Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 11 juin 2013


Komkapi le port de pêche.

Le guide dit qu’il est peu probable de trouver une place dans le port de pêche, marché aux poissons d’Istanbul.

 
 
 
Finalement, je suis invité à me mettre à couple d’un chalutier un peu calamiteux, l’invitation y va du cœur je ne peux refuser. Un pare battage pour me protéger du pneu de camion. Les autres pour faire bonne figure.

 
 
Descente à terre. Une fois passé la halle aux poisons fermée en journée je retrouve une grande avenue qu’il me faut enjamber sur une passerelle, ensuite traverser la voie ferrée par un passage souterrain et me retrouver en ville.

Après avoir quitté les quartiers rupins du Bosphore je fais un grand pas dans les conditions humaines.

Ici je suis dans du Zola.

Je ne sais plus où je suis Afrique, Asie, Europe oui géographiquement. Les rues sont grouillantes vivantes. Ca ressemble à Palerme .Il y a de tout.

 
J’aime les quartiers populaires, il y a la vraie vie.

Une boulangerie me rappelle  pourquoi je suis venu, le pain entrain de sortir du four .Hum !

Je fais mes emplettes et retourne mettre au frais mes achats.

Le quai est bien gardé un chien Pitt bull de la taille d’un Danois monte la garde.

Mes intentions de me faire une sortie nocturne sont remises à plus tard, je dois l’avouer j’ai la trouille d’affronter le clebs. Et puis en soirée, ca cri, ca chante, ca pétarade, c’est trop pour moi.

Je me régale avec mon pain et une boite de pâté.

Plus tard j’apprendrai que l’ambiance nocturne n’était pas se que je croyais, mais plutôt une manif.

Dans la nuit le marché aux poisons s’anime. Pas de mouvement de bateaux mais plus celui de camions qui alimentent le marché.

Au matin un peu de vent me décide à interrompre ma contemplation des cormorans s’ébattant avec ravissement dans la couche de fuel. Heureux ils plongent laissant en surface un cercle multicolore.

Ils réapparaissent un peu plus loin, luisant tel un arc en ciel, remerciant sans doute la providence d’avoir mis à leur portée ce baume bénéfique qui imperméabilise leurs plumages.

A mon tour de le fendre et de laisser un sillage irisé.

Je vogue en direction des Iles des Princes. Petit archipel proche d’Istanbul.

Changement de décors, ici la destination préférée des Stambouliotes.

Un va et vient de ferries. Qui fond danser Matins Bleus. J’observe depuis la terrasse du resto qui m’a embarqué presque de force. A peine pointé l’étrave du bateau dans la zone que je suis pris d’assaut par  des zodiacs qui m’invite à les suivre j’en choisi un bardé d’un truc officiel rouge en fait une pub Yamaha. Il me saucissonne à un corps mort et je suis invité à le suivre dans son bateau jusqu’en terrasse.

«  Doucement, combien ca coute « 

 «  Pas cher « 

 «M ais encore ? »

« 30lyras le repas « 

Calcul, bon je me laisse faire.

Je veux voir le menu, parce qu’il me propose des trucs que je ne comprends pas. A houais quand même !

Ca sent l’arnaque, bon j’y suis allons y.

Je veux ce truc à 10 L  genre sardine grillée

« Désolé y a plus »

Bon et ca 20 l il ya

« Yes sœur »

Dring « combien la bière » 8L ben dit donc il se mouche pas avec le coude.

Ok. Non pas Ok devant la taille Small de la bouteille.

J’en veux pas, il la recapsule.Ben voyons.

Je mange mes deux poissons sous l'oeil plein d'amour d'une mouette, paye et vais me faire un avitaillement en ville, il y a de tout aux prix touristes de luxe.

Retour au bateau je change de place et vais m’accrocher plus loin, les zodiacs rappliquent.

Ca y est j’ai déjà donné. Après je suis tranquille pour la nuit.

Le vent du soir vient me bercer. Pourquoi ce vent qui doit souffler dans la journée arrive t il la nuit. ?

Pas de vent au réveil ni dans la matinée. Je change de place pour aller voir en face sur une autre ile si c’est mieux.

Tient un ponton à partager avec la vedette des autorités .Peut être que ? Je m’en approche un garde cote passe la tête, Je lui fais signe si c’est possible que je me mette derrière .Ok, J’ai le droit.

Je m’écarte un peu et prépare le bateau .Reviens accueilli par un type qui me regarde passer mes aussières. Une fois fini il me montre un carnet à souche avec un ticket 60L .Grand sourire de ma part. Je détache mes amarres et lui  dis au revoir. Je mouille à 30 mètres de lui.

Puis comme j’en ai marre de l’ambiance. Je parts vers Essenkoy  où je sais que  je vais payer 20 L avec l’eau et l’électricité. Rencontrer un type sympa.

Navigation au moteur accompagné par les dauphins tout l’après midi.

Je suis déçu de cette image et de ces relations  ou tu représentes avant tout une source de fric.

Cela doit être un principe, des iles aux princes ?

Ce n’est pas une généralité j’ai rencontré ailleurs  des gens charmants, serviables et désintéressés.

Quel va être mon ressenti pour la suite ?

Ca vous fait envie une photo comme çà..........................Moi aussi je l'ai piquée sur le web;HiHi

 

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