Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 11 janvier 2010

Missolongui au Pirée.


 


 

Missolongui au Pirée.

Grand silence dans mes écrits.

Donc à Missolongui Jean et les Pierres sont venus me retrouver pour une virée d'une quinzaine.

Ils ont dans leurs bagages de quoi réparer le guindeau .Leur arrivée en fin de soirée les inquiète par le trajet du car qui passe par Patras de l'autre coté du détroit .Ils arrivent sans encombre à la gare routiére avec un peu d'avance je leur avais fourni les explications pour trouver un taxi à trois plus les bagages je ne pouvais pas aller à leur rencontre.

L'embarquement se fait gentiment deux voyages en annexe car je suis toujours sur le ponton d'attente.

Installation ,Bourguignon ,dodo .

Au matin une place est libre sur un ponton en face ,il faut se dépêcher avant de se la faire prendre ,moteur en route manœuvres rapides aidé des voisins de ponton ,résultat une bosse au bateau pas trop grave mais vexante.

La journée se passe en réparation de la bosse pour moi et celle du guindeau pour Jean et Pierre encouragé par le pêcheur de service Pierre .

Virée en ville pour les derniers achats surtout recherche de gaz la bouteille en réserve est vide à ma grande surprise .

Le départ à lieu le lendemain en direction de Navpaktos petit port à ne pas manqué entouré de rempart et surmonté d'un château avec des murailles impressionnantes.

Le départ se fait avec un vent pas trop favorable qui nous fait tirer des bords à n'en pas finir. Il vaut mieux mettre le moteur et attendre que le vent se manifeste se qui se produit en début d'après midi .On passe sous le nouveau pont de Patras pour se retrouver en fin de journée devant Navpaktos .

Petit port est vraiment le mot l'entrée fait une vingtaine de mètres Il est ceinturé par des remparts .Trois voiliers sont à l'intérieur dont un qui à pris ses aises en portant des aussières dans tout les coins reste à faire demi tour .Devant les murailles il y a une plage que l'on choisi pour mouiller .La météo ne prévoit pas de coup de vent.

Reste si l'on veut descendre à mettre l'annexe à l'eau se qui est vite fait.

La ville est assez animée beaucoup de bars , comme le projet était de boire un coup il n'y a que l'embarras du choix .

Retour au bateau pour le repas soirée sympas.Dodo.

Le programme au réveil est de monter au château le temps est incertain . L'option de Pierre est acceptée monter en taxi . Trois euros plus tard nous pénétrons dans les restes du château qui nous offre un superbe point de vue et une visite intéressante en fonction du déchiffrage des panneaux .Tout le monde y est passé ajoutant ses modifications devenant tour à tour envahisseur et défenseur en fonction du coté du mur où il se trouvait. La descente commencée sous la pluie se poursuit dans les chemins en pente. Le village est joli bien que n'ayant rien de Greque.

On réembarque après avoir refait les pleins de légumes ,viande et photos.

Direction Trizonia Marina dont on m'a beaucoup dit de bien pour hiverner. Après une navigation sans problème, on entre à la nuit tombante dans la marina de Trizonia super protégée de tout les vents et gratuite (sauf pour le contribuable européen).

A peine amarré une blonde pas très Grecque vient nous proposer ses services si on veut manger elle tient un restaurant de l'autre coté elle a vu le bateau passer .

Pour manger on a se qu'il faut ,on lui promet d'aller boire un verre.

Jean capte du wifi avec sont téléphone on le suit comme un sourcier .Au pied de la source il y a la blonde et sa terrasse dépositaire de la borne wifi qui est gratis au comptoir et ou il faut un code dès que tu t'éloigne.

Si on veut manger faut lui dire ,elle sent que l'on hésite à la vue de la friture qu'elle sert à coté. Pierre faiblit le premier il va voir en cuisine se que le patron propose, la faim aidant on se laisse faire friture ,brochettes qui deviennent cotes de porc et salade Grecque.

La soirée se termine par une balade dans les chemins boueux accompagné par une myriade de crapauds .

Pain rassit au petit dej .Il fallait le commander la veille Trizonia s'est une ile en face de Glifadha et une barque assure le ravitaillement et le passage.

La journée est occupée à faire le tour du port se qui n'est pas très long mais à discuter avec un couple de Français qui on construit un catamaran de toute beauté à faire rougir les meilleures marque le type en est fière il nous fait visiter pendant que ses enfants apprennent à Pierre a pêcher.

Balade l'après midi à l'intérieur des terres ; traversée de la décharge en bordure de mer. Retour avec une vue plongeante sur le port pour pouvoir admirer un couillon qui fait des tours sur l'eau avec son annexe et qui fini par se la fracasser sur le quai finissant à cheval sur un flotteur.

L'ile est bien sympathique mais de là à y passer l'hiver il y a un pas .

Notre voyage se poursuit par une étape à Galaxidi ou je deviens chef de port adjoint.

On est accueilli par un préposé qui s'intitule chef de port il officie sur la terrasse du café d'en face à coté de son bureau en plein air avec ses affaires suspendues aux volets d'une maison fermée et son lit sur le trottoir nous font douter du poste qu'il occupe.

Un peu plus tard arrive un camion de fuel ,le type demande si on en a besoin non ,mais de la water oui.

Ok c'est la Manon des sources local il ouvre une plaque d'égout et ouvre le robinet d'alimentation du port ,pour l'électricité s'est Cinq euros pour l'eau aussi. Je l'embête en lui demandant une facture qu'il me fait de mauvaise grâce pendant se temps le premier préposé me fait des signes il le traite de fou l'autre se marre et je reçois mon titre de premier chef de port un des deux est deuxiéme et l'autre en trois un délire à dix euros avec eau et électricité.

De Galaxidi on peut trouver un car pour Delphes sur la place où il y a quatre palmiers mes deux collègues ne sont pas d'accord sur les horaires il vaut mieux se renseigner et faire une reconnaissance.

La place aux palmiers est trouvé reste à trouver l'arrêt et les heures. Sur la terrasse d'un café on demande bonne pioche ! C'est le bureau du marchand de ticket qui passe derrière le comptoir prêt à nous vendre les tickets . Nous on veut savoir l'heure ca coïncide avec les renseignements que nous a donné notre ami premier adjoint du port.

Retour au bateau avec tout les renseignements pour notre excursion . Notre ami est présent à chaque coin de rue près du port « Philippe philippe » il m'appel sans arrêt.

Le lendemain direction la taverne du marchand de ticket il est tôt sur le trottoir en face on aperçoit que les pieds de mon pote adjoint sur son lit .

Les tickets sont achetés au comptoir reste plus qu'à attendre le bus tranquillement sur un banc public.

Un bus arrive on se léve « PhilippePhilippe non non » notre sauveur est là celui là s'est le bus scolaire .

Cinq minute plus tard arrive un bus « Philippe Philippe « Ok s'est le bon.

On monte est on s'installe au fond notre ami s'installe à l'avant. A chaque point remarquable il se léve « philippe philippe »est fait son commentaire pour m'expliquer ceci ou cela depuis l'avant du bus.

On arrive à Itéa pour la correspondance ,mon copain nous entraine sur le port de pêche les pécheurs sont entrain de vendre leur poisson il monte sur un bateau et ne s'occupe plus de nous il nettoie le filet .

Le car pour Delphes arrive .

Très belle région avec une mer d'oliviers que l'on surplombe la montagne tombe à pic .

Delphes est une ville récente qui a été construite lorsque les fouilles ont commencé . Le musée est moins fourni que celui d'Olympie le site est quant à lui magnifique bien que la moitié soit fermé . La vue est grandiose sur les oliviers sur Itéa ,la mer etc….une station de ski est toute proche.

Après une belle journée nous voilà de retour à Galaxidi accueilli par le copain et « Manon »le marchand de fuel.

A peine au bateau que l'on m'appel « Philippe Philippe » une femme est entrain de remplir un formulaire elle est la préposée à l'electricité. Me tend son reçu et me demande cinq euros.Je descend prendre la facture de Manon des sources.Et commence à m'énerver le fou me fait signe qu'ils sont fous.Manon me dit de pas payer et l'autre veut des sous .Je prend son ticket et la menace d'aller voir la police touristique qui existe quelque part en Gréce. Manon et elle vont s'expliquer derrière un camion , le fou veut cinq euros à son tour pour boire un ouzo ou que j'aille avec lui pour trinquer. Enfin la femme revient elle veut bien annuler et veut récupérer son ticket moi je veux le donner à la police je lui rend son bout de papier le calme revient sauf le fou qui m'attend à la terrasse d'en face et m'appel. Je me cache dans le bateau.

Quelle rencontre. Quelle rigolade un vrai délire. Le tout en Anglais avec un fou pas si fou et deux arnaqueurs .

Départ vers Kolpos Domvrainis un coin qui ne figure pas dans les dépliants des agences de voyages ,grande baie fermée par trois iles Fonias,Grombouloura et Makronisos pour vous situer.

Un endroit calme ,il y a un quai où l'on compte s'amarrer malheureusement ce quai tout neuf nous est interdit par un vigile qui nous envoie dans un coin sans cartographie. Comme le temps est clément on retraverse la baie pour mouiller devant un village il fait nuit noire.

Sans descendre à terre le lendemain on fait route vers Corinthe en s'arretant aux iles Alkionidhas  le temps est au beau Jean et les Pierres piquent une tête.Le mouillage est occupé par des bateau de pêche qui attendent l'heure de remonter leurs filets en cassant la croute, sur terre un monastére avec bétonniére en action. Pour nous changer on se fait un pique nique sous un olivier arrosé d'un Jurançon.

Après le repas petite balade digestive .La bétonnière est actionnée par un moine et un autre peut être pas moine comme il n'a pas l'habit ca veut pas dire qu'il est pas moine. Ils retapent le monastère .

Derrière la garigue d'où s'envolent des compagnies de perdreaux .Sur la crête la vue est belle sur le lointain.

Il reste de la route à faire si l'on veut arriver à Corinthe ce soir.

On suit la cote sans beaucoup de vent . Lorsque l'on arrive à la dernière pointe une risée commence à nous entrainer puis des rafales le cap franchi changement de décors pluie froid et vent qui nous oblige à tirer des bords.

On arrive de nuit à Corinthe le port est plein minuscule pour une ville de cette importance .Celui des ferry est vide .

On se fait un mouillage devant la ville .

Le lendemain comme il nous faut des vivre on tente une percée dans le port des ferrys en fin de compte il y a un quai qui n'est pas utilisé on s'y met sans problème si on avait su !

Les courses faites départ pour le fameux canal .

On se présente devant l'entrée qui est fermée par un pont submersible ; appel radio pour savoir l'heure de la prochaine ouverture le gars répond en Grecque puis après avoir décliner notre pédigrée le dialogue s'engage en Anglais. Avec Pierre on devine qu'il nous faut tourner une heure et qu'il nous appellera .On ressort de la zone pour mouiller dehors et casser la croute .A peine mouillé que la radio grésille « Vaisselle Matins Bleus » l'ouverture est imminente on remonte l'ancre en vitesse et on se pointe devant le pont qui est fermé .Le type baragouine on n'y comprend rien . Se que l'on voie s'est un bateau dans le canal qui vient vers nous et le feu sur le pont qui est rouge.

Le bateau arrive les voitures stoppent ,le pont se baisse ,le bateau qui est bateau de tourisme passe ,les feux change de couleur est deviennent vert.

On s'engage ca discute dur à la radio ;il y a du Matins Bleus par ci et par là.Enfin on est de l'autre coté du pont dans le canal le bateau de tourisme revient et commence à discuter sec à la radio au ton s'est du pas gentil ;évidement on va moins vite que lui et il ne peut pas nous doubler.

Enfin il se tait ,Nous laissant à la contemplation du fameux canal et à nos appareils photos. Personne devant et l'autre derrière .

A un moment coup de sirène le bateau suiveur qui se manifeste .je fais un bond et stopper Pierre qui est à la barre pensant que l'autre veut passer on est à un endroit un peu plus large il y aurait la place on sert la berge l'autre ralenti et repart en vocalises à la radio . Jean va couper la VHF le calme revient.

A la sortie il faut accoster pour payer le passage la mer est houleuse le contact avec la mer Egée n'est pas sous un soleil radieux. Profitant de la pause on casse la croute avant de repartir vers notre destination proche mais qui va prendre du temps en tirant des bords dont certain carré dans les changements de directions du vent.

Après une navigation musclée on arrive dans la baie convoitée en pleine nuit celle de Korfos où l'on mouille à l'aveuglette avec le GPS.

A l'aube vers onze heures on refait surface après une nuit calme dans cette baie bien protégée. Le souci est l'hygiène surtout devant les panneaux des tavernes à quelques brasses qui propose tout le confort.Douche ,eau, électricité devant la tentation personne ne recule . D'autant que depuis trois jours nous n'avons pas mis le pied à terre sinon que pour faire voler les perdreaux.

Changement de place ,pour atterrir devant la taverne que le vent nous désigne ,il y a même des pendilles que le tenancier nous aide à saisir.

Electricité au fil qui pend sous la terrasse du bistro, eau au tuyau ,pour les douche chauffage solaire ca fait deux jours qu'il fait gris se sera pour un autre jour. Heureusement ,heureusement que sur le bateau il y a un chauffe eau il suffit d'attendre .

Ballade à l'occasion d'une éclaircie sur le bord de mer rencontre avec une mamy entrain de pécher les poulpes avec une patte de poulet. Habillée toute en noir son trident sur l'épaule avec le sac à main qui fait l'équilibre elle balance sa patte de poulet au bout d'un fil comme un lasso dans l'eau et la ramène doucement l'eau est clair effectivement un petit poulpe suit la patte de poulet et s'agrippe dessus apparemment la mamy ne vois rien trop troublée par l'attention que lui porte ce groupe de jeune que nous formons.

Comme la dernière nav a été éprouvante ,on saute une étape en s'accordant une journée de détente dans ce charmant village où il n'y a rien à faire.

Direction Aigine ile située au large du Pirée à mi chemin. Navigation au prés en deux bords. Accostage au quai de la ville ,Borne avec électricité et eau qui marche avec une carte par contre on vient nous faire payer la place. Discussions ,palabre ,rien n'y fait. Bof s'était pour le principe on est Français râleurs.

Balade dans la ville derrière le sourcier on zig et on zag en fonction des points wifi détectés par le téléphone de Jean.

Visite du musée archéologique ne voulant pas embouteiller je cède ma place encore des cailloux rendez vous à la station de bus pour visiter le temple de Zeus ou une de ses copines « merveilles qui fait la pointe d'un triangle avec le Parthénon et un autre Soumiou. ». Le bus nous conduit sur les lieux en haut d'une colline rencontre avec un couple de jeunes Français peu de monde sur le site, la visite est courte ca laisse le temps de faire connaissance en attendant le car.

Des Japonais arrivent ,deux cars pleins =égal huit quarts. Ils visitent au pas de course en une journée trois iles . Au magasin de souvenirs pas le temps de choisir c'est la guide qui a choisi pour , eux ils n'ont qu'à payer.

J'ai le droit de poser avec un couple de ces honorables personnes qui on

du me prendre pour un Grecque pur souche. J'imagine leurs souvenirs

avec ce Grecque appareil photo en brandouillére.

Au final on loupe le car ,le gardien du site nous dit que vu l'heure les cars ne montent plus ici ,il faut descendre au carrefour.

Au carrefour on attend pour passer le temps une parte de pétanque avec des cailloux s'engage ,rien ne passe. Il fait froid la nuit est proche et nous on est loin .Il faut agir marcher pour se réchauffer et se rapprocher de la civilisation descente vers les lumières pendant quelques kilomètres .A un carrefour cabane en bois arrêt de bus on si installe au bout d'un moment un bus monte ,il finira bien par redescendre ; effectivement trois quarts d'heure plus tard on prend place à bord. Sauvé.

Départ au petit matin pour le Pirée .Pas trop de vent, Les Pierres nous quittent ce soir et Claude dois déjà nous y attendre pour embarquer.

Le point de rendez vous est Zea marina la plus commode pour le transfert. Claude nous guette il vois le bateau entrer dans la marina et s'engager dans le fond ; avec ses bagages il contourne le port ignorant nos tractations pour avoir une place, qui nous est attribué à l'opposé d'où il se trouve .Enfin quand je reprend contact avec lui il a de nouveau fait le tour du port et est à quelques mètres du bateau.

Quartier libre pour tout le monde chaqu'un vaque à ses occupations : des Recherche des douches ,valises à faire ,installation à bord ,avitaillement différé pour cause de fête etc..

Les Pierres nous quittent le soir après un resto « guide du routard « on les accompagne jusqu'au bus .

Au retour on se fait assassiner dans un bar sur le port avec des bières hors de prix.

Départ de Zea marina sans regret après avoir fait nos courses.


 

 

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