Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 20 octobre 2014

Descente aux enfers


 
 
Porto Rafti  c’est bien joli pour se refaire une santé, deux jours pour avoir un peu plus de calme et avoir la possibilité de remonter vers le Nord.

 
 
 
 
 
Dans le stock de voile puisque je serai au pré suivant dame Météo. Je me mets en remplacement du génois une voile « suédoise » un truc qui ressemble à un foc très pointu avec les points d’amures très haut. Une voile que je n’est jamais utilisé sauf pour la plier une fois ,dans un coup de folie de grand rangement. Je savais qu’elle existait.

 
 
 
Effectivement je remonte mieux , mais je crois plus à l’équilibre du plan de voilure moins devant plus derrière en principe çà lofe.

 
 
 
 
 
 
Départ en début d’après midi débuts prometteurs puis pas grand-chose pour avancer au niveau du vent. La halte de Amiropotamos  que j’avais prévu se termine par un mouillage devant la plage de Maratonias loin du bord pas trop de fond.

 
 
Nuit paisible ,départ en matinée après les formalités d’usage, (petit déj ,tartines beure confiture, yaourt avec miel en écoutant France info très intéressant 60%foot,20%météo,10%pub,5% grand reportage sur la vie sexuelle des escargots de Bourgogne,5% pour dire que la Gréce va mieux et qu’il va falloir faire des efforts si on ne veut pas être puni comme elle,13% pour dire que le gouvernement fait bien les choses, 6% pour dire que les footballeurs sont partis travailler en Inde ,non ca c’est du foot. La vie est belle.

 
 
Du coup je me suis mis au Grec, pris d’une passion subite, je m’apprends  l’alphabet, un beau cahier où je recopie scrupuleusement mon labeur. Dans mon ardeur les stylos ont du mal à suivre , je rajeuni de 60 ans en reconnaissant la d’extériorité   de mes jeunes années.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour le moment je traduit le papier d’emballage du boucher.

 
 
 
 
 
 
Arrivée à Héretria au moteur sur mer lisse. Mon plan contrarié ,pas de place au quai où je voulais désarmer le bateau ;plein de laboureurs de l’amer sont accostés.

Je traverse vers Oropos en croisant les doigts ,juste une place au bout de la digue ,Je vais pouvoir faire mon désarmement .

Réparation du robinet d’eau ca me prend presque la matinée, je peux rincer les voiles les cordages le bateau, même un nettoyage de cale au jet.

Les voiles sont pliées sur le quai bien plus pratique   qu’au chantier.

Un voilier Grec me demande de se mettre à couple, je ne refuse pas .

Donc résultat la soirée se termine à la taverne avec un de ses copains et futures rencontres programmés pour Février.

Direction le chantier rendez vous à octo ora (huit heure),tout est prêt je suis hissé en deux temps trois mouvements vers mon nouveau lieu d’hivernage.

 
 
NI VENEZ PAS. L’ENFER !!!!!

 
 
 
 
 
 
 
 
Il n’y a personne pour surveiller se que je fais ! je peux sortir et rentrer quand je veux j’ai les clefs.

Je prends des risques dans la voiture que l’on me prête.

 
 
 
 
 
L’eau des douche est bouillante ,
 
 
 
 
 
 
 
s’est moi qui allume le chauffe eau.

 
 
 
 
 
 
 

 
 
Les WC sont carrelés je risque de salir ils sont nettoyés tout les jours.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Demain on me conduit au bus de Chimatari ,ils l’ont réservé.

 
 
 
 
 
 
 
Le chien de garde est affectueux.

 
 
 
 
 
 
Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça ?

 
 
 
 
 
 
 
Pourvu que ça dure.

 

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