Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 11 juin 2012

Nouveau monde (Délire)


                                                                                               Nouveau monde

Une longue navigation me fit jeter l’ancre dans cet endroit inconnu .Il faisait sombre à mon arrivée tardive.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction à mon réveil de me trouver dans une contrée totalement inconnue.




En bordure du rivage , la présence d’indigènes était distincte.

Sur le sable de la plage des huttes sans murs étaient alignées dans un ordre remarquable elles étaient composées uniquement d’un toit de matière végétale.

L’heure était matinale aucun signe de présence humaine ne se manifestait. Où peut être  cela est fort probable j’étais observé de loin .

Afin de ne pas effrayer les autochtones je ne manifestais aucun signe belliqueux et restais visible sur mon navire vaquant aux occupations diverses de la matinée.
Enfin le rivage s’anima à l’extrémité de celui-ci sur une mince étendue de sable quelques indigènes vinrent faire leurs ablutions entrant dans l’eau entièrement ,presque nus.

Certain que j’identifiais comme étant les males  plus trapus et velus de ce que je pouvais voir depuis mon poste d’observation ceux-ci n’étant vêtus que d’un genre de culotte leur cachant les parties génitales. Quant  à celles que j’identifiais comme femelles elles portaient un bout de tissus supplémentaire en travers du  torse pour cacher ou soutenir les glandes mammaires.

Prudemment je remis mon débarquement à plus tard attendant d’avoir pu me faire une idée des mœurs et intentions de cette peuplade.

Bien m’en a pris de rester pacifique sans geste pouvant être pris comme agression ,les indigènes vinrent de plus en plus nombreux sur le rivage et ils regagnaient leur hutte confiant sur mes intentions  après leurs ablutions .Il m’a semblé que je mettais fondu dans le paysage.

Certains s’enhardirent et vinrent à proximité du navire  en gesticulant dans l’eau d’une manière désordonnée qui les faisait  flotter et avancer . Il y en eu un même qui fit le tour du navire portant mon inquiétude à son comble. Mais il resta à bonne distance.

Le soleil était arrivé au zénith ,il faisait très chaud ,les mouvements des autochtones sur la plage se ralentirent ,ils avaient presque tous regagnés leur hutte, certains étaient allongés assoupis, d’autres sortaient d’une caisse des victuailles qu’ils engloutissaient avec des ustensiles que je ne distinguais pas depuis mon poste d’observation, d'autre s'enduisaient d' huile.

Je puis voir de mes propres yeux des petits courir sur le bord de l’eau, avec autour du ventre un cerceau de baudruche coloré gonflé d’air pour les faire flotter sous la surveillance d’une femelle adulte.

Ce qui m’a le plus étonné c’est la présence sur le rivage d’autels ,petit  monument de couleur bleu où régulièrement  les indigènes venaient y déposer une offrande.

Je décidais  que lorsque je débarquerais sur leur rivage je ferais le même geste afin de m’attirer les bonnes grâces de la peuplade. Je réunis aussitôt se qui pouvait servir comme bimbeloterie j’en fis trois petits sacs afin de pouvoir honorer plusieurs autels.




Dans l’arrière pays  je pouvais voir un temple gigantesque aux formes très épurées  avec un portique sans décoration tout en ligne droite et de forme géométrique rigoureuse,  je brulais d’envie d’y accéder.

Les indigènes commençaient à quitter  les lieus, ils étaient moins nombreux je m’enhardis et mis à l’eau l’annexe  du navire.

Je débarque sur la rive juste sous  un autel de façon à montrer que je participe aux offrandes ,très troublé j’omet de partager et dans le premier autel je mis  les trois sacs que j’avais préparés méticuleusement.








Aucun signe malveillant à mon égard, Je croise une femelle je lui souri et lui bredouille un « bonjour » elle me rend le sourire et baragouine quelque chose que je ne comprends pas. Elle ne se sauve pas en courant en poussant des cris ce que j’avais craint et qui aurai mis le trouble et  de l’hostilité dans les futurs relations avec la peuplade.

Je peux voir que les huttes sont toutes meublées de manière sommaire avec le même mobilier dans chaque.

Tout les cinquante mètres un autel, par pudeur je ne vais pas voir la nature des dons qu’on fait les indigénes.

Je me dirige vers un promontoire de façon à avoir une vue plus large sur les environnements. Du sommet effectivement je me rends mieux compte de la manière de vivre de cette population .Les huttes sur le bord de l’eau sont des huttes secondaires derrières les dunes se trouvent des habitations plus conséquentes certainement communes ,le temple domine l’ensemble . Des câbles sont perchés sur des poteaux très hauts  ils relient chaque  lieu de vie.


Sur un terreplein  certain sont entrain de faire des exercices ,ils se renvoient une boule jaune avec des morceaux de bois qu’ils tiennent dans leur mains, un peu comme le jeu de paumes ; mais ils sont presque nus.





En redescendant de mon poste d’observation je trouve dans le sable un alignement de pierres dont je ne comprends pas l’utilité mais qui m’intrigue surtout une qui est complètement différente.

Je prends mon courage à deux mains en m’approchant carrément d’un groupe encore présent sous leur hutte et essaie par gestes et quelques paroles d’avoir l’autorisation s de leur tirer le portrait, devant le sourire et la posture qu’ils prennent je me rends compte que j’ai affaire à un couple. Leurs compagnons également assortis se propose par gestes de faire de même .


 Me voilà enlaçant une indigène très bien proportionnée  . Je remercie dans les différent langages à ma portée , dans leur réponse Il me semble reconnaitre du Saxon .

Curieux je leur montre le temple essayant de savoir à qui il est dédié  leurs réactions est unanime ils lévent les bras au ciel en invoquant surement le nom de  la déesse qui l’habitera «  Crisis,Crisis ».

For de ces renseignements je rejoins mon vaisseau ,heureux d’avoir découvert en ces lieux retirés un peuple solidaire ,structuré, tolérant ,accueillant.

Depuis Ormos Frangos sur Nissi Elafonisos en route pour Cythère en ce jour de l’an   2012

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