Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

jeudi 10 octobre 2013

Naphlion







Tiros, belle halte, endroit avec vue panoramique sur la suite du voyage.








Le thermique ne se réveillant qu’en début d’après midi, il me laisse le temps de faire grâce matinée pour me remettre de la musique de la taverne où il y avait eu un mariage. Sono que j’ai interrompu  avec un gavage de boules kies dans mes oreilles, bientôt je vais y mettre la boite entière, avec la notice.

Sur le coup des cinq heures du matin le calme est revenu libérant mes conduits auditifs. Ouf.

Quelle joie, le pope est en forme et ponctuel à sept heure il envoie les carillons pour rappeler qu’on est Dimanche et entame sa liturgie quatre heures non stop avec sono extérieure.





Si j’attends le thermique je me retrouve à l’heure de la sieste et comme j’ai un déficit   de sommeil je risque de la faire, il vaut mieux partir maintenant même sans vent.

Direction ? Ben où je pourrai ?

Après une navigation zigzagotromique je me retrouve à Tolos sous un ciel menaçant.



Mouillage sous Nissos Tolos à l’abri des décibels.

Manque de chance dans la nuit 4 orages me font du son est lumière, le premier me fait éviter en passant prés des cailloux.

Je lève l’ancre est la replante plus au large.

Le second arrive dans l’autre sens avec une rincée fabuleuse du bateau.

Les deux autres me font tourner autour de l’ancre qui ne bouge pas d’un pouce.

Quelle nuit, mais j’arrive à dormir un peu avec un œil sur le sondeur à 2.30m les cailloux ne sont pas loin à 3.50m ils sont passés.




Au matin grand calme, même pas sommeil j’en ai marre, il me faut un endroit où le bateau soit  captif .Direction Naphlio, Naufli, naf truc ca s’écrit dans tous les sens.














Les cinq miles que je n’ai pas voulu faire la veille sont vite fait.

Une place dans l’angle du port, le meilleur, sous la citadelle.

Le bateau ficelé au quai prés pour une nuit grand confort.

Aller je suis en forme le manque de sommeil me dope.







Ascension de la citadelle par les escaliers. 912 marches ce n’est pas moi qui les ai comptés


















Quel travail, quelle construction, à une époque où les soldats se battaient à coup de cailloux.



















D’en haut le point de vue est magnifique,













en face des orages grondent, il ne faut pas que je m’éternise  les  hublots sont ouverts sur le bateau.












912 marches plus bas je m’installe en terrasse  devant une bière bien mérité.















J’ai fait le plein de photos plus qu’à reprendre le chemin en sens inverse au gré du vent.









Ce sera, à nouveau  Koiladia, mais je me choisi un petit mouillage devant une plage pour une nuit paisible malgré le vent qui ne tombe pas comme à l’habitude.

Réveillé par la pluie, l’averse passe, le temps est bizarre, de la houle arrive, je pars vers Porto Keli et sa blanchisseuse.


La ligne de traine muette depuis pas mal de temps se réveil, je remonte un superbe maquereau tigre à pois jaune.

Bon ca s’est pour la frime si je dis j’ai péché un maquereau  les pêcheurs de bonites que je connais vont se marrer. N’empêche que dix minutes après j’en refais un autre. Stop, il ne faut pas dépeupler.




(Depuis quelques temps je navigue avec la grand voile complète au pré même par vent fort et je réduis le génois avec 20 nœuds je suis entre 35° du vent pour une vitesse de 5 nds et du confort. J’en suis surpris.)

J’arrive à Porto Keli le quai est complet, un petit trou entre des voiliers et un bateau de pêche je fais la manœuvre sous le regard du coast guard qui me fait signe une fois presque au quai que c’est interdit. Je vais mouiller cent mètres plus loin.

Spectacle : tous les voiliers qui arrivent essaient de se mettre dans la place, invariablement il attend le dernier moment pour dire  que c’est interdit. Bah ! S’il en jouit tant mieux pour lui.

Voilà les dernières nouvelles, à regarder les bateaux se faire jeter de la place convoité, dans l’attente du retour de ma lessive.

La suite du voyage vers Poros se fait au pré autant dire qu’il me faut tirer des bords avec Dhokos une ile entre Hydra et Ermioni  que je n’arrive pas à passer elle fait un déflecteur qui m’envoie à la ramasse de chaque coté. J’abandonne pour finir par me faire aider du moteur et me faire un mouillage dans Ormos Ntartiza beaucoup moins houleux qu’à Ermioni.

Quelques bords le lendemain pour éviter toujours se coup si la face Nord de Dhokos et un mouillage sur Hydra dans Ormos  Molos que j’avais utilisé il y a deux ans.Maintenant un bateau moteur squatte le mouillage à la meilleur place. Il reste encore de la place pour être abrité du vent du Nord.

Direction  Poros le lendemain, tout en tirant des bords 12 miles en route directe pour passer le cap Spati 36 fait à zigzaguer pour finir sans vent une fois passé.


Retrouvailles des Trolliens repas sur leur bord. Avitaillement au Lidl du coin.











Photo de Thierry
Invitation à nouveau sur Troll pour une soirée en compagnie de l’équipage D’Alizé






puis une autre soirée sur Alizé. Je suis en reste pour rendre les invitations.(J'y pense)








Le temps se couvre pas de vent pour l’éolienne pas de soleil pour les panneaux solaire direction le quai de la ville avec ses prises de courant. J’y retrouve Alizé.

Et j'ai pour voisin un  bateau Roumain dont le propriétaire parle très bien le Français. Pour agrémenter la conversation je lui demande s’il est un « Rom » grand sujet actuel en France. Démarrage au quart de tour avec l’historique depuis 1800. Avec la perception et la version d’un Roumain qui se sent emballé  dans le même sac qu’un Romanichel ou « gens du voyage »

J’échappe à la conversation grâce à mon frichti qui est en train de bruler.

Mais j’espère la poursuivre bientôt.

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