Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 16 juin 2015

Vive la vie.Néa peramos


Après Thassos.

Néa Péramos pas très loin en face ,un petit coup de thermique pour partir ,plus rien au milieu et le thermique de l’arrivée dans le nez.

Néa Péramos une grande baie offrant des mouillages face à des plages, dans un coin un quai plein de chalutiers et un ponton relié à rien pour  les bateaux de passage ,occupé aussi par quelques bateaux ventouses donc 4 places de disponibles.

Thassos
Il y a un chantier assez bien équipé.

Pourvu  en vivres je n’ai pas besoin d’aller à terre,

Moi qui cherchais des moules à Porto Lagos ,ici que n’ai qu’a me mettre à plat ventre sur le ponton pour les cueillir ,sous le regard et les propos encourageant de mon voisin qui me prédit une bonne chiasse pour le lendemain.

Un régal , par sécurité je me rince les boyaux avec un alcool local.Les prédictions ne se sont pas réalisées.

plates formes au large de Thassos
Je poursuis le lendemain mon périple vers le fond de la baie vers un port vu sur Google héart avec des pontons équipés du confort, mais vide. Amphipolis port.

Un peu de voile et beaucoup de moteur,

La cote est belle une plage immense .

Je suis accompagné par des oiseaux qui se regroupent devant le bateau en permanence.

Le ciel se charge ,un orage arrive ,j’affale tout par sécurité, un rideau de pluie sur la terre qui fini par me rejoindre , la mer fume  pluie et gréle ,ca ne dure pas plus de 10 minutes. Le soleil revient.

J’arrive vers le but  ,il y a des bancs de sable alluvions  du fleuve Strymon j’ai la carte pas de soucis , j’arrive devant le port aucun balisage et un banc de sable affleurant dans le quel il faut trouver la passe à 2m.

J’avance prudemment l’œil sur le sondeur. Le bateau semble s’être arrêté j’ai encore du fond, je recule et je comprends rapidement que je suis dans un filet de pêche qui est entrain  de s’enrouler dans l’hélice. Le moteur cale me voilà pris  dans deux mètres d’eau.

J’arrive à attraper le filet et coupe la partie qui va vers la terre. De l’autre coté je me déhale en remontant le filet sur le bateau, lorsque j’ai tout à bord j’ai gagné un peu de profondeur ,je mets l’ancre, je suis dans la rivière le courant me maintient vers le large. Je coupe le filet.

Et maintenant, je suis en mauvaise posture dans trois mètres d’eau en lisière d’un haut fond ,le bateau bloqué . Pourvu qu’il n’y ait pas d’orage.

Je me mets à l’eau , je vois à peine le bout de mon bras, armé d’un gros couteau  je plonge, j’arrive à voir le filet qui s’est pris dans l’hélice et sur l’arbre deux coups de couteau sans grand effets et je remonte .

Et bien non en faisant le mouvement mes jambes se sont prises dans les lambeaux du filet , je suis bloqué sous la coque et là ca va vite, j’arrive à saisir une anode et me tirer dessus puis le safran que j’empoigne de toutes mes forces le filet se déchire un peu j’ai la tête hors de l’eau ; je me dégage les jambes . Je remonte à bord  ,j’ai peur ,je suis heureux .

Il me faut un bon moment avant de me remettre de mes émotions. Le pire il faut que j’y retourne.

Je m’équipe avec la petite bouteille d’air prévu pour des cas semblables. Je me retrouve haletant sous la coque , je coupe ,je coupe tout se que je peux ,la bouteille se vide avant la fin du travail tellement je suis haletant ,anxieux, tellement j’ai la trouille. Je ressorts . Il faut que je continu ,il y a encore des flotteurs  qui bloquent l’hélice .

Un a un j’arrive à les couper la partie hélice et la partie chaise son séparée, il reste encore des bouts.

L’eau n’est pas salée.

Exténué je remonte à bord un bateau de pêche passe je l’appel, ils connaissent un plongeur ,ils essaient de le joindre ca ne répond pas. Ils ont des trucs à faire au retour ils m’aideront.

Je me fais une pause puis comme le retour des pêcheurs dure , je recommence mes plongeons.

Je fais un essaie moteur marche avant au ralenti , il cale, j’essaie marche arrière il ne cale pas .une grande joie passe en moi. Un coup doucement en marche avant  ca tourne.

Il me faut sortir de la zone pour me mettre en sécurité.

Doucement j’avance ,je teste un peu plus vite le bateau accélère.

Un mouillage dans 8 m devant la plage me voilà plus rassuré.

Un dernier plongeon ,il reste encore des bouts .

Pour ce soir stoppe j’ai froid je suis heureux de pouvoir respirer.

C’est beau les étoiles.

Retour à Néa Péramos vers le chantier . Je prends contact avec un Français de Kavala qui fait du charter et qui participe au site de STW (site de voileux)pour qu’il me trouve un plongeur.

A néa Péramos le chantier me soulève ,une bonne heure pour retirer le bazar.

Je suis remis à l’eau. Un plongeur aurait pu venir par l’intermédiaire de Georges que je ne connais pas mais que je remercie.

Retour vers Thassos Skalla kallirachis petit port récent. Où je dilue dans l’Ouzo l’eau que j’ai bue.

Vivre la vie !!!!

1 commentaire:

  1. Bonjour Philippe,
    Je regarde ton blog de temps en temps et cela me permet de prendre de tes nouvelles.
    Bonne continuation !
    Philippe / SURYA

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