Une goelette

Ma photo
grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 11 janvier 2010

Nord de Khalkis à ……

Nord de Khalkis à …. à … Histoire lente………..Volos en passant par les Métèores

La nuit fut courte mais paisible mouillé devant les remorqueurs en face des tavernas branchées de la ville.

Dans le chenal pour rejoindre la terre il faut mettre l'annexe à l'eau .La ville je l'ai arpentée en long et en large . J'ai à bord de quoi vivre quelques jours autant continuer la route même si le vent n'est pas présent.

Je remonte le mouillage et en route vers le Nord, je tente de marcher à la voile s'est pas du rapide et en plus ca me ramène à la cote, je rase la première pointe mais à la deuxième j'ai besoin du moteur pour m'en écarter. A l'allure ou je vais ; j'essaye de pêcher comme d'habitude j'abandonne, bredouille. Sur la route dans le guide il y a un port antique qui est à m'a porté je vais voir ce qu'est un port en tique ou en toque.

Cite magnifique éclairé de nuit par les feux d'une usine de cadium . C'est nickel .Je me risque en bout de quai c'est la seul place que les pêcheurs n'utilisent pas. Par chance je peux disposer d'eau et d'électricité. J'irai à la découverte demain.

Je suis surpris par le marnage environ quatre-vingts centimètres .La visite du port antique est rapide toutes les pierres ont servi à construire la jetée où je me trouve et le surplus pour faire des bancs sur la promenade du port il reste la forme et un mur qui sert de plongeoir. La ville est triste elle mérite son nom de Larimma (Larme).

Pain frais et en route vers où le vent si il y a voudra ?

Il veut bien me projeter pour le soir à dix milles en face sur Eubé à Limni après une journée de pêche aussi fructueuse que d'habitude mais avec un paysage splendide de montagne qui tombe dans la mer directement.

L'approche de Limni est jolie le village est typique coincé par cette montagne et la mer avec de belles couleurs les fonds sont impressionnants devant la plage de galets il y a tout de suite trente mètres l'extérieur de la jetée est muni d'anneaux pour l'amarrage je fais une approche ; des pêcheurs à l'intérieur du port qui est minuscule me font signe de venir qu'il y a une place.

Je tente le coup l'entrée fait à peine dix mètres de large et une fois dedans je risque d'être coincé.

Pour entrer il faut raser la plage et je vois les galets dans le fond, la place est là sur la digue impeccable la manœuvre se fait sans problème. Je suis bien protégé de la houle extérieure ; la ville est sympa les environs invitent à la balade.

Un tour dans la ville pour repérer les lieux c'est-à-dire les commerces d'alimentation et la soirée passe vite.

Au petit matin direction les chemins de montagne que j'ai vu de loin .Le premier me fait découvrir la station d'épuration, le second contourne une ancienne usine qui est en court de restauration pour une résidence qui sera de luxe avec de belles prestations en insérant les anciens bâtiments. C'est le bon chemin qui me fait monter de vallée en col vers la crête que je renonce à suivre, la distance jusqu'au sommet est plus importante que je ne le pensais. Je n'ai pas emporté d'eau ni de casse croute bien que pour le ravitaillement les chemins sont bordés d'arbousiers pleins de fruits à points dont je fais une cure. Quelques coups de pieds dans des ceps de pins, puis je tombe sur un nid de lactaires que je commence à ramasser j'ai vite fait de remplir mon sac Le retour se fait au pif il y a beaucoup de sentiers vers midi je suis au bateau entrain de nettoyer mes champignons j'en jette plus de la moitié il y en a de trop.

Je reste trois jours à Limni la veille de mon départ je me pose la question comment je vais bien pouvoir sortir du port , impensable en marche arrière avec la chicane de la jetée et de la plage.

Je profite de l'absence du bateau de pêche devant moi pour m'avancer et passer des aussières pour faire faire un demi tour à Matins Bleus la place est comptée après bien des efforts le bout dehors du bateau passe au-dessus des barques qui sont de l'autre coté du port et vient se ranger le long de la jetée en direction de la sortie je reprend ma place en sueur mais soulagé pour pouvoir sortir demain.

L'endroit est accueillant , je dois continuer ma route (bien que je commence à me poser des questions) vers l'inconnu enfin l'inconnu pour moi qui est vers ce qui est marqué sur les cartes et dans les guides.

Un peu de vent au départ me fait rêver à une longue étape, à peine au large Eole va se faire voir ailleurs.

Quinze milles plus loin en soirée, à la nuit je n'ose pas rentrer dans le port de Skala Atalantis ,je me met au mouillage à l'extérieur ,rien de bien folichon . Au petit matin le moteur me fait un caprice il ne veut pas démarrer, pas de puissance au démarreur pourtant j'ai du jus dans les batteries. Le temps ne compte pas, j'attend que le soleil recharge les panneaux vers midi j'essaye il démarre au premier coup ; si maintenant lui aussi devient caractériel , où on va ?

Enfin dans le doute je me fais une nav moteur vu que le vent est ailleurs.

Je passe les iles Likahades à terre et me dirige vers Akladhi pas bonne idée le port est petit plein de barques je retraverse le chenal d'Oréon pour aller passer la nuit dans une anse abritée qui est malheureusement occupée par un élevage de poissons ;il va faire nuit entre les parcs et la terre il y a un peu de place un gars est sur un ponton je lui fais signe si je peu ,il me fait Ok .

Je mouille l'endroit aurait pu être joli de la forêt au tour et très isolé au pied de la montagne. Il est habité par la ferme marine avec tout ce que ca comporte, baraques en tôles groupes électrogènes pour que nos chères dorades voient se qu'elles mangent la nuit , sur les sapins du rivage des hérons font le pied de grues et pour se diversifier les éleveurs font du canards et de l'oies en liberté .Pour débarquer, les chiens sont aux aguets si tu remues une oreille ou la queue sur le bateau ils mettent toutes la région au courant . Après une « bonne » nuit quand il faut remonter l'ancre elle est pleine de trucs qui ressemblent à des morceaux de méduse. Joli à voir mais ne vaut pas le détour ,bien que….

A à peine dix milles un autre endroit me tend ses bras .Orei,Oréon,Oreios un petit port vers le quel je me dirige puisque avec le vent que j'ai-je ne pourrai pas atteindre le golfe de Volos.

Le port est sympa et me change de mes dernières haltes ,je peu me mettre le long du quai entre des chalutiers au repos . Un gars me souhaite la Welkom me montre ou est l'eau pour les bornes électrique elles sont neuves mais pas branchées.

Petite ville avec tout se qu'il faut supermarché ,boucherie, etc…. J'y reste deux jours le temps d'une petite balade vers les restes d'une acropole qui se résument à dix cailloux sur une colline.

Je repars vers Volos au petit matin mais m'arrête à nouveau faute de vent à Trikeri dans l'entrée du golfe de Volos. Un hameau qui est relié par route depuis peu de temps au village sur la colline .Halte très typique dans cet endroit reculé, habité par des pêcheurs .

Le tour du hameau est vite fait, je n'ai pas le courage de monter à la ville au-dessus.

Je suis maintenant proche de Volos ,il y a un peu de vent le matin j'en profite. Les voisins de Kalkhis m'ont indiqué l'endroit où se mettre pour être tranquille dans l'immense port .Je suit leurs conseils après une navigation tranquille à la voile et avec un peu de vent j'arrive devant le ponton Free . Il n'y a aucun bateau je fais ma manœuvre et accoste cul à la digue brise lames .L'endroit est un peu isolé, la digue taguée. J'y passe ma première nuit avec la crainte d'être dans le repère des loulous du coin. Enfin de compte rien de sordide le brise lame est la balade de santé de toute la ville il est prescrit par le corps médical comme exercice , donc dans la journée un va et viens de sportifs de tout les âges et le soir un autre va et viens d'ados entrain de caresser la copines .

Pour être en règles, et savoir si je peux me mettre au quai principale où il ya plus de confort l'eau et l'électricité qui marche avec des cartes, je vais me présenter aux autorités du port ; on est samedi les bureaux sont fermés je suis dirigé vers les gardes cotes .J'ai du mal à me faire comprendre. Je leur explique que je viens d'arriver que je veux rester plusieurs jours et que je voudrai savoir si je peux me mettre sur le quai principal .Incompréhension total s'est pas eux qui s'occupe du port mais puisque je suis venu les voir ils veulent ou plutôt elles veulent éplucher tout les papiers du bateau, je leurs donne le classeur ,elles regardent les papiers acte de francisation, assurance, passeport ,les papiers signés de leurs collègues dans les autres ports etc….Au bout d'un certain temps elles appellent une collégue qui parle Français il me manquerait un permis de circulation. Comme j'ai entendu parler d'une taxe Grecque qui existait dans le temps mais qui avait été interdite par Bruxelles à l'entrée de la Grèce dans l' EU et réclamée par certains fonctionnaires pas encore au courant, je me dis que je suis bon pour ce truc .Enfin de compte il faut que je revienne les voir Lundi les spécialistes seront présents en attendant pour pas que je me sauve elles me prennent mon passeport.

L'arrivée à Volos commence mal

Dimanche je vais voir un type sur son bateau pas très loin de l'endroit où je me trouve le dialogue commence en Anglais ,sa femme arrive elle parle un Français impeccable. Ils sont contents de faire ma connaissance et moi aussi ,Il s'appel Théo s'est à dire Théophilos et elle Mirina ils sont dans l'éducation profs tout les deux .Elle a appris le Français en faisant des études littéraires et a passée un an en France en stage.

Lui me conseil de prendre une place pas très loin de leur bateau sur une bouée libre qui a appartenue un gros bateau moteur qui est parti il y a peu de temps. Je leur explique ma venue à Volos mes démêlées avec les gardes cotes ,le projet d'aller visiter les météores et de faire réparer les ordis ou de trouver une solution.

Ils se proposent de me guider et m'expliquent la ville et me donnent rendez vous pour le lundi pour aller chez un réparateur d'ordis.

Le Lundi je suis surbooké ; je vais voir les autorités du port celles qui s'en occupent, une fois dans le bon bureau bonne nouvelle la place est gratuite pour une dizaine de jours pour l'eau et l'électricité je peux venir sur le quai principal et m'installer tant que le locataire de le place ne la revendique pas.

Content de cette première démarche au tour des gardiennes de la cote. Je me pointe accueilli par un planton qui me guide et me fait entrer dans un bureau ou siège ses dames les gardiennes s'est pas les mêmes ,celles là on a envie de leur donner de l'argent .J'ai l'impression d'être dans « alerte à Malibu « ou dans les prémices d'un film porno. Que des pin up s'. Il y en a une qui recherche un dossier dans une armoire sur une échelle ; enfin qui essaye d'ouvrir l'armoire avec une clef. On me présente celle qui va me besogner c'est la plus moche mais elle parle le Français ,celle que j'avais eu au téléphone je m'excuse pour ne pas avoir su bien m'expliquer maintenant j'aimerai savoir de quoi il s'agit puisque je suis en règles avec les autorités du port.

Elle m'explique ,pendant que ca collègue sur l'échelle essaye un trousseau de clefs ,qu'il faut pour tout les navires dans les eaux Grecque de la CE ou d'ailleurs un permis de circulation comme celui que l'on a dans l'acte de francisation mais écrit en grecque pour qu'il soit tamponné dans les port ou au minimum tout les trente jours .Devant ses explications je lui demande si s'est gratuit .Non il faut payer 29euros 85.M'attendant à la fameuse taxe exorbitante je me sens soulagé et je dis OK .

Et là puisqu'il faut que se soit écrit en cyrillique elle rempli les papiers et il y en a ,l'autre sur sont échelle à toujours pas trouvé la bonne clef.

Il faut tout noter, tout photocopier j'ai peur quand elle me demande le numéro de passeport de Jean, le prénom de mes parents est obligatoire.

Pour payer s'est simple il faut aller à la perception et va s'y donc s'est où.

Elle me fait un plan . Je trouve facilement presque arrivé il suffit de suivre ceux qui on un dossier sous le bras. Après j'ai de la chance une femme m'explique qu'il faut aller au cinquième étage. Beaucoup de monde des guichets et des queues. J'arrive à me faire expliquer, primo faire faire un reçu a une queue pour aller ensuite avoir le droit de faire la queue ailleurs devant le caissier ,comme en France.

Muni de mon reçu et démuni de trente Euros je retrouve mes gardes cotes, l'échelle est vide, pas vu d'ambulance elle est pas tombée, elle a du trouver la bonne clef. La gardienne qui s'occupe de moi n'a plus qu'à remplir le fameux carnet de mouvement encore une heure. Terminé.

Je me retrouve dehors soulagé de la fin de cette histoire.

Direction Office de tourisme pour préparer ma balade aux météores .Pas de soucis des personnes compétentes j'en ressort avec les horaires de bus ,la liste des hébergements ,cartes ,enfin tout ce qu'il faut savoir.

Coup de fil de mes voisins de Volos ,ils sont sur le port et prés pour me guider dans mes tractations pour la réparation des ordis. Retrouvailles le, le technicien habituel qui s'occupe des ordis de l'école n'est pas là il faut les envoyer à Athènes .Trop compliqué , Samedi , j'ai vu un magasin qui fait les réparations. En voiture ils m'y mènent. Le technicien propose de faire un ordis avec les deux ou si il peut de réparer les deux en changeant le disque dur . Il va regarder et me faire un devis pour ce soir. Dans la soirée le diagnostique tombe , il peut réparer les deux ordis pour environs trois cent euros en changeant le disque dur hs et rajoutant une barrette de mémoire RAM. Toutes ces démarches son sous la traduction de Mirina.

Le bateau bien calé sur sa bouée, les ordis en lifting , en règle avec la Grèce je peux donc me lever à Cinq heure de matin pour prendre le bus de six qui va me conduire vers les météores. Deux heures de route changement à Trikala puis kalambaka .

A 11h je suis sac au dos entrain de m'acheter mon casse croute à Kastraki au pied des fameux météores ,la chambre est réservée . Y a plus qu'a.

Magnifique .Dés le départ chaque pas et une photo de carte postale, ca peu ressembler à …. Mais c'est différent çà ne ressemble qu'aux météores . J'en ai plein les yeux.

Le temps n'est pas au plus beau , par contre l'automne donne des couleurs surement beaucoup plus belles . Comme il se doit et à mon habitude d'emprunter des chemins peu fréquenter le premier monastère que j'atteins se fais par la canalisation des égouts.

J'explique : sur un sentier au loin le monastère sur son piton visuellement une faille qui y monte avec quelque chose de clair qui ressemble à un sentier , de sentier de mouton en sentier de chèvre je m'y pointe les chèvres ont abandonnées moi je continue et me retrouve devant un tuyau dans la faille du piton . Il n'y a que cinquante mètres encore à faire pour être en haut. A cheval sur la canalisation j'avance petit à petit au milieu des détritus de toutes sortes .Tout moines qu'ils sont ils ne se gênent pas pour balancer les bidons plastique et leur vieille ferraille . Enfin ca me sert de point d'appui pour l'occasion. Après quelques efforts j'émerge en sueur sous les toilettes visiteurs du monastère d'Agios Nikolaos Anaspavsas .

Joli contact ,vue sur le village que j'ai quitté magnifique . Le temps se gâte des nuages montent de la vallée ho hé .

La suite il me faut trouver un autre sentier qui existe celui-ci et qui doit me monter au grand météore .

Je le trouve . En zigzaguant il me monte sous la pluie au monastère du grand météore en passant sous celui de Varlam . C'est raide mais c'est beau malgré la pluie.

Efforts pas récompensées le monastère ne se visite pas aujourd'hui .

La marchande de souvenirs sur le parking à devinée que j'étais Français et elle le parle .Elle m'indique un autre monastère fermé ,plus retiré hors des sentiers et plus joli d'après elle .Je suis ses explications et m'engage sur un sentier J'arrive à un col en même temps que la pluie .Il n'y a plus qu'à se laisser mouiller .J'ai des doutes sur les intentions de la marchandes ,elles m'a peut être envoyé dans un endroit hors de tout abris pour rigoler du touriste .J'en ai vu d'autre j'avance sous la pluie et fin par trouver le monastère accroché à la montagne il est petit dans un cadre magnifique je me met à l'abri et attend une éclaircie.

La pluie ralentie je redémarre dans le sentier devenu boueux je me retrouve au col il y a un chemin sur la droite qui doit me ramener vers les monastères .Je l'emprunte il chemine au dessus des failles avec des points de vues magnifiques je contourne la colline et me retrouve en face du grand météore. Je vais remercier la marchande pour le renseignements qu'elle m'a donné.

Un petit tour au monastère de Varlam qui est à ne pas rater tout est magnifique. De Varlam un sentier rejoint celui de la montée et je me retrouve sur la route heureux de cette rando visite, mouillé jusqu'au slip. Direction l'hôtel encore une bonne averse avant d'y arriver . Douche pour se réchauffer.

Le lendemain le temps est dégagé je remonte avec mes bagages vers le grand mètèore que je n'ai pas pu visiter un chauffeur de taxi dans l'auberge où je prend mon petit déj me fais une proposition pour m'y conduire je fais le fainéant ; en cinq minute je me retrouve en compagnie de la marchande de souvenirs. Je suis le premier à entrer ce jour dans le monastère ,le caissier n'est pas encore à son poste c'est beau , clic clac des photos sous tout les angles à chaque pas la vue est magnifique d'autant que le soleil commence à entrer dans le jeu.

Sortie , le caissier m'offre la visite. Direction les deux autres monastères .Pas de sentier que de la route pour atteindre Agia Triada et Agios Stéphanos en passant au-dessus de Roussanou.

Pas de regrets sur la route des chemins avec des points de vues sont répartis par ci par là .

Le monastére de Triada ne se visite pas reste Stéphanos tenus par des religieuses ,Très beau trop clean ,on voit que se sont des femmes qui font le ménage.

A la fin de la visite je n'ai plus qu' a trouver un chemin qui me ramène sur Kalambaka. En suivant les indications de la religieuse caissière il y a un chemin sous le monastère de Triada au deuxième essais je le trouve.

13h30 je suis dans le bus qui me ramène vers Volos où j'arrive en fin d'après midi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Tout les commentaires sont les bienvenus