Céphalonie

Céphalonie . http://picasaweb.google.fr/bonazphilippe

Nissos Kefallinia pour les intimes et pour les proches j'ai pas les touches sur le clavier.

La plus grande des iles ioniennes. Pour y arriver il me faut remonter Itaque en longeant la cote vers le Nord et redescendre dans le cana l redoutable d'Itaque où les vents sont canalisés par les montagnes des deux iles.

Le départ se fait avec un peu de vent que je trouve le long de la cote les voiliers qui sont un peu plus au large non rien et sont au moteur. Je suis le seul à la voile et les nargue de loin .Bien sur le vent tourne et il me faut tirer des bords cours pour rester dans le vent. Quel sport à peine réglé les voiles qu'il faut virer d'autant qu'à chaquefois il faut faire passer le génois à la main . Enfin le vent tourne la cote aussi les bords deviennent plus longs. Maintenant tout le monde marche à la voile je suis en queue du peloton de fin. Beaucoup des voiliers remontent vers le nord les vacances se terminent , moi je vais au sud .

La cote est jolie mais maintenant je commence à être habitué aux beaux paysages je suis moins en extase devant et pourtant le tremblement de terre à bien façonné la région et les Grecques non pas urbanisés en dépit du bon sens les constructions sont bien intégrées . Je ne pense même plus à faire des photos.

Enfin j'arrive vers le fameux canal d'Itaque le bateau est bien toilé le génois ,la trinquette, le foc léger au milieu avec le grand fischerman et la grand voile. Il a de la gueule.

Un hors bord se pointe est commence à faire des photos sous tout les angles devant derrière il passe à deux métres devant et il mitraille. Enfin de compte s'est un photographe de Fiscardos le port en face qui fait son job .Il prend les gens en photos sur leur bateau .Un bon plan, on n'est jamais sur les photos en navigation.Il me crie que son magasin est à Fiscardos qui n'est pas trop ma direction ,je veux mouiller dans une crique sauvage parait-il d'après mon guide ;il me jette un stylo avec son site publicitaire d'inscrit dessus.

Je continu ma route et me rapproche de la cote aux criques tranquilles comme pour une fois j'ai le bon vent il me faut ralentir en retirant de la toile . Puis comme je suis presque arrivé il faut tout retirer .Dans la premiére crique « full » s'est plein enfin il y a trois bateaux dont un qui a barré le fond de la crique avec ses amarres . Dans la deuxième un gros bateau anglais à moteur genre cargo ;il est tout seul je passeentre ses ancres et amarres diverses pour me retrouver au fond de la crique ,ses pas trop mal mais si je dois sortir en catastrophe dans la nuit zigzaguer entre les amarres du cargo ne me dit rien d'autant que dans le fond de l'eau il y a des débris d'un bateau ,pas sain l'endroit je ressort ; je vais explorer une petite anse il y a un voilier je m'approche ils sont entrain de partir je prend la place dans la foulée et vais porter une amarre à terre avec l'annexe pour me maintenir en ligne si le vent tourne dans la nuit. Une crique pour moi tout seul avec de la belle eau transparente le pied ,baignade à poil ,nuit sans discothèques et sans bruits ; inquiétant j'ai pas l'habitude.

Le matin re plouf tout nu sauf qu'il y a un pécheur que j'ai pas vu qui est entrain de battre des poulpe sur les rochers au bord de la plage, tant pis.

Je profite de l'endroit pour me faire une petite balade dans les environs il y a un sentier qui arrive sur la plage ,il doit bien venir de quelque part .Je le suis pour tomber sur un portail bien fermé d'une propriété . je suis une espéce de sente qui m'améne finalement sur un chemin qui se fin en cul de sac sur une autre maison. Demi tour je fini par retrouver la baie du cargo je suis la mer avec mes tong qui se dévissent à chaque fois que je pose pas le pied à plat enfin je vois le bateau je pose mon appareil photo, mes tongs et mon tee-shirt je retourne au bateau chercher l'annexe pour rapatrier mes tongs vers la poubelles. Trois euros de tongs pour une balade.

Après midi je reprend ma route ,j'ai des voisins deux bateaux sont arrivés ,je leur laisse la place.

Vent arriére tout juste le génois et piano piano jusqu'à Ay Eufemia le vent arrive sur le final dans le port, pas de probléme je mouille au milieu. Village sympathique tous les commerces sont en front de mer à portée d'annexe facile pour les courses. Il y a même des sentiers de randonnées d'après les dessins que je sais lire maintenant sur un panneau .

Le lendemain tennis au pieds direction office du tourisme « Yes yes yes verry nice verry verry verry «  tellement verry que je me retrouve avec un plan dans les mains . »Tank you il est où le départ .

« street in the left patati « ok Tank you au bout la rue à gauche good morning »

Me voilà sur la piste qui est parallèle à la route et qui sert aux moutons .Sur le plan il y a des photos des endroits à ne pas rater : Les moutons gambadant dans une prairie verdoyante. Les moutons j'en vois entrain de tirer la langue en suçant une paille . De l'herbe verte s'est pas la saison.

Un pan de mur qui à résisté à 1953 ; un moulin reconstruit ;un ancien puit ,une agave ,enfin ,le chemin est à l'ombre au milieu des prairies séches et champs d'oliviers . Je fini par déboucher à un espéce de col dans un petit village avec une Mamie à l'ombre elle me parle je comprend pas se qu'elle me dit ,elle ne comprend pas se que je lui dis elle est contente je suis peut-être le seul à être passé sous son arbre aujourd'hui. Je suis content aussi.

Encore deux kilomètres et demi pour arriver à la fin du circuit tout en descente sur route ,je pense qu'il va falloir les remonter au retour. Je suis dépassé par des voitures et des cars en permanence sur cette route étroite si c'est un cul de sac il va y avoir du monde.

Enfin je vois la mer,puis un morceau de plage blanche avec de l'eau magnifique quelques personnes dessus ,ca me rassure j'ai hâte d'arriver pour piquer une tête .La route continue en lacet une petite photo pour immortaliser l'endroit .Un autre virage avec vue sur la totalité de la plage magnifique si on retire du décors les vingt bus et les trois cents voitures les deux hectares d'ombrelles les cinq cent serviettes de plage « jaunes ??? » et tout ce petit monde (dont je vais faire parti bientôt).

Enfin la plage est belle elle figure dans tout les catalogues grèques « la plage de Myrtos » au bout de la plage l'endroit de ceux qui ne vont pas sur les serviette jaunes ce que j'avais vu d'en haut.

Je me baigne l'eau est transparente et descend rapidement, en faisant la planche je peux voir ce qu'il me faut remonter. Bientôt midi le soleil va taper plus fort , je ne m'éternise pas . je profite de la terrasse du bar loueur pour me désabler les pieds ,je vais en avoir besoin. En route pour la montée ,un fou sous le soleil je suis le seul piéton .Un lacet deux lacets je ne m'en lasse pas, la montée s'avale en deux temps trois mouvements que j'en suis surpris d'arrivée au but que je m'étais fixé la terrasse de le taverna au col , l'envie d'une bierre mais il me reste du chemin à faire je me vide une bouteille d'eau gazeuse.

Sous l'arbre la Mamie est partie je refais le chemin dans le sens inverse ,je ne m'étais pas rendu compte qu'il montait en permanence. Retour sans problème à Ay Efimia et au bateau ,pas de baignade l'eau est crade il flotte un dépôt qui vient du large ,j'ai ma douche chaude sur le pont.

Demain je pars pour un peu plus loin si il n'y pas de vent pour Poros.

Pour une fois je léve l'ancre en même temps que le vent arrive ,je sort du port avec dix nœuds arrière, la mer commence à moutonner je suis devant ses moutons qui ne veulent pas me rattraper ,j'ai toujours ma vitesse ,devant moi pas une ride sur l'eau. C'est bizarre ,les moutons envahissent le golfe le vent me laisse tomber je me trouve dans la zone de calme puis les moutons se rapprochent et je repars .Le golfe s'est rempli de moutons maintenant ils me rattrapent ,la vitesse monte .

Je passe devant Poros ce serait dommage de s'arrêter je continue vers je ne sais où : une crique abrité je n'en vois pas trop sur la carte .Après Poros ma destination était Agropoli ;pourquoi pas je vais arriver de nuit tant pis. Je suis la cote qui est jolie et très rocheuse .La pointe de l'ile est proche je n'aurai qu'à remonter vent de travers .

Sur les hauts fonds de la pointe Mounda dès que j'ai passé le cap le vent m'arrive en plein dans le nez avec plus de vingt cinq nœuds sans que j'ai le temps de comprendre de vent arrière me voilà au prés plus que serré puisque il me faut maintenant tirer un bord au large . En plus il y a de la mer des bons creux courts qui m'oblige à sur toiler le bateau pour qu'il taille sa route. Le cap n'est pas bon en bataillant j'ai trois bords à tirer, ca ne m'amuse pas . Je change de direction et me dirige sur Zakintos qui me fait faire une route confortable est rapide. J'ai pas étudié la carte ni lu le guide pour savoir si il y a des mouillages plus au Nord apparemment un petit au Nord mais pas trop sur. Donc Zakintos et son port de même nom.

Les vagues me poussent et par moment l'annexe que je traine essaie de me dépasser (j'avais pas prévue ce temps). Enfin j'arrive la mer se calme ,le port est grand beaucoup de ferrys .Un quai avec des voiliers il fait nuit je n'ose pas me faire une manœuvre pour me glisser à une place de libre le vent ne m'aidera pas ,sur le grand quai une goélette toute éclairée aucun bateau autour je mouille dans le milieu du port ; suffisamment loin pour pas gêner les ferrys. Je casse la croute pendant ce temps le vent tourne j'ai le cul à trente mètres du quai pile dans l'axe de mon mouillage ,je dévide de la chaine et m'approche du bord arrivé à trois mètres j'ai plus de chaine le moteur veut bien faire reculer le bateau ,je me retrouve comme un couillon ,il faut que je porte un bout en annexe . Enfin je suis prêt du quai .Tout ca pour me dire que j'ai pas besoin de descendre ,il est tard . je vais dormir ; demain on verra ce qu'il y a faire sur Zante.