Rhodes Rhodes 1er partie
Arrivée sur Rhodes après une belle navigation ; le but fixé atteint .je me retrouve au pied du fort de Lindos.
Je ne suis pas seul de loin s’en faut. La plage est protégée par des bouées. Le reste de la baie bien chargée en bateau au mouillage je me faufile vers le fond de la baie pas trop loin de la falaise et trouve une place avec éventuellement la possibilité de porter un bout à terre sans gêner les voisins.
L’heure est à la baignade, la visite pour demain. Eau chaude qui n’apporte pas le rafraichissement escompté, sensation de fraicheur en sortant à l’air.
Nuit calme ; et visite du fort et de la ville, beaucoup de monde dès le débarquement en annexe au milieu des bateaux qui déversent leur cargaison de touristes. Le village bien restauré pour attirer les badauds avec un point sur les encadrements des portes très ouvragées .Une montée vers le fort ou je laisse ma sueur s’évacuer j’y arrive comme si je sortais du bain.
Comme un cormoran je laisse sécher sous un arbre profitant d’un léger courant d’air. Remis de mon effort je préfère garder les 7 € de la visite pour me les transformer en liquide et entreprend le tour de la muraille par le chemin escarpé des projecteurs pour finalement me retrouver dans un site clôturé abritant le théâtre antique, obligé de faire le mur pour en sortir.
Je déambule dans la ville de coin d’ombre en coin d’ombre, croisant de-ci de là les ânes qui assurent le transport urbain .
J’ai trop chaud je retourne au bateau pour m’immerger.
Demain un peu de vent pour remonter la météo le dit alors.
La météo a dit vrai vraiment sans exagération à midi un frisson vient me titiller l’envie d’aller voir plus loin. Je sors de la baie le vent me pousse tellement que j’ai du mal à avoir le génois gonflé ; je cuits.
Je me fais quand même 5 milles pour aller mouiller devant le cap Arkangelos plage et parasols. Le pied.
Réveillé par les parachutes ascensionnels, je grassematine. Après trempette, baignade et autre folies aquatique je me lance dans une folle aventure nautique qui verra son terme 3 milles plus loin devant une dune au bout d’une plage qui sonorisée. Le site est joli le mouillage sur fond de sable.
Endroit pas fréquentable en cas de vent genre entonnoir entre deux montagnes mais aujourd’hui pas de problème.
Je continue ma route grande étape 6 milles pour finir dans Antony Quint baie après avoir voulu essayer de mouiller dans celle d’avant ,très impressionnant de rentrer sans que le sondeur ne donne d’indications et d’un seul coup 5 mètres ; cette petite crique est juste au bord d’un à-pic, l’eau est transparente les zones de sable pour poser l’ancre sont rares et le plus délicat la présence des baigneurs qui limitent la manœuvre, je ressort sur la pointe des pieds et vais poser mon ancre chez Antony quint.
Je ne suis pas seul. Mais en soirée sa se dégage les gens préfèrent dormir en compagnie et vident les lieux .Deux voiliers Italiens les remplacent.
Le temps change au matin de la houle rentre, je pars avec du vent dans le nez en m’écartant un peu je peux mettre les voiles en aides mais je suis obligé de garder le moteur il n’y a pas assez de vent.
J’arrive vers Rhodes me fais une petite visite du nouveau chantier le béton n’est pas encore sec
il ya un bateau de coulé un autre en cours de désossement par les gitans qui squattent les abords,
désolation un terrain vague avec le fric distribué par les bandits de Bruxelles.
La marina en cours de construction depuis 10 ans presque finie
les pontons Italien sont en places pour y accueillir des bateaux de moins de 10 M complètement exposés à la houle et aux tempêtes d’hiver
les tripodes apprennent à voler.
Ayant mes habitudes je mouille vers le chantier à coté des ferries.
La place est bonne, je n’ai plus qu’à attendre la famille et organiser leur arrivée. Je dois avoir une place dans le port de Mandraki Vendredi matin.
La suite ben !!! Rhodes Familly suite.
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