quitte le carré pour les laisser s’expliquer.
François quitte le bord avec Sylvie qui essaie de le contrôler. Marc et Elodie vont se coucher j’en fais de même. Une heure ou deux plus tard retour du François plus alcoolisé et remonté il crie qu’il veut casser la figure à tout le monde il est sur le pont du bateau  se donnant en spectacle Sylvie arrive à le faire s’allonger et le dorlote comme un enfant. Un grand théâtre qu’il nous fait des cris des gémissements et ça dure; à une heure il descend dans sa cabine et continue ses menaces vers Marc qui préfère se lever avec Elodie  et quitter le bord en attendant qu’il se calme. Vers les deux heures il semble être endormi j’envoie un SMS à Marc comme quoi ils peuvent revenir.
A quatre heure François se réveil toujours aussi
remonté. J’interviens en lui demander qu’il respect mon sommeil ça le calme un peu. Enfin je dors.
A six heure il est sur le quai Marc a été vers lui pour discuter, trop tard, j'avais pris  la décision de lui demander de quitter le bord et de faire ses valises. Le ferry part dans une demi-heure.
A huit heures avec Marc et Elodie on se retrouve au mouillage pour dormir et récupérer un peu.
Marc et Elodie sont désolés de la situation, cette nuit aura été un révélateur pour eux.
Pour moi une aventure qui ressert  mes liens d’amitiés avec eux.
La vie continue la croisière aussi, une autre page de blog pour la suite.



    


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