Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 18 juin 2013

Küçükküyu

Après la pluie le beau temps, enfin presque, des nuages à grains se baladent encore.
Surement de la faute aux orages de la nuit ,la météo est toute molle les 15 /20nds sont restés au lit.
Je me dandine avec maxi 10nds vent arrière les voiles portent dans les risées le courant m’emmène plus que le vent.

Finalement dans les dernières heures de nav le vent arrive, je n’irai pas à Canakkale comme je l’avais espéré, mais je me fais une halte à Gelibolu; après avoir tenté de m’installer dans le port minuscule,
l’entrée doit faire moins de dix mètres de large, dans les remous des ferries.Le port est entouré de restos et plein de barques de pêches avec des bouts qui vont dans tout les sens,demi tour immédiat. 
Une baie un peu plus loin a fait mon affaire, me laissant perplexe devant un gros orage qui arrive, chance il  passe sur les hauteurs épargnant le mouillage.Quelques rafales pour tester la tenue de l'ancre et il poursuit son chemin.
Lendemain direction Canakkale où j’arrive en début d’après midi, mouillage devant la marina, sieste et petit tour en ville pour quelques denrées pour la suite.
La ville est plaisante,







quelques manifestants font du setting.







Le bord de mer est bordé de monuments variés.








En ville des enseignes connues

Retour à bord avec un peu d’appréhensions le moteur de l’annexe a calé dans le port en arrivant pourvu qu’il me ramène au bateau contre le vent. Ben oui il l’a fait, le mignon, sinon il m’aurait entendu le bougre.
Départ pas trop matinal pour un mouillage sur Bozcada.
Un peu de vent plus le courant me font faire des pointes à plus de huit nœuds, je ne cherche pas les bords, je suis en plein milieu du chenal, d’accord ce n’est pas bien, dès qu’un gros arrive je me mets parallèle à lui le temps qu’il passe.
Le final des Dardanelles est avalé en moins de deux, le mouillage prévu à porté d’un coup de fusil.
Je suis joueur ,je continus ,je double, direction Babakalé le vent m’accompagne ,un rêve de nav .



Babakalé, joli port dans un village qui essaie d’être accueillant, les gens sont gentils, présents pour prendre tes amarres,





la ville est « pittoresque »  un peu détruite abandonnée.






Les femmes ont une taverne resto avec stand artisanal local, conserves, tissage etc.







Maintenant je suis à Küçükkuyu, pourquoi ? Parce que le nom m’a plu. Vingt cinq milles à l’Est de Babakalè.




J’ai longé la cote qui est très jolie, un peu abimée par des villages de vacances à l’architecture pas très heureuses. Mais il y a moins de béton que sur la Cote d’Azur.

Küçükküyu est un port  de pêche faisant suite à une grande plage de sable assez touristique, j’ai envie d’y faire une pause si la météo le permet.Il y a de tout pour faire les courses.

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