Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mercredi 22 juin 2011

Sporades du Nord

Un petit break à Skopélos après mon retour des Cyclades dans l’attente de l’arrivée de Pascal qui doit me rejoindre à Skiathos pour une virée dans les Sporades du Nord. Entretien courant du bateau vidange plein de fuel et denrées utiles solides ou liquides.


Arrivée à Skiathos que je fréquente pour la première fois en été, surprise le port désert de l’hiver est bondé de bateaux de location et les places publiques occupées par des bateaux d’excursion. Une petite place entre un grand voilier et un bateau moteur, y a plus qu’à ; en partant de loin le bateau devient manœuvrant malgré le vent de travers, personne sur le quai pour les aussières, j’ai préparé la gaffe avec le crochet et son aussière dessus ; à un mètre cinquante du quai je croche un anneau le plus dur est fait, je suis relié au quai. Le propriétaire du moteur se décide à quitter son poste d’observation pour m’offrir ses services je décline son offre tardive il ne me reste qu’a passer mes deux bouts en me déhalant sur l’aussière au crochet avec l’aide du winch à bonne distance du quai je saute dessus un tour autour de bites voilà Messieurs les spectateurs ,merci .Excusez moi il n’y a pas eu de catastrophe. Drôle d’ambiance, la borne électrique est devenue privée sur celle qui est plus loin je peux ; normale elle est cramée qu’à cela ne tienne avec mon testeur je trouve du jus dessus j’écarte les deux fils qui se touchent, le disjoncteur devient coopérant je tire ma rallonge et me branche je suis au courant .Pas encore à la masse.

Le lendemain Pascal arrive je guette son avion qui normalement passe au milieu du port qui est dans l’axe de la piste .je suis plongé dans la lecture d’un bouquin tellement passionnant que je suis réveillé par son arrivée sur le bateau. Bon contact, le programme est établi, en fonction du vent qui pour la semaine à venir ne sera pas violent .Installation à bord.

Départ à la première risée du matin vers Dix heure avec l’intention de rejoindre Skopélos ville en passant par le Nord. Se qui se fera tantôt avec les voiles dés qu’un souffle de vent se présente sinon au moteur pour rejoindre la risée la plus proche .Après trois ou quatre virements qui nous ramènent sur le bord vers Skopélos à notre point de départ et devant les milles parcourus pour si peu de résultat le moteur est mis à contribution pour franchir la pointe ,après on sera au portant voir même au travers.

Pour voir on a vu qu’il n’y avait rien à voir qu’une mer sans ride avec la seule houle des ferrys ; les sept derniers milles se font en léchant les cailloux avec une arrivée sur Skopélos sans problème.

Andy nous rejoint pour nous faire profiter de sa voiture pour un petit avitaillement.La soirée se termine dans une taverne.

Le lendemain départ prometteur vers Allonnissos bien vite déçu, les voiles pendent aucun souffle d’air, devant à un mille des voiliers passent sous voiles en nous narguant et de plus on se met à reculer ; une seul solution le moteur ; enrouler les voiles, direction la risée. Qui nous amène sous la Chora belle baie pour y faire un mouillage, malheureusement zone interdite des câbles sous marins y passent et sur la plage deux grands panneaux explicites avec ancre barrée. On tire donc un bord dérangeant les mouettes réunies au-dessus de se que l’on pensait un banc de poissons mais le nombre de déchets nous laissent penser plutôt à une sortie de station d’épuration.

Un peu plus loin Patitiri le port de l’ile cette hiver je mettais mis sur le quai des hydroglisseurs ; là je me fais siffler par une coast guards m’invitant à rejoindre mes congénères plaisancier le quai est houleux les bateaux se balancent, non, ce n’est pour nous dehors il y a un petit port un petit tour dedans beaucoup de corps morts trop rapprochés pour mouiller.

La petite baie juste à coté est parfaite comme dans une piscine les rives descendent à pic, les gamins du coin se prennent pour des oiseaux en plongeant du haut des rochers. Il nous faut mettre l’annexe à l’eau pour rejoindre le bord « bien que « avec un bout pris dans les rochers on aurait pu se croire au port sans la houle et la foule.

Accostage sans heurt bien chaussé direction la ville d’en haut le vieux village sur son piton le chemin et joli, terrasses accueillantes il n’y a que l’embarras du choix celle avec vue plongeante sur les iles dans le couchant nous convient, la bière fraîche nous ferrait presque oublier le retour.

Arrivée à la nuit dans notre crique moment critique pour choisir la taverne grand dilemme .Il y en à trois celle du milieu fera l’affaire. Le blanc est bon à bonne température la friture absente remplacées par des brochettes de poulet .Pas de soucis pour la vaisselle un autre aspect de la croisière commence à poindre en moi, je ne pratique pas suffisamment les tavernes ? Il faut que ca change.

Départ vers onze heure dés que la risée se présente c’est la bonne heure un bord plaisant pour virée à cinq ou six milles et se présenter au mouillage de Peristera dans Ormos du même nom .Casse croute et départ pour Steni Vella autant profiter du vent.

Steni Vella petite anse bien occupée quand on y arrive, pour se mettre cul au quai pas moyen de partir de loin et pour mouiller l’ancre dans l’axe de la place beaucoup d’appréhensions. En fin de compte avec l’aide du vent traversier et la bonne volonté de « Matins Bleus » la manœuvre est vite faite il faut passer les amarres aux voisins car le quai n’est pas franc et des roches le débordent. A deux mètres du bord la passerelle est au maxi. L’ambiance sympas beaucoup d’Anglais, terrasse bière pour se détendre la taverne propose même des douches.

Taverne du soir au service le cousin du patron qui est médecin en congé de maladie pour problèmes à la tête. La friture absente pour cause de pleine lune l’octopus très bon, le rosé bien frais nous fait espérer une nuit sans crampe.

Départ avant l’arrivée du ferry un habitué qui vient approvisionner les tavernes en touristes.

Le vent est très faible presque nul ,on avance lentement vers notre objectif qui vari en fonction de notre vitesse ,un essai du génaker qui déclenche la pétole complète, dès qu’il descend le courant d’air revient et persiste si bien que l’on peut rapidement aller pétoler proche de Pelagos et du mouillage de Planitis que l’on atteint au moteur ,pas de taverne le désert sauf deux voiliers au fond de la première anse .Mouillage dans l’endroit le plus protégé le vent doit être de Nord 35 mètres de chaîne plus qu’à aller à terre exploré le sentier que j’avais vu l’an passé finalement il fin dans la garigue .

Retour au bateau taverne à bord et dodo. Dans la nuit du vent réveil l’éolienne un orage entrain de passer je me lève la chaine est sous tension et la rive pas très loin, trois mètres de fond s’est bien mais pas suffisant pour dormir tranquille.

Avec Pascal la solution de se faire un mouillage plus sur et adopté .On va planter l’ancre plus au vent dans la baie .Une fois assuré de sa tenue retour au lit .L’orage passe il est loin et le vent revient dans sa direction normale et nous à nouveau avec la rive au cul ,si j’avais su j’aurai pas changé de place .Je me couche en veille dans le carré en surveillant le sondeur d’un œil .Quelle nuit.

La suite vers Skyros.

samedi 28 mai 2011

Milos à Skopelos





Trois jours que je suis au mouillage au Sud de Milos, la couleur des falaises est toujours pareille c’est beau mais ca commence à manquer d’horizons nouveaux. J’ai eu de belles rafales l’ancre est bien piochée je n’ai pas bougé d’un poil ; de toutes façons je peux déraper il n’y a que Santorin ou la Crête pour m’arrêter ou un cargo de passage. Je ne suis pas trop inquiet de ce coté là,j’aurai le temps de réagir.


J’épluche les fichiers météo, sur les Gribs je peux tenter ma chance pour changer d’endroit pas le Nord mais l’Est vers Naxos.

Départ au petit matin (Neuf heure) vers mes illusions ,sorti de ma planque le vent est correct mais la mer un peu en désordre croisée avec des creux moyens deux mètres maxi .Pour arriver à tenir mon cap sur Naxos je suis obligé de mettre de la toile ,le bateau prend une allure pas très confortable à la gite ,je serre le vent c’est pas bon je ralenti et dérive .Il faut que je me rende à l’évidence pour Naxos c’est râpé ;un peu plus bas il y a Amorgos pourquoi pas.

A ce petit jeu je me retrouve après une nav épuisante à Ios.

Avec le souvenir d’avoir l’an passé avoir eu du mal à me mettre cul au quai .Il est interdit de mouiller dans la baie pour ne pas gêner le ferry je tente le coup dans un angle de la plage face au vent je pioche dans deux mètres d’eau et étale la chaine je n’ai pas fini que je me fais siffler par un coast guards qui m’invite par gestes à aller au port.


En fin de compte je me retrouve une vingtaine de milles plus au Sud avec mon entêtement.


Ios dans un environnement de boites de nuit toutes fermées, en pleine après midi rien d’étonnant ; la vie est calme une fois monté visiter la ville qui est beaucoup plus sympa en ce moment sans touriste qu’en saison. C’est les Cyclades bleu et blanc.

Un bateau convoyé vers la Turquie par un skipper Français et ses copains viennent rompre la monotonie .Bateau emballé dans du carton et plastique .Ils se sont fait chahuter depuis l’Italie et dans la nuit le bateau s’était couché .L’équipage est sympas on fait un repas à bord de Matins Bleus ils amènent la nourriture je fournis le liquide résultat la cave en cale sèche au final vers les quatre heures du matin.

Plus qu’à attendre du vent pour remonter, je suis tranquille pour une semaine il n’y en aura pas.

Distraction un film est entrain d’être tourné les acteurs se pèlent entre chaque scène ils sont obligés de reprendre leur place et dans l’attente j’ai pitié de les voir grelotter pour un film qui se passera en pleine chaleur.
Avec l’expérience de ma dernière nav je prends patience .Un des avantages de ne pas avoir de calendrier à tenir .Nouvelle illusion trompée par René qui m’informe que je suis attendu à Skiathos pour le Trois Juin. J’ai le temps mais il ne faut pas que je traine à la première occasion il ne me faut pas manquer le créneau qui arrive au bout d’une semaine du Sud pour 36 heures pas violent sur ma zone mais je peux en mettant un coup de moteur m’accrocher aux barbules du fichier Grib qui sont un peu plus haut et prometteuses.

Je fais mes formalités chez les coast guards .Sympas et pas cher. Départ avec le levé du jour pétole = moteur direction le Nord au bout de deux heures de nav un frisson de vent me fait gagner un petit nœud en mettant le génois seul .Je trouve un petit vent porteur après Dhespotico, le moteur est au repos jusqu’à Siros ou le vent me lâche complètement .Ca me permet de découvrir ce coté de l’ile qui est plein d’abris enfin par vent du Sud.

Grande émotion mon moulinet qui part le fil se dévide je sers le frein la bête doit être énorme toute la bobine se vide le bateau au ralenti je lutte centimètre par centimètre. La prise reste dans l’axe du bateau finalement après une demi heure d’un combat acharné je peux remonter à bord une superbe bâche en plastique, cette année j’aurai participé activement à la dépollution de la mer Egée entre les morceaux de filet et les bouts de plastique de tout genre.

Je progresse vers, Andros le vent revient de Sud Est en puissance, la nuit arrive. Sur la cote Nord d’Andros j’ai repéré sur la carte un endroit pour mouiller mais grand dilemme quand je zoome il y a un rocher qui disparait d’une carte à l’autre, par prudence je me détourne sur Gavrion avec sa baie pleine de vase aux fonds incertains ,Il y a de la place sur le quai je prépare le bateau et recule je suis parti de très loin finalement avec sa vitesse il devient manœuvrant malgré ce vent de travers ,sur le quai je passe mon crochet sur un anneau (crochet au bout d’une ancienne écoute que je fixe au bout de la gaffe ca me permet de pouvoir avoir un bout au quai en provisoire et de tenir le bateau) un type vient me prendre les aussières en moins de deux je suis pile poil même pas besoin de descendre à terre.

Dans la nuit il pleut au matin le temps est tout gris le vent du Sud froid je pars sans être descendu à terre. Un mille à faire face au vent le bateau a du mal à tailler la route dans la houle dès que je peux je met la trinquette qui l’aide puis au fur et à mesure que je contourne la pointe d’Andros je finis sous génois seul avec le vent en plein cul la vitesse est confortable pas trop rouleur ,le soleil revient.

C’est la route des cargos il y en a mais pas de problème .Direction la pointe Sud Est d’Evia elle est débordée par un ilot je choisis de passer entre c’est ma route, il y a du fond heureusement sur un quart de mille je me retrouve dans des déferlantes que je voyais de loin sans m’imaginer qu’elles étaient si grosses ca ne dure pas longtemps et derrière le calme plus de houle la mer est presque plate.

Choix pour moi, d’un coté Skiros que je ne connais pas ou Kimi sur Evia je suis en zone inconnue .Je laisse le choix au vent qui me laisse en plan entre les deux destinations possibles je choisi celle qui me semble la plus prometteuse vers Kimi ou j’arrive de nuit encore, je mouille au milieu du port dans la zone autorisée. Nuit paisible pas une vaguelette ne viendra troubler mon sommeil. Au réveil déception un port anciennement industriel sans charme sans envie de faire un tour à terre.

 

Quarante milles pour arriver à Skopélos avant ce soir après la météo se remet au Nord pour le moment pas de vent je traine un peu vers dix heure un petit frisson ride le port il ne m’en faut pas plus pour partir ,le petit frisson s’enhardi si bien que je n’ai plus besoin du moteur je suis au pré bon plein une allure qui change et que Matins bleus aime Génois, trinquette ,foc au milieu et gv le tout sur une mer plate que du bonheur avec 12 nœuds de vent. Au passage je peux admirer la cote Est d’Evia Un désert avec des falaises qui descendent direct dans la mer ; très joli ! Mais pas praticable par vent du Nord.

Le vent forcis et m’oblige à réduire, je suis à quinze milles de Skopélos la visibilité n’est pas bonne rien devant il me faut attendre d’être très proche pour voir ma destination .Eole fait des caprices il me lâche pour revenir aussitôt de l’autre coté pour un bref moment le temps de changer d’amure et revirer proche du but. Je suis au niveau de Panormos je finis au moteur vers Klima. Le micro port est presque plein 4 bateaux déjà d’installés, je retrouve ma place d’il y a deux ans maintenant. Andy arrive, les retrouvailles, je deviens bucheron elle a du bois à ranger pour cette hiver.


mardi 10 mai 2011

Monemvasia à Milos.

Le vent s'essouffle momentanément pour deux jours, maintenant pour moi suivant mes intentions je remonte dans le Nord en passant par Milos qui me tend les bras.
La météo ne me laisse pas d'illusions c'est demain matin ou attendre encore quatre jours.

De 20 à 25 Nd en naviguant à  50/60° du vent ça peut le faire .Sept heure du matin pain frais ,légumes achetés me voilà dans les starting block ,tout le monde s'en va.pour la flottille au moteur plus au Nord pour moi l'Est la mer est bien formée difficile de donner de la puissance au bateau et de rester confortable donc de la toile qui le fait gîter mais passer dans les creux.Le temps doit se calmer au fur et à mesure de la progression .L'allure est bonne sous pilote . Belle traversée qui me fait remettre de la toile pour remonter un peu plus Nord  puisque le vent doit faire la même chose en fin de compte il me lâchera complètement dans les derniers Milles pour finir au moteur . Arrivée au Port d'Adamas je devine le quai mais je préfère me mettre au mouillage s'est plus simple. 
Réveil ,je suis dans les Cyclades j'ai quitté le jardin botanique pour l'expo minéralogique sur fond blanc bleu des bâtisses.Place au quai non Free eau edf 10€ ok pas de marchandage.
Visite de la ville bof.Un bus sur la place je monte dedans direction la ville dans haut la "Chora" ,blanc bleu aussi ,vue sur le lointain .Un fou qui monte en plein soleil au "Castro" pour un tour d'horizon.
Au pied de la montée une taverne me tend ses accoudoirs sur le chemin du retour à peine installé que voilà mon bus qui revient.Retour au bateau.Des Français viennent d'accoster ils sont de Vannes.
La météo me laisse perplexe j'aimerai faire le tour de l'ile pour y voir justement toutes ses falaises de toutes les couleurs si c'est pour me retrouver sous les rafales et à un milles de la cote il n'y a pas trop d'intérêts.
retour à la vie normale les magasins sont ouverts on est Lundi .Le super marcket  pour les yaourts me fait tomber de haut plus de quatre Euros pour trois pots ,je me rabat sur un saucisson onze euros je pense que c'est le kilo ben non c'est le morceau de 340 g.Au revoir m'sieurd'ames!!!
Autant important que la météo le cours du saucisson me fait prendre la décision d'un départ rapide.Je règle mon dù chez les Coasts guards et large les amarres.
La sortie du goulet se fait au pré le vent régulier ,puis je me retrouve travers pour la descente à l'Ouest vent arrière sur la final ,puis de nouveau travers après empannage au bout de Milos.Petite navigation le long de la cote plus que plaisante me laissant découvrir les facéties de la nature de ses terres de toutes les couleurs qui surgissent de la carapaces de laves .Je ne suis pas connaisseurs mais le spectacle est splendide . Stressé par la météo j'ai le regret de ne pas faire de halte il y a des criques ou s'ouvrent des grottes marines ,des effondrement de pans de la falaise avec des ocres de toutes les couleurs. C'est beau,çà c'est le Nord Ouest ;alors le Sud Ouest je vous dis pas surtout que là j'ai pu faire du lèche cailloux ,un régal.
Maintenant je suis dans une petite baie de chaque coté des falaises ocre rouge et 25nd de vent de Nord l'ancre à bien piochée .
La suite prochaine accalmie pour le Nord c'est pas demain.

vendredi 6 mai 2011

Depuis Monemvasia.

Les copains m'ont donné deux cent films ce qui explique en partie mon silence.
Ce n'est pas que je n'ai pas eu l'intention d'écrire je l'ai fait en désordre.Des brouillons que je pensais avoir publié mais disons que je n'y suis pour rien ,c'est de la faute à...à ....à  aux connections internet sur c'est ça.
Je profite d'une escale à Monemvasia pour essayer de le faire.

Donc Antoine est venu nous rejoindre à Kalkis pour une semaine c'est court il reprend son avion à Athénes pourquoi ne pas le rapprocher en descendant le long d'Evia . Le vent n'est pas très favorable ne  permettant pour le soir qu'un mouillage devant Erétria.Puis une route qui s'arrêtera à Aliveron pour cause de vent dans le nez ,suivi d'une escale  à Panaya lieu connu et une rando sur les hauteurs.La semaine est déjà pas mal entamée.Par sécurité le vent étant des notre; grande étape vers Lavrion .
Arrivée avec du vent ,une place nous tend les bras devant un cata et un bateau à moteur juste ce qu'il faut pour ce mettre le long du quai .Petit tour en ville repérage de l'arrêt de bus qui dèssert l'aéroport ,terrasse avenante ,retour au bateau .Un type vient nous voir on prend trop de place en long il aurait fallu se mettre sur ancre perpendiculaire au quai "si un bateau arrive" .Si un bateau arrive il y a d'autres places, Le malaise s'installe Andy part aux renseignements résultat il faut changer de place demain pour aller en face sur le quai payant de la ville.
Le lendemain on accompagne Antoine à son bus et l'on commence nos démarches administrative ,le bureau qui gère les place est fermé donc direction les coasts guarde pour régulariser la liste d'équipage.Pour eux l'endroit où nous sommes ne pose pas de problème du moment que l'on est pas dans le port de commerce.
Neuf heure le bureau est ouvert bon accueil une place juste en face sur pendille vent de travers.
Tarifs 25€ + edf+eau+tva = houlalà je suis pas habitué à cà.Négociations sous la traduction horrifiée d'Andy,une misère de gagnée . Changement de place avec difficultés Une fois installé un bateau entre dans le port et s'installe où on était.Je commence à sentir mon calme s'en aller.Restons Zen.
Je devais attendre une météo pour remonter vers Kalkis pour rapprocher Andy de son véhicule le prix à débourser me fait changer mes plans ,Andy va chercher sa voiture en bus charge ses affaires et remonte vers Skopélos .
Pour moi je quitte le port vers le Sud en direction de Poros reprenant mes navs.en solitaire.Belle traversée vent trois quart arrière me faisant filer à bonne allure.Poros belle escale même pendant Pâques Grand jour ici.Beaucoup de monde les vacances en sont la cause ,un coup de meltem mais dans le mouillage ca tient les rafales sont toujours impressionnantes je n'arrive pas à m'y habituer surtout qu'elles sont amplifiées par l'éolienne.J'y reste quatre jours avec en prime à la remontée de l'ancre un filet enfouie dans la vase.
Pour moi la suite direction Hydra ,en passant devant le port et devant la flotte au mouillage je poursuis ma route en direction d'Ermioni le quai que Swing m'avait indiqué est occupé et derrière je n'ose pas m'y mettre par peur de manque de fond.Je fais le tour du cap pour voir vers le port comment çà se présente ,il y a une houle jusque dans l'intérieur du port minuscule et dehors çà remue de trop.Reste plus que de traverser la baie pour trouver un endroit plus calme ;que je trouve vers un bouquet d'arbres en suivant les conseils d'anciens "où il ya de grands arbres ça veut dire que le vent est moins fort"
La nuit est paisible, le lendemain dans le coin où je suis ,le vent me semble favorable pour retourner voir Hydra ;en sortant de mon trou le vent n'est pas comme dans mon refuge je suis obligé de faire du pré se qui me fais bouchonner ,je prend une allure qui me dirige vers le Sud dans la petite baie de Molos .J'y suis à l'abri,dans un endroit agréable devant un ex monastère transformé en résidence de luxe.aucune route ne dessert l'endroit de toute façon sur Hydra il n'y a pas de voiture.Enfin j'ai de bonnes espadrilles,un pêcheur me montre le départ d'un sentier je n'ai qu'à le suivre.Cà grimpe ensuite quelques chévreries sans occupantes et dix kilomètre plus loin la boulangerie avec le port toujours aussi bondé ,pas de regrets .Belle balade retour avant la nuit.Je suis content de retrouver le bateau dans son mouillage à l'extérieur les rafales passent ;elles ne serront pas pour nous cette nuit.
La météo va encore faire des siennes il me faut un abri .Porto Kelli me semble tout indiqué je fais route vers lui dés le petit matin y arrive, sans encombre ,sous génois seul.une place viens de se libérer sur le quai,Matins Bleus veut bien y aller sans ennuis directement les amarres sont passées aux voisins et voilà plus qu'à attendre.Supérette à coté, laverie pour le linge qui commençait à s'entasser,boucher manchot (je n'ai pas osé lui demander si c'était un accident du travail) la viande était bonne.
L'abri est bon je n'ai rien senti où il n'y a rien eu toujours est il que trois jours aprés j'ai envie de changer de lieu, pas bien loin à Spétsai à peine cinq milles.
Dans l'entrée du port je reconnais Swing il y a une place pas trés loin je suis entrain de manoeuvrer Lionel vient me chercher mon bout pour le porter à terre ,ils m'ont vu arriver depuis la ville et sont revenus pour m'aider du coup l'affaire est rondement menée avec apéro et repas à la clef.Je suis au mouillage avec un bout à terre à vingt mètres du bord.Ballade dans la ville qui est assez cossue .
C'est agréable de se retrouver en attendant une météo favorable pour continuer la route,pour eux ils remontent vers Hydra et le Lidl de Galata avant de traverser les Cyclades.Pour moi ;je vise Monemvasia.
Au bout de trois jours le signal est donné ,ils font route directe vers leur destination pour moi il me faut tirer un bord pour pouvoir descendre en évitant l'Ile de Niarkos (c'est le proprio).Je fais une belle nav avec tout dehors ca fait plaisir mais ce fut bref le vent à commencé à monter me faisant affaler le Fischerman puis réduire le génois prendre les ris dans la GV et dans le foc du milieu avant de le descendre à son tour . C'est avec les ris de pris et sous trinquette que je suis arrivé à Kiparissi .Dans la baie le calme mais alors les rafales comme des coups de points; entrain de manoeuvrer pour me mettre cul au quai l'ancre dans l'eau avec plus de trente mètres de chaînes ,le bateau se couche sous 45 Noeuds de vent et viens se mettre bout au vent.Un calme je remonte la chaîne ,nouvelle rafale qui me fait partir vers une ligne de filet je tente de m'en écarter au moteur pas assez de puissance plutôt que de me prendre le bout dans l'hélice je me laisse dériver le filet et dans la quille je le vois défiler en dessous il passe reste le bout avec le floteur qui se coince dans une anode j'arrive à le remonter et le couper ouf!de rafale en rafale je quitte l'endroit pour aller me mettre au quai de la ville ou se trouve un cata d'un coté et un voilier de l'autre je prépare le bateau pour accoster devant le voilier.
La manoeuvre serait simple sans ce vent qui change de place sans arrêt enfin j'y suis avec l'aide des occupants du cata et un coup de gniole de bien venue des Suédois du voilier .Le site est grandiose des montagnes qui descendent à pic un village charmant tout pour oublier le stress de l'approche et en profiter pour une bonne balade.A terre il fait chaud le schort est resorti se qui ne m'empêche pas de me retrouver sur un sentier de chêvres les cuisses lacérées par les épines ,c'est tellement beau que je ne m'en aperçoie même pas.Je rencontre un Papy qui veut me montrer absolument le chemin pour le retour me croyant sans doute perdu ,si bien que je me retrouve dans un village sur la route .Un désert personne toutes les maisons fermées ,je cueille une orange un délice .Un peu plus loin un autre oranger avec les fruits qui sont à portés de main personne je m'en cueille un dizaine content de ma provision je m'en mange une .Pouha !!affreuse plus amére qu'un citron.
Retour au bateau les rafales se sont calmées laissant la place à une houle qui vient contre le vent,faisant jouer le bateau toutes la nuit sur ses amarres résultat nuit presque blanche .
Au matin pas question de rester ici ,Monemvassia à Quinze milles même au moteur puisqu'il n'y plus de vent.
Départ avec les Suédois le cata est déjà parti.Leur bateau est plus rapide il me largue au moteur.Un peu de vent arrive de l'arriére je gagne un demi noeud.Le paysage est beau de grandes falaises désertes.Sur la route un port recommandé par le guide, pourquoi pas? bon abri total Ieraka sur la carte cà y ressemble je fais le détour en approchant je me retrouve au pré je suis cueilli par des rafales dans l'entrée alors que dehors il n'y a pas de vent .Comme abri total il peut se le mettre où il veut l'auteur du guide.
Demi tour je reprend ma route devant moi un grand calme mauvais signe plus de vent je met le moteur .je sais pas si c'est le démareur qui en ai la cause je me retrouve avec Vingt noeuds  dans les narines .Au pré je double le cap Kremmidhi qui me laisse voir ma destination qui s'éloigne de ma route il faut tirer un bord je dépasse le rocher de Monemvassia .je fais mon virement au départ la route est bonne puis à vouloir trop serrer le vent je dérive . J'abandonne pour aller dans Ormos Kremmidhi bien à l'abri j'y passe une nuit réparatrice dans un joli site.
Au matin  le calme est revenu sans se presser le vent me pousse dans la direction du but de ma venue à Cinq milles le temps est favorable pour faire des photos et j'en profite ,(Quand il y a des bourasques je ne pense pas à faire des photos ).
Un coup de vent du Nord est annoncé le port est petit deux voilier occupent la place et le long du ponton je risque d'être plaqué dessus . Dehors je repére un endroit au pied du rocher devant la station essence un petit débarquadére devant un hotel (des arbres) je fais mon approche il n'y a pas de vent premier passage les sondes sont bonnes j'ai de la place du premier coup je passe mon crochet dans un anneau l'ancre a bien filée.je suis pret pour la visite du rocher.Magnifiquement bien restauré je monte jusqu'en haut au milieu des fleurs .
Une bonne nuit ,avec au réveil de voir que pendant la nuit toute une flotille de bateaux avait mouillé dans la baie . Le vent est arrivé ,il était prévu .Le ballet des ancres qui dérappent à commencé. je semble être le mieux abrité effectivement de chaque coté de l'endroit où je me trouve il y a des rafales dont pour le moment je suis épargnée si bien que les malheureux qui ont leurs ancre à remonter viennent la piocher autour de moi ,me privant d'une éventualité de sortie au cas ou la houle viendrai à me réduire les fonds.Je suis cul au débarquadére avec des bouts qui m'en éloignent d'une quinzaine de mêtres me donnant une sonde de 2,70
Un métre de réserve seulement.
Voilà où j'en suis actuellement j'ai fais une photo d'une rafale ,je viens de redresser l'annexe qui s'était retourner ,j'ai même récupéré les rames ,je me suis fait une ratatouille.Il y en a pour deux jours encore .Aprés j'ose plus y penser.


Kalkis hivernage

Arrêté cette année la navigation de bonne heure a été un choix dur à prendre . Il me restait un bon mois de beau temps pour aller prospecter plus au Nord un endroit favorable pour l'hivernage.Pas trop loin de Skopélos.
Ici à Kalkis je bénéficie d'un emplacement bien abrité, dans une ville importante ,des gens sympas autour de moi.
Seul hic!
Mon élocution aucun progrès .Beaucoup d'atouts  ont motivé ma décision .Sur internet j'étais entré en contact avec des personnes qui connaissaient la règion avec pour moi un chantier dans le quel je pourrai faire mon carénage au Sud de Kalkis donc aucune raison de remonter plus au Nord.
Bien calé j'ai donc commencé à désarmer le bateau .Avec tout ce que comporte ce travail.
Ensuite bien inséré dans le paysage j'ai pu faire ma petite  virée vers Skopélos et en suit revenu comme raconté dans un message précèdent  .
J'ai refais un autre séjour à Skopélos ,je suis revenu avec Andy .Puis les amis  avec qui j'avais fait connaissance sur internet nous on rejoint .Couple sympathique accompagné de leur ambassadeur Tallio le chien .Contacts chaleureux qui présagèrent d'un hiver agréable.Et de fait soirée entrecoupée d'apéros les journées ont filé comme l'éclair .Puis aprés les "Trolliens" sont arrivé les "Scandalum"autre couple de Français également trés chaleureux.Ambiance au beau fixe pour un retour en France laissant le bateau dans un endroit sûre entre de bonnes mains.
Randos , grattage des points de rouille et préparation pour une couche (4) de peinture saine occupations.
Voilà le retour et  ses joies. En attendant une fenêtre météo pour le carrénage.
Cette année l'hiver à été plus rigoureux que l'an passé.

dimanche 24 avril 2011

Dèpart 2011



Hou le fainéant. L’hiver je suis peu bavard .Le froid pourtant ici, il est supportable bien que cette année j’ai pu constater une nette différence ,froid ,pluie et neige même en bordure de cote .Bon pour ceux qui vantent le climat de la Grèce. J’étais moins fier quand j’annonçais le score du thermomètre un petit 10° contre un 26° en France. Donc si je n’ai pas été bavard c’est que de taper sur l’ordi avec des moufles c’était pas facile ; déjà sans !

De retour de France à Noel ,quelques jours à Skopélos et à nouveau Kalkis où je retrouve le bateau guettant la météo pour finir la peinture de pont et programmer le carénage que j’ai reculé par deux fois je sens venir un créneaux météo.

A quinze milles le chantier avec un rendez vous ferme pour le 6 mars j’y arrive sous la pluie et dans la brume ,le bateau est sorti et calé ; l’humidité générale facilite le coup de karcher ,me laissant perplexe devant la situation que je découvre.
 Les couches d’epoxy passées en Tunisie dans de mauvaise conditions sot entrain de partir ou ont déjà disparues dans certains endroits .Devant cette situation il me faut tout refaire mettre à nu le métal et repasser l’époxy ; frais et travail imprévus . Je négocie un tarif avec le chantier pour un ponçage de la coque et passage de la première couche . Affaire conclue il ne me reste qu’à faire le travail prévu en harmonie avec le Pakistanais qui officie. Le travail se fait dans les règles comme prévu morceau par morceau , ponçage le matin si le temps le permet et peinture à 14h. J’ai réussi à avoir un bon prix sur la peinture bien que se ne soit pas donné justifiant la venu du représentant de la marque sur le chantier pour photo des pots ,le produit est bon ,pas tombé du camion, il semblerait que le conditionnement n’est pas pour les particuliers Consultation sur le Net je retrouve les références ; tout baigne.



Un petit galop d’essai pour descendre le long d’Evia sous un soleil faisant fondre la neige des sommets mais réservant une fraicheur dés quatre heure de l’après midi . Enfin la découverte de petits mouillages avec des amis sortis du chantier avant nous et séparation devant les conditions météo supérieures à l’acceptation d’Andy qui à bien voulu m’accompagner .Après deux trois ballades retour sur Alkida pour y accueillir Antoine vieil ami de Paris.
Il est là pour une semaine c’est court pour envisager de grands périples , mais un petit programme de redescente au Sud vers Athénes est envisageable.
Départ vers le Sud La baie de Boufalo est bien tentante mais il faut reprendre les habitudes d’Eole qui nous lâche vers Oropos nous permettant de nous trainer à Erétria pour y passer la nuit devant l’Ile du Rêve ; rêve bercé par le vas et viens des ferries. Mais premier mouillage sur une mer d’huile.
Le vent veut bien revenir vers les midis le lendemain on en profite pour tirer des bords vers Panayia et les calamars farcis au fromage typiquement Grec ,la patronne est des Seychelles.



lundi 10 janvier 2011

C'est quand même l'hiver le tee-shirt a été remplacer par un sweat et le d jean remplace le short .j'en profite pour me perfectionner en Anglais mais je crois que s'est mission impossible d'autant que autour de moi se créer un rempart de bonnes volontés prés à m'épauler qui me mâche le travail. D'un coté Andy qui me dégote le menuisier le plus cher d'Europe grâce à ses compétences linguistique et les amis de la marinas qui m'aplanissent les angles donc l'ambiance est bonne .Reste plus qu'à me créer des complications afin de me prouver que la vie est belle.
Difficile, la vie se partage entre ne rien faire et farniente un peu de randonnée pour dérouiller les muscles.
Et bien évidement les erreurs topographiques .
En voilà une:
Un Dimanche muni de la carte de détail afin de sécuriser et choisir notre parcours nous voici Andy et moi au départ d'une boucle d'environ une dizaine de kilomètres trés beau panorama.Parcours balisé sans problème jusqu'au premier embranchement un écriteau en langage du pays disant que d'un coté c'est par là et de l'autre par ici.
Sans contestation d'aucune part je choisi par là (à gauche).le chemin nous fait découvrir de trés belle vue sur les sommets d'Eubée.
Mais! au bout de quelques temps un doute s'installe ,on devrait trouver un autre embranchement aprés une montée assez raide. Pour le moment ca fait une bonne heure que l'on marche sur un sentier pratiquement horizontal. De toute façon on doit contourner une montagne et sur notre droite il y en a une.                        
En bas dans la vallée une nouvelle route elle n'est pas sur la carte qu'à celà ne tienne le sentier devient un peu confus et les dernières marques nous lâchent prés d'une source.Orientation ,boussole pas de doute il faut aller par là un peu à droite parce que complètement à droite on tape dans la falaise.Finalement on débouche sur une nouvelle piste (elle n'est pas sur la carte non plus).L'azimut est bon s'est par là on suit la piste tout est nouveau il n'y a rien qui ressemble à la carte.Sauf l'azimut et la montagne qu'il faut contourner .Un peu de tension se fait ressentir et les demandes de concertation sont de plus en plus présentes.L'azimut et dame boussole indiquent un chemin plus proche du sommet de la montagne avec du mal je convaint ma troupe.Un sentier dans de la roche calcaire trés rébarbatif et assez long nous fait rejoindre une piste que l'on suit jusqu'à son terme une bergerie.Je crois que l'on a fait une erreur quelque part , maintenant il faut tourner le dos à l'azimut .Et la seul piste qui reste descend  comme le jour.De toute façon au point où on en est il faut plus  que  chercher un endroit civilisé et on marche .On suit la piste encore et encore ,un carrefour au loin deux antennes ,c 'est par là! il fait presque nuit encore dix kilométres .
Rébellion mon autorité  est bafouée je n'ai plus qu'a m'incliner .
Pan Pan des coups de fusils dans la direction où je voulais aller raison de plus pour y tourner le dos grande discussion devant la carte que l'on a du mal à voir.
Bof enfin on est sur une piste qui descend vers je ne sais où et pour je ne sais combien de temps.
Un bruit de voiture nous arrive de l’arrière puis les phares et les cris des chiens s'est rassurant on est pas tout seul .Andy fait du stoppe ca marche vu l'heure tardive s'est plus du stoppe, s'est de l'assistance à personnes en danger les chasseurs auteurs des Pan Pan précédent nous invitent à prendre place entre les dogs et les guns si on veut bien.Sinon s'est six kilométres jusqu'à la route et autant jusqu'aux premiéres maisons le village est un peu plus loin .Pas de chichi deux fusils entre nous le sourire revient et le 4X4 redémarre en cahotant les chiens sont dans des caisses ils nous gueulent dessus.Même en voiture la route est longue d'autant que nos amis font une petite halte pour aller taquiner le lapin au projecteur.
Premiére maison un de nos compagnons descend rècupére son matériel et son chien.
Arrivée au village devant la taverne ,il est huit heure du soir on veut offrir un verre à nos sauveurs non non ils ne veulent pas ils nous présentent à l'aubergiste qui informe Andy pour trouver une chambre à l’hôtel du coin.
On s'installe à table pour boire un coup un de nos chasseurs nous rejoint ,puis celui que l'on avait laissé plus tôt enfin ils sont tous là et ils commandent pour nous le repas.Essai de discussion pour moi ;échange avec Andy la soirée se fait gaie et bien arrosée côtelettes ,champignons ,galettes et je ne sais plus quoi.
A un moment Andy va retenir la chambre pour la nuit elle revient catastrophée 90€ ;ils sont fous nos amis aussi ,scandale grande discussion ils vont nous accompagner aprés le repas chez un de leur copain qui nous fait la nuit à moitié moins chère en bord de mer en plus .Reprendre la voiture est assez inquiétant aprés le septième litres de vin. Enfin suivons notre destin une chambre à 45 € en bord de mer ou une autre à l'hôpital .....gratuite.
On dormira au bord de mer .
Autocar du lendemain sans problème et retour au bateau .A Dimanche prochain pour une autre randonnée?