Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

mardi 4 septembre 2012

Rhodes Suite


Rhodes Familly suite.
 
 

 






Philippe le gérant du magasin Albatros en face la nouvelle marina a tenu parole. Il me confirme l’accord de son pote Hurgo tenancier du port que je peux me présenter Vendredi matin à Mandraki.






Bonnes nouvelles je m’empresse de retenir une voiture pour pouvoir accueillir Stéphane  Stéphanie Ophélie et Brice demain soir et de me permettre de faire un avitaillement surtout en liquide.

Je me présente devant le port, il est trop tôt. Il me faut rappeler dans une heure, je suis obligé de me faire un mouillage et de voir le temps passé. Finalement c’est Philippe qui me rappelle Hurgo confiant dans mes compétences linguistiques en compréhension des langues   à préféré un intermédiaire.






J’ai une belle place loin de la chaine mère qui fait peur à tous. Reste à récupérer la voiture. Deux heures de retard ca ne comptent pas ici.

Direction le super market un lidl pour ne pas changer. Un premier chargement pour le liquide et un second pour la nouriture  fraîche direction le frigo du bateau.

La loueuse de voiture m’a parlé de cascades et Springs à l’ombre j’ai du temps je vais voir les cascades avec l’envie et l’idée d’y plonger. Déception  si je retire mes pompes j’aurai de l’eau jusqu’aux chevilles.

Le menu du jour de la taverne me convient malgré l’heure tardive du déjeuner ou précoce du diner.

Je suis servi sous la protection de deux fumigènes pour éloigner les guêpes voraces de mon assiette un duel s’engage  rapidité,  dextérité  pour ne avaler un insecte, finalement j’ai la loi quand je capture deux bestioles et les offre au bucher de mes coupelles fumantes, leurs consœurs par peur de représailles quittent  momentanément les lieux.

Retour  au bateau le Manon des sources locales est présent j’en profite pour faire le plein. Vu qu’à coté de moi la flotte coule à gros bouillon pour alimenter les clims en silence j’ai le droit à un prix en rapport avec le luxe que je représente il me déleste de 1 €.

Direction l’aéroport. L’avion atterrit avec de l’avance, incroyable.

Je récupère mon monde.

Arrivée sur Matins Bleus j’ai l’impression d’être le capitaine du Queens Mary   .Devant l’émerveillement  des enfants.








Installation à bord. Ballade nocturne dans les douves de la vieille ville. Et dodo.

Au matin établissement d’un programme plusieurs possibilités, je dois rendre la place ce matin suivant l’accord passé. Je vais faire les papiers nouvel équipage oblige. Payer le port finalement je peux rester si je veux, bonne nouvelle mais pas trop dans l’attente de mon équipage qui cuit et préfère rejoindre la zone de mouillage et la baignade.

Exécution ! En moins de deux tout le monde se retrouve dans l’eau dans le mouillage devant la plage.








Débarquement pour une petite visite de la ville retour et soirée à bord.







Nuit de réflexions  pour moi sur le choix de la nav. Le plus simple Lindos mais pas le plus joli, Symi joli mais nav aux prés pour y aller.








J’expose mes constatations le choix final est Symi 10 h de nav les enfants font du dériveur et ont une certaine habitude de la gite.









Départ vers Symi un pré pas trop serré sur 8milles pour virer vers la cote Turc puis un bord de 10milles qui nous remmène vers l’aéroport de Rhodes revirement 









le vent nous favorise  nous arrivons dans  Agios Georgios  à l’heure où tout le monde s’en va,















 le lieu est à mon avis un des plus beau de Grèce. Personne n’est déçu









baignade dans de l’eau transparente tout le monde est conquit.









Partie de pêche











Brice attrape son" premierpoissondesavietoutseul"


Début d’après midi  devant la meute des bateaux revenues on quitte les lieux pour trouver une place royale dans la baie de Pédie juste au bout du quai, place que j’avais  déjà  utilisée.














 Le bus passe on attend la fraicheur pour faire la visite de Symi ville en descendant sur la ligne de crête vers les moulins  ascension  du sommet  vue sur l’ile et









 le port toujours magnifique.  

Retour au bateau après un parcours acrobatique du bus conduit de mains de maitre par son driver.

Réveil en fanfare le patron du bateau bus vient nous prévenir qu’un « big boat de l’army «  veut se mettre à quai. Vrai faux je ne sais pas je trainasse avant de devoir m’exécuter devant le mouvement qui s’opère  .La moitié du mouillage est évacué sur la droite puis les coast guard arrivent en vespa sifflet  et grands gestes. Je mouille dans le paquet  .La situation n’est pas terrible des rafales sont présentes depuis  l’aurore. A coté un bateau moteur et devant une cata qui évitent différemment.

Le rafio de guerre arrive à coup de haut parleur il s’y reprend à trois fois enfumant toute la baie.

Il s’agit de celui qui est à Rhodes dont les moteurs tournent en permanence l’U72 .La suite de l’histoire me fera penser qu’il est venu se mettre à l’abri délogeant ceux qui sont présents.
Et comme d'habitude dans les moments d'activités les photos deviennent plus rares.

Le mouillage n’est plus sûr il vaut mieux partir .Le projet  rejoindre Panormitis avec 2 Milles à se faire face au vent. Ou trouver une place dans les mouillages sur la route.

Le premier Saint Georges  plein de goulettes Turcs sur ancre.

Le deuxième 15 m de fond à 10 m de la plage et des rafales.

Le troisième  assez étroit mouillage dans 10 m déjeuner baignade. Mais envie de rejoindre Panormitis.

Et puis les 2 milles face au vent au départ la trinquette aide à passer le premier cap  Faneromini mais il faut remonter sans se faire dépaller sur l’ilot au sud de Symi. Le vent complètement dans le nez la vitesse chute à moins de 1 nœud, demi tour vers les deux mouillages que l’on n’a pas visités le premier un câble électrique sur la carte me dit que je vais trouver une interdiction, le second occupé par un voilier qui en barre le fond ayant porté des aussières de chaque coté. Fond de sable à 10 m je n’ai pas l’habitude de mouiller si profond je n’ai pas le choix je recule comme pour prendre une place de port .Arrivé prés du bord et des rochers Stéphane saute à l’eau avec un bout sur un pare battage et le fixe, la place n’est pas mauvaise il me faudrait rajouter un bout sur la rive opposée mais je vais me heurter à la coopération de l’autre voilier en passant devant lui. On reste un peu contemplatif.

Il vaut mieux partir et essayer de rejoindre la  baie où l’on à manger à midi. A peine sorti de notre trou on est cueilli par le flesch la mer fume. Rhodes est sous le vent  normalement  plus au calme d’après la météo qui commence à dater depuis hier. Sous trinquette en 3 heures on se retrouve à Rhodes, le mouillage habituel  un bateau y est ; il remue beaucoup plus que ceux sous les moulins.

Je mouille donc avec les autres ca bouge beaucoup. Les enfants mangent les parents rendent.

Puis le vent tourne devient Nord il n'est pas trés puissant 20/25nds,mais  les vagues rentrent  directement, la situation de préoccupante devient alarmante. Tout le monde veille. Le vent tourne encore les vagues viennent directement, le bateau enfourne dans les creux  puis l’amortisseur de chaine d’ancre casse, la chaine est en direct sur le taquet. Si l’ancre tient elle doit être coincée dans un rocher.

Et puis à 3h du matin grand bruit qui ne laisse aucun doute le mouillage à cassé.

En trente secondes que d’actions. Moteur, Stéphane le met en route, je suis à la barre devant les cris impuissants des voisins qui voient  Matins Bleus leur arriver dessus   , je reprends le contrôle du bateau et m’écarte d’eux en veillant surtout à ne pas me prendre leur chaine dans mon safran ou hélice. Stéphane me rejoint  je lui confie la barre et la direction à suivre, je vais remonter le mouillage, je ne veux pas draguer d’autre ancre mais au bruit du guideau je ne me fais pas d’illusion il ne me reste qu’un bout de chaine. Et pendant ce temps Stéphanie et les enfants se sont préparées au pire ils ont mis leurs brassières sans panique .J’en suis tout ému.

Maintenant  où aller; mettre en place le mouillage de secours difficile avec les vagues ,bien que un peu protégé derrière le môle des ferries. On passe devant la nouvelle marina, je l’ai visité en plein jour.

Peut  être la solution. Je prépare le bateau avec les parebattages, aussières ; j’explique mon intention il y a le quai sous le môle qui est équipé de bite et d’anneau sans ancre il faut s’amarrer en long.

Demi tour je reprends la barre et fait une entrée prudente, le quai escompté n’est pas praticable la houle  le submerge, deux bateaux sont présents  leurs occupants nous font signe d’accoster vers eux l’endroit est moins remuant toutes mes défenses étant à Bâbord je dois faire demi tour pour présenter le bon coté du bateau enfin les aussières sont envoyées et attrapées  nous voilà au quai du futur poste à essence. Beaucoup de houle rentre dans le port, les amarres sont doublées le bateau monte et descend  au rythme des vagues à un moment les amarres avant pétent est dans la seconde celle du milieu le bateau se retrouve le bout dehors sur le quai la sous barbe ne résiste pas   puis dans le même mouvement c’est au tour du balcon arrière protégé par la bouée couronne la filière est arrachée. Je prends tous se qui peut servir d’amarres  double triple pointes gardes , le bateau est en rappel sur plusieurs  points à la fois se qui amortie les à-coups.

Le jour se lève montrant une entrée de port impraticable si je l’avait vu  .Le quai en face est balayé par la houle qui va s’écraser au fond de la marina en gerbe d’écume, les pontons ressemblent à un immense piano mécanique avec des touches qui se dressent aux grés des vagues  .L’endroit le plus calme est celui que l’on occupe. Ecarté du quai par le vent rapproché dans les creux.

Enfin peu à peu le calme revient .Reste le bilan.

L’ancre perdue dans le mouillage avec de la chance peut être la récupérer.

L’amortisseur juste le doigt est parti.

Ici  deux parebattages on explosés deux aussières, une drisse que j’avais utilisé faute de moyen, une filière un arceau de bouée, le balcon  et la sous barbe voir le taquet.

Tout le monde sain et sauf .Bienvenue sur le bateau à Tonton.

La suite va y !!!!

Le calme est revenu  l’ancre de secours à poste retour sur la zone du mouillage un plongeur doit venir. Le point GPS de mouillage ayant été fait il est facile de retrouver l’endroit cinq heures de recherche .Rien une ancre avec plusieurs  dizaines de mètres de chaîne disparue. Pas pour tout le monde, le malheur des uns fait le bonheur des autres.  La zone est couverte par les navires avec fond en verre personne n’a rien vu.

Retour à la marina pendant que la familly visite la ville je fais mon enquête prends contact avec les assurances (incident au mouillage franchise pleine )+ incident au port (pas de franchise 1er sinistre).

Je fais les photos  remets le bateau en état de sécurité pour naviguer ,ici il est difficile de faire intervenir quelqu’un . On doit me livrer un mouillage  .J’attends .

Pas d’urgence la métèo est Nord ouest pour pas mal de temps.

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