Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

dimanche 26 mai 2013

Istanbul 1


Echappant aux prunes vertes  de Marmara et  obligé de partir pour me mettre à l’abri d’un coup de vent.

 
 
 
 
 
Je mets le cap vers l’Asie mineure. He oui, un coup en Europe, un coup en Asie je viens de m’en rendre compte je change de continent en un rien de temps.

Donc j’ai repéré une baie qui me conviendrait, celle de Turan. Quand j’y arrive il y a un port qui est à l’emplacement des hauts fonds et un morceau de colline rasée.

J’entre dans le port bof une plage au fond avec des barques tirées dessus. L’enrochement dépourvu de possibilités pour s’y amarrer. Une large vallée qui me fait craindre à un effet venturi quand le vent sera venu. Je me trouverai for dépourvu.

Demi-tour en longeant la cote je trouverai bien un endroit.

Il y a des criques très propices mais je veux du confort.

Finalement le choix s’offre à moi, un chalutier qui sort au loin d’un trou.

Port à tribord  je mets le cap dessus en restant dans les 20 m d’eau.

Il y a deux port presque à touche touche le premier fera peut être l’affaire effectivement un quai presque vide sous le vent du Sud .Voilà se qu’il me faut.

Je m’installe un homme viens m’aider papotage d’usage.

Le vent s’est pour cette nuit et demain. Je saucissonne le bateau.

Un petit tour en ville me donne des frissons.

Plus tard les gosses viennent discuter, sous la coupe d’un leader ils deviennent chiants et envahissants.

Le vent est arrivé tard me tirant de mes rêveries. Obligé de tout fermer toutes les merdes du port atterrissent sur le bateau avant de finir dans l’eau. C’est coquet.

Le shopping est vite fait  une épicerie. Salon de thé masculin.

 
 
 
Je fais le tour de la ville à la recherche d’une poubelle pour y mettre la mienne, j’interroge, le type me prend la poubelle et la met sur un tas de gravas sous un échafaudage. Pourvu que le vent se calme elle risque de revenir toute seule au bateau.

 
 
 
Encore une nuit bien bercé et au matin je quitte ce petit Paradi  vers n’importe où plus loin.

Le départ est bon puis le vent tourne devenant arrière, je n’aime pas le bateau non plus se dandiner n’est pas drôle, j’abats un peu l’allure revient  10° de plus c’est mieux. Je replonge dans ma lecture.

Au loin un bateau qui vient dans ma direction, il va vite. Derrière un autre tout gris  surement la marine ils font des exercices.

Celui qui m’arrive dessus ne me laisse aucun doute il est pour moi.

Je descends vérifier ma position effectivement j’écorne une zone interdite. Je remonte rectifier le cap. Ils sont déjà là, échange en VHF heureusement que j’ai une portable qui fonctionne. Je leur demande s’il faut que je stoppe. Ils me donnent un cap je m’y conforme et me retrouve aux prés.

Ils restent à coté de moi tant que je suis dans la zone.

Finalement un good trip captain’ met fin à leur présence.

Je me fends d’un » good afternoon ,scuse my  « 

Je poursuis   ma route et me retrouve  dans le port de Esenkoy ou Katirli.

Port qui me sert de base pour visiter Istanbul.

 
 
 
 
Pour ceux que ca peut intéresser : 25 milles  du pont de Galata,

 Eau électricité négociées à 25Lyrras jour

Le ferry au cul du bateau départ 6h du matin, retour vers 21h 15Ly aller retour. Navette sur le même ponton à Kadiköy 3ly.pour le pont de Galata.

 
Voilà mon option elle vaut ce qu’elle ne vaut pas de soucis dans un mouillage plus proche ou dans une marina aux prix prohibitifs.

Hier la mosquée Bleue,
 
 
 
 
 
le musée archéologique (par erreur), Galata

Demain Topkapi occupera surement mon temps.
 
 
 
 

Aller pour le plaisir des photos


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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