Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 26 octobre 2014

Page de vie


Page de vie.

Un jour je vais me mettre à danser, je serai devenu Grec.

Il n’y a pas un moment où je ne me sente pas heureux même quand j’ai envie de pleurer.

Je vis dans un tourbillon qui m’apporte les désillusions les plus intenses et qui me renvoie d’un jet vers des moments de vie les plus magnifiques.

Comment expliquer cet état, je pense que quelques fois les moments de solitudes sont lourds à porter surtout quand  le mental est rattrapé par les intempéries naturelles. Il fait un temps épouvantable.

Il pleut je suis cloitré dans la maison impossible de mettre le nez dehors, dans le village nous sommes trois  habitants, un chien et une multitude de chats qui n’ont qu’une idée venir skater ton lit et vider ta gamelle.

Heureusement le weekend  la population humaine s’est doublée avec les promesses de venir boire un café dés que les averses le permettront.

Promesses difficiles à tenir sous ce déluge.

Le soir n’y tenant plus  bravant la pluie, direction de la taverne de Loutraki la seule encore ouverte et pas trop loin. Une seule table est occupé, la buée des lunettes essuyée je suis salué par un «  bonsoir Philippe » mes voisins  de weekend sont là. Ils finissent le repas de l’après midi et oui ici il n’y a pas d’heure. J’arrive pour manger des calamars eux ils en sont au dessert. » Tu prendras bien un verre de cognac avec nous «  « ben oui, pourquoi pas ».

Mais frites arrivent je quitte leur compagnie. Je fais table à part, quoi de plus émouvant que de siroter  un verre ballon de cognac pour accompagner une portion de calamar frites.

Une conversation tour de Babel  s’engage autour du travail vinicole et viticole Français, claquement de langue pour ponctuer  la dégustation du breuvage distribué largement à toute l’assistance.

Les deux diplomates et leur bouteille, un couple Gréco Anglais, les deux patrons des tavernes fermées, celui de celle où l’on est et le cuistot pardessus ses fourneaux.

Belle soirée, dehors le déluge.

Nuit confortable sous la couette chauffée aux relents de cognac. (Là j’exagère un peu)

Réveil, petit déj. Accalmie pour une sortie vers un sentier repéré il y a quelque temps, la voisine est dans la rue avec son chien, vu sa mine pas la peine de lui demander si ca va, grosse déprime, elle est en colère contre quelqu’un. Je l’invite à partager la balade. »Non »

Chacun son chemin, mes marques repères  sont en fait les marques de bornage d’un terrain je me retrouve après avoir zigzagué en haut de la colline je continue la balade, la pluie revient retour sous la douche céleste.

Je me sèche et je vais voir si la morale est revenue chez la voisine.

Aller il faut changer d’air son  moral est toujours dans les chaussettes, direction Skopélos  en sa compagnie pour une taverne. Le moral revient tant mieux ,repas copieux bien arrosé les pichets arrivent seuls offert par la Maman du patron puis celui du patron je suis obligé d’appeler Jean Claude pour qu’il me donne un coup de main pour les vider. Très bonne ambiance. Après midi qui se termine sur un vieux gréement venu se réfugier  dans le port. Il s’agit de celui qui fait faire la visite de la caldera de Santorin et qui retourne à Thessalonique.

Voilà, c’est la vie, elle est simple mais ca vaut le coup.

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