Une goelette

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grece, mer égée, Greece
A la retraite ,parti conquérir le monde ,me trouvant bien partout ,je ne crois pas en faire le tour.

lundi 11 janvier 2010

Skopelos.

Skopelos.

Bien amarré sur la digue du port de Skopélos , sur les recommandation du garde cote de la nuit je vais me présenter à ses collègue pour qu'ils se fassent un plaisir de tamponner mon nouveau document . Ils ont pas le temps : « Demain » pour le moment ils sont débordés par l'arrivée prochaine du ferry qui va être dans leur espace pendant au moins dix minutes ,la journée est trop chargée.

J'ai le temps ,la ville est tranquille jolie ,je suis pas pressé de repartir. J'ai des courses à faire ,en sortant de la boulangerie je tombe nez à nez avec la joggeuse d'Hélios qui m'avait renseignée.

« ca y en a être une surprise fourmi » le dialogue s'engage j'ai dans mon sac le lexique Français /Anglais sa tombe bien elle est Allemande, mais parle Grec . Tout les ingrédients pour pouvoir faire connaissance. J'ai mes courses à faire, elle les siennes .On se donne rendez vous pour boire un verre dans une taverne. Elle arrive avec ses journaux, sympas elle m'a acheté le canard enchainé et un journal Suisse genre « Marianne ».Dans son sac elle s'est trouvée un mini lexique Allemand Anglais ; nous voila à égalité pour converser.

Il en ressort qu'elle est Phytothérapeute  et exerce sur l'ile . Elle fait du traiking et connais bien les chemins . Du coup on se donne rendez vous pour le surlendemain elle vient à Skopélos masser une amie après elle a le temps pour faire une balade.

La balade à lieu au-dessus de Skopélos point de vue sur la ville et ses environs. Grande discussion au moins trois phrases à grand coup de lexique pas pratique pour la spontanéité .Nouveau rendez vous pour une autre balade de l'autre coté de l'ile je la rejoins en bus à Glosa. C'est son coin elle connaît par cœur, balade en surplomb de la mer avec de belles vues sur les iles environnantes. Elle a du boulot je la laisse.

Retour à Skopélos les gardes cotes ne sont pas sur le port je vais essayer de me faire tamponner. Je tombe sur un que je connais pas avec des barrettes plein le pull. Il me prend les papiers épluche tout et me les rend « C'est bien ,quand vous partirez vous viendrez nous voir » Je tente de lui demander un coup de tampon pour l'arrivée puisqu'il y a deux cases : arrivée et départ. Il me fait comprendre qu'ils s'en foutent ca fait quatre mois que je voyage sans ce document et que personne ne me la demandé .Alors ?

Je change le bateau de place pour me mettre sur le quai plus confortable où se trouvent la vedette des gardes cotes et les pêcheurs. Pour l'électricité il me faut appeler un gars qui met deux jours à venir il me demande vingt euros je n'arrive pas à savoir comment sa fonctionne et le prix , enfin j'ai le confort .

La vie s'organise, Andy me fait connaitre ses amis ,je me retrouve au cours d'une invitation dans la tour de Babel ;l'Europe est présente Danois ,Belge ,Anglais ,Irlandais, Allemand, Finlandais et un petit nouveau Français chez des hôtes Grecques, L'ambiance est chaleureuse en fin de compte ils parlent tous plusieurs langues dont le Français l'appréhension que j'avais en acceptant cette invitation s'estompe rapidement. Le lendemain s'est une invitation chez ses voisins Grecques un couple de retraités lui comme beaucoup de ses compatriotes anciens de la marine qui a fait le tour du monde sur des cargos, le repas se termine par un cours de danse .

Noël ne se fête pas comme en France c'est un jour normal ; donc pas de réveillon sinon un apéro dans une Ouzerie bar ou l'on sert de l'Ouzo accompagné de plats (comme les tapas en Espagne) chacun pioche dedans.

Amarrage hivernal de Matins Bleus .Les aussières, les gardes sont armées d'une gaine pour éviter le ragage avec en plus un pneu de voiture qui sert d'amortisseur en cas de coup de vent .c'est pas joli mais efficace.

Pour le moment pas de coup de vent de prévu , en parlant avec les pêcheurs le port devient intenable par fort vent du Nord ,donc dans ce cas il me faudra déménager et le mieux serait de changer d'endroit pour me mettre à l'abri le temps de laisser passer le mauvais temps. J'aviserai.

La réparation du bout dehors me prend du temps ce n'est pas que se soit compliqué, j'ai rajouté une patte en inox à l'extrémité muni de trous pour un réglage futur .Mon problème est que je n'ai aucune prise pour tendre l'étai est mettre la goupille le dernier centimètre me fais rager et j'y passe la journée sans succès, par contre la nuit m'apporte la solution. Le lendemain muni d'un ancien ridoir je le transforme avec deux manilles en presse, en dix minutes le tour est joué plus qu'à reprendre les haubans pour finir de mettre en tension le tout.

Le premier Janvier invitation chez des amis d'Andy, maison secondaire d'été en bordure de la mer sur la falaise église attenante dans un cadre magnifique, le temps est clément, l'apéro abondant fabriqué dans la cave de l'hôte qui me fait visiter son alambic. Côtelettes en guise d'amuse gueule tout pour me plaire. Le repas est servi à l'intérieur et bien arrosé, ambiance Basques les chants puis la danse.

Pour la vaisselle pas de souci les assiettes sont cassées aux pieds des danseurs .Je demande l'explication, en fait une tradition, Le danseur honore son hôte et son hôte jette à ses pieds sa fortune. Il faut dire que chaque personne exécute sa danse seul avec un gestuel qui lui est propre encouragé par tout le monde à genou en cercle autour de lui ou elle .Toute ces explications me sont fournies par ma voisine de table qui parle un Français remarquable. La soirée se finie par manque d'assiettes ;non là j'exagère. La soirée se finie gentiment viandes aux barbecues et gâteaux. La vaisselle est évacuée en brouette .

Moi qui mettais préparé à la solitude pour les fêtes je ne suis pas mécontent d'avoir accosté à Skopélos. L'hiver s'annonce bien.

KALI CHRONIA. CHRONIA POLLA . Bonne année pour toutes et tous.


 

Volos à Skopelos


De Volos à Skopelos.



Le retour au bateau me fait plaisir . Il est sur sa bouée et m'attend.

La nuit est pluvieuse et il se met à faire froid ,un vrai déluge . Au rèveil les hauteurs de Volos sont dans les nuages . Heureusement qu'il y a le poêle à fuel pour remonter la température .

Entre deux averses je récupère les ordis .Ils sont Ok le gars m'explique qu'il a tout viré je suis consterné enfin je finis par comprendre qu'il a tout viré dans un fichier old data j'ai plus qu'a tout réinstaller. La joie ,je repars avec deux ordis.

Retour au bateau au chaud y plus qu'a tout remettre en place encore faut il savoir le faire enfin avec le temps qu'il fait je suis aussi bien à bricoler les programmes après des manipulations plus ou moins infructueuses je retrouve la configuration de départ.
 Dehors s'est le déluge. La riviére doit déborder le port est plein de détritus de toute sortent qui viennent se frotter contre la coque.Ca ressemble avec de l'imagination à la banquise je suis bloqué au milieu d'une décharge avec la gaffe quand ca cogne de trop j'écarte les morceaux .Je deviens le Paul Emile Victor de Volos je vais devoir hiverner au milieu des gamelles, bouts de plastique ,branches tout se qui peut flotter est dans le port. La prise d'eau de mer pour les WC est bouchée .

En soirée les amis m'invitent à prendre un verre dans une taverne ca me remonte le morale après ma claustration . Soirée sympathique.

Ils partent pour le week end à Athènes ,je les invite pour un petit repas lundi.

Pour moi le weekend se passe tranquille faire la queue à la poste pour acheter un timbre avec la surprise que derrière le guichet je retrouve mon réparateur d'ordis. Bof pourquoi pas on est en Grèce. Théo fait bien du black pour l'éducation nationale.

Mon réparateur postier m'explique qu'il travail aussi à la banque quand ils ont besoin. Pays de tolèrances.

Peut être que les gardes cotes sont stripteaseuses le soir ou danseuses de cabaret ?

Le lundi je fais mes courses et prépare le repas pour le soir.

Théo et Mirina arrivent ,ils ont baptisé leur petite fille en même temps que leur neveu à Athènes ils m'offrent une sucette en chocolat de l'événement ,ils ont apporté des spécialités faites par leur mére. Le repas est agréable en leur compagnie.

J'ai décidé de repartir de Volos des qu'un chemin dans la banquise sera praticable. Il y a de la neige à trois cent mètres d'altitude.

Le mercredi je fais tourner le moteur avec appréhension et en surveillant le filtre pas de détritus go je quitte Volos en direction de la péninsule de Trikeri endroit très abrité au milieu de la forêt, un désert mais qui offre des mouillages sauvages de toute beauté j'y passe la nuit le bateau ne bouge pas d'un centimètre. Le lendemain je fais du léche cailloux. Un peu de vent en sortie du golfe de Volos me pousse sur Evia je traverse des champs de détritus en slalomant. Et j'arrive en milieu d'après midi à Pefki une place au quai me tend les bras un pêcheur m'attrape les amarres .Formules de politesses ,il me montre le robinet d'eau et me montre où me brancher pour le courant dans une chapelle sur la jetée . Installation confortable .La pluie arrive une averse qui n'en finie pas . Pour couronner le tout le vent se lève à l'opposé de se qui est prévu par la météo ca commence à remuer.

Au départ je me dis s'est le grain qui passe mais comme il reste et que le bateau commence à ruer sur ses amarres je remballe ma prise électrique et commence à me préparer pour un départ vers je ne sais pas où. La houle rentre dans le port par l'ouest soulevant le bateau et comme je suis presque dans l'angle un ressac me revient par l'arrière .Impossible de rester. Il pleut il fait nuit noire je me met la carte dans la tête et commence à larguer les amarres .En appui sur garde j'écarte l'avant mais une vague viens prendre le bateau et le projette vers le quai le bout dehors en prend un coup la sous barbe remet le bateau dans l'eau .je profite du mouvement pour mettre les gaz et partir en force de ce mauvais pas.La sortie du port se fait laborieusement le moteur à du mal à étaler le vent et les vagues .Dehors je me met en fuite avec les vagues trois quarts arrière .

Il est onze heure du soir où aller ? La sagesse est Skiathos en ralentissant pour y arriver au petit jour . Je déroule la trinquette et prend trois ris dans la grand voile. Au large le vent est plus stable il n'y a que vingt cinq nœuds ,je suis presque dans le sens des vagues ses confortables .Mais encore trop rapide Je vais arriver tôt. A moins de mouiller dans une baie juste avant le port ; à voir quand je serai sur place.

Les abords de Skiathos sont francs il suffit de bien repérer les feux du port.

L'entrée vers le port se fait par un chenal entre Nisis Tsouri et le cap Kalamaki s'est large. Ensuite laisser le feu de Nisis Prassou sur bâbord et essayer de repérer ceux du port.

Seulement la réalité n'est pas toujours aussi simple je passe bien le cap et me retrouve devant une configuration qui ne ressemble pas à la carte sur bâbord il y a comme un terminal de pétrolier avec un quai qui s'avance en mer je vois les grues ,devant un tas de lumières qui ne sont pas à l'emplacement du port sur les hauteurs des feux rouges dans tout les sens. Et la nuit noire.

Le GPS est là et m'indique ma position sur l'ordi. J'ai l'impression de quelque chose d'insolite j'avance mais n'arrive pas à dépasser le terminal pétrolier . Devant les lumières sont proches dans le tas il y a bien un feu rouge mais il est fixe.

Le GPS me montre bien le chemin j'avance dans la bonne direction, j'affale le peu de voile et me met au ralenti moteur .Le terminal pétrolier me dépasse en fait je fais route parallèle avec un cargo très bas sur l'eau. Ouf content de savoir à quoi j'ai affaire Ca ne me règle pas le problème de devant je suis au moteur ce tas de lumières est entre moi et l'endroit où je veux mouiller ,j'ai l'autre à babord j'ai de la place pour m'écarter sur tribord pour le moment ,j'avance .je m'approche en fait c'est un autre cargos qui vient de mouiller et qui est entrain d'éviter je lui passe derrière . Une fois que je l'ai passé tout devient comme sur la carte je retrouve les feux avec en prime ceux de l'aéroport. Je me dirige vers l'endroit choisi pour mon mouillage tout comme les deux cargos mais moi je peux aller plus prés du rivage qu'eux Il est cinq heure du matin deux heures avant le levé du jour. Je dors .

Au réveil je comprends mieux mes doutes de la nuit. Le cargo terminal était entrain de se positionner pour mouiller me cachant le feu de Prassou et l'autre venait de le faire me cachant les feux d'entrée du port.

En remontant le mouillage je m'aperçois que la sous barbe est cassée je la récupère j'entre dans le port qui est désert.

Un voilier est sur le reste de ses amarres au milieu du port .Toutes les bornes électrique sont détruites sur les quais il y a vingt centimètres de déchets . Ca à du bastonner.

Je me met le long d'un quai, répare la sous barbe et constate que mon bout dehors s'est soulevé détendant l'étai qui était déjà souple. Autre réparation à faire rapidement.

La météo ne me laisse pas de répits .Demain il faut que je parte un autre coup de vent est prévu de Sud Ouest

Je part vers Skopélos pensant être plus à l'abri dans le port d'Hélios que les amis de Volos m'ont recommandé le port est neuf petit des tavernes autour mais tout est fermé. Une femme est entrain de faire son jogging sur le bord je lui demande si il y a quelque chose d'ouvert et si je peux me renseigner quelque part pour me brancher. Elle me dit que tout est fermé ici ,mais qu'elle va se renseigner pour le branchement .Elle part ,dix minute après elle revient en voiture elle n'a trouvé personne ,mais au port de Loutraki il y a du monde ce serait mieux pour moi.

Elle a raison j'ai pas envie de me retrouver seul dans ce port ,je repars vers Loutraki à 3 milles dans le port pas de place le ponton qui sert l'été est sur la berge je fais deux tour .Au deuxiéme un garde cote me fait signe de me mettre au bout du quai des ferrys .Je fais la manœuvre ,la pile de la télé commande dois être usée le guindeau ne réagi pas il faut que je me mette au milieu du bateau pour que ca marche . Le bateau est docile il veut bien tout seul se diriger au bon endroit .Le garde cote prend mes amarres , je suis au quai.

Le port est bien ouvert j'ai des doutes mais je n'ai pas trop de choix. Je fais un tour dans la ville ,il y a du monde ,une taverne ouverte est déserte en face un super market minuscule avec rien dedans. Loutraki s'est pas jour de foire. Le ferry arrive je vais voir le spectacle .En Dix minutes il s'est mis à quai vidé ses passagers ,charger d'autres et il est reparti .

Le garde cote vient me voir ,il me fais comprendre qu'il va y avoir un coup de vent est que le port n'est pas sur. Mon contact avec les Sporades commence mal. Seul abri faire le tour de l'ile pour aller à Skopélos il va faire nuit si le coup de vent est à l'heure je risque de me le prendre au Sud de l'lle, après il sera favorable pour remonter. Allons y ; il y en a qui croit que je m'amuse ,la belle vie. En avant je repasse devant Hélios , continu pour le moment tout va bien je suis au moteur face au vent protégé par une ile Dahasia je passe le long de la cote qui me coupe le vent. Il y a bien une anse abrité mais la cartographie de maxsea ne me donne aucune profondeur et il fait nuit.J'avance la vitesse chute je suis obligé de me mettre à la voile et de tirer un bord pas trop défavorable qui me fait retrouver une bonne moyenne ,la nuit est noire je vire quand je suis sur de pouvoir passer la cote sud est de Skopélos en me dirigeant vers le feux de Mourtia sur Alonisos Du prés le vent devient de plus en plus large me faisant bien avancer ,empannage pour tourner l'est de Skopélos.

Le port arrive vite . je repére le feu d'entrée à l'intérieur un tour de reconnaissance et prépare l'acostage sur le quai de la digue ,il y a un voilier.

J'accoste un type viens me voir on ficelle le bateau ,d'où je viens etc…. beaucoup de questions avant que je ne m'aperçoive que s'est un garde cote .
 Je suis bien à l'abri du coup de vent.

Nord de Khalkis à ……

Nord de Khalkis à …. à … Histoire lente………..Volos en passant par les Métèores

La nuit fut courte mais paisible mouillé devant les remorqueurs en face des tavernas branchées de la ville.

Dans le chenal pour rejoindre la terre il faut mettre l'annexe à l'eau .La ville je l'ai arpentée en long et en large . J'ai à bord de quoi vivre quelques jours autant continuer la route même si le vent n'est pas présent.

Je remonte le mouillage et en route vers le Nord, je tente de marcher à la voile s'est pas du rapide et en plus ca me ramène à la cote, je rase la première pointe mais à la deuxième j'ai besoin du moteur pour m'en écarter. A l'allure ou je vais ; j'essaye de pêcher comme d'habitude j'abandonne, bredouille. Sur la route dans le guide il y a un port antique qui est à m'a porté je vais voir ce qu'est un port en tique ou en toque.

Cite magnifique éclairé de nuit par les feux d'une usine de cadium . C'est nickel .Je me risque en bout de quai c'est la seul place que les pêcheurs n'utilisent pas. Par chance je peux disposer d'eau et d'électricité. J'irai à la découverte demain.

Je suis surpris par le marnage environ quatre-vingts centimètres .La visite du port antique est rapide toutes les pierres ont servi à construire la jetée où je me trouve et le surplus pour faire des bancs sur la promenade du port il reste la forme et un mur qui sert de plongeoir. La ville est triste elle mérite son nom de Larimma (Larme).

Pain frais et en route vers où le vent si il y a voudra ?

Il veut bien me projeter pour le soir à dix milles en face sur Eubé à Limni après une journée de pêche aussi fructueuse que d'habitude mais avec un paysage splendide de montagne qui tombe dans la mer directement.

L'approche de Limni est jolie le village est typique coincé par cette montagne et la mer avec de belles couleurs les fonds sont impressionnants devant la plage de galets il y a tout de suite trente mètres l'extérieur de la jetée est muni d'anneaux pour l'amarrage je fais une approche ; des pêcheurs à l'intérieur du port qui est minuscule me font signe de venir qu'il y a une place.

Je tente le coup l'entrée fait à peine dix mètres de large et une fois dedans je risque d'être coincé.

Pour entrer il faut raser la plage et je vois les galets dans le fond, la place est là sur la digue impeccable la manœuvre se fait sans problème. Je suis bien protégé de la houle extérieure ; la ville est sympa les environs invitent à la balade.

Un tour dans la ville pour repérer les lieux c'est-à-dire les commerces d'alimentation et la soirée passe vite.

Au petit matin direction les chemins de montagne que j'ai vu de loin .Le premier me fait découvrir la station d'épuration, le second contourne une ancienne usine qui est en court de restauration pour une résidence qui sera de luxe avec de belles prestations en insérant les anciens bâtiments. C'est le bon chemin qui me fait monter de vallée en col vers la crête que je renonce à suivre, la distance jusqu'au sommet est plus importante que je ne le pensais. Je n'ai pas emporté d'eau ni de casse croute bien que pour le ravitaillement les chemins sont bordés d'arbousiers pleins de fruits à points dont je fais une cure. Quelques coups de pieds dans des ceps de pins, puis je tombe sur un nid de lactaires que je commence à ramasser j'ai vite fait de remplir mon sac Le retour se fait au pif il y a beaucoup de sentiers vers midi je suis au bateau entrain de nettoyer mes champignons j'en jette plus de la moitié il y en a de trop.

Je reste trois jours à Limni la veille de mon départ je me pose la question comment je vais bien pouvoir sortir du port , impensable en marche arrière avec la chicane de la jetée et de la plage.

Je profite de l'absence du bateau de pêche devant moi pour m'avancer et passer des aussières pour faire faire un demi tour à Matins Bleus la place est comptée après bien des efforts le bout dehors du bateau passe au-dessus des barques qui sont de l'autre coté du port et vient se ranger le long de la jetée en direction de la sortie je reprend ma place en sueur mais soulagé pour pouvoir sortir demain.

L'endroit est accueillant , je dois continuer ma route (bien que je commence à me poser des questions) vers l'inconnu enfin l'inconnu pour moi qui est vers ce qui est marqué sur les cartes et dans les guides.

Un peu de vent au départ me fait rêver à une longue étape, à peine au large Eole va se faire voir ailleurs.

Quinze milles plus loin en soirée, à la nuit je n'ose pas rentrer dans le port de Skala Atalantis ,je me met au mouillage à l'extérieur ,rien de bien folichon . Au petit matin le moteur me fait un caprice il ne veut pas démarrer, pas de puissance au démarreur pourtant j'ai du jus dans les batteries. Le temps ne compte pas, j'attend que le soleil recharge les panneaux vers midi j'essaye il démarre au premier coup ; si maintenant lui aussi devient caractériel , où on va ?

Enfin dans le doute je me fais une nav moteur vu que le vent est ailleurs.

Je passe les iles Likahades à terre et me dirige vers Akladhi pas bonne idée le port est petit plein de barques je retraverse le chenal d'Oréon pour aller passer la nuit dans une anse abritée qui est malheureusement occupée par un élevage de poissons ;il va faire nuit entre les parcs et la terre il y a un peu de place un gars est sur un ponton je lui fais signe si je peu ,il me fait Ok .

Je mouille l'endroit aurait pu être joli de la forêt au tour et très isolé au pied de la montagne. Il est habité par la ferme marine avec tout ce que ca comporte, baraques en tôles groupes électrogènes pour que nos chères dorades voient se qu'elles mangent la nuit , sur les sapins du rivage des hérons font le pied de grues et pour se diversifier les éleveurs font du canards et de l'oies en liberté .Pour débarquer, les chiens sont aux aguets si tu remues une oreille ou la queue sur le bateau ils mettent toutes la région au courant . Après une « bonne » nuit quand il faut remonter l'ancre elle est pleine de trucs qui ressemblent à des morceaux de méduse. Joli à voir mais ne vaut pas le détour ,bien que….

A à peine dix milles un autre endroit me tend ses bras .Orei,Oréon,Oreios un petit port vers le quel je me dirige puisque avec le vent que j'ai-je ne pourrai pas atteindre le golfe de Volos.

Le port est sympa et me change de mes dernières haltes ,je peu me mettre le long du quai entre des chalutiers au repos . Un gars me souhaite la Welkom me montre ou est l'eau pour les bornes électrique elles sont neuves mais pas branchées.

Petite ville avec tout se qu'il faut supermarché ,boucherie, etc…. J'y reste deux jours le temps d'une petite balade vers les restes d'une acropole qui se résument à dix cailloux sur une colline.

Je repars vers Volos au petit matin mais m'arrête à nouveau faute de vent à Trikeri dans l'entrée du golfe de Volos. Un hameau qui est relié par route depuis peu de temps au village sur la colline .Halte très typique dans cet endroit reculé, habité par des pêcheurs .

Le tour du hameau est vite fait, je n'ai pas le courage de monter à la ville au-dessus.

Je suis maintenant proche de Volos ,il y a un peu de vent le matin j'en profite. Les voisins de Kalkhis m'ont indiqué l'endroit où se mettre pour être tranquille dans l'immense port .Je suit leurs conseils après une navigation tranquille à la voile et avec un peu de vent j'arrive devant le ponton Free . Il n'y a aucun bateau je fais ma manœuvre et accoste cul à la digue brise lames .L'endroit est un peu isolé, la digue taguée. J'y passe ma première nuit avec la crainte d'être dans le repère des loulous du coin. Enfin de compte rien de sordide le brise lame est la balade de santé de toute la ville il est prescrit par le corps médical comme exercice , donc dans la journée un va et viens de sportifs de tout les âges et le soir un autre va et viens d'ados entrain de caresser la copines .

Pour être en règles, et savoir si je peux me mettre au quai principale où il ya plus de confort l'eau et l'électricité qui marche avec des cartes, je vais me présenter aux autorités du port ; on est samedi les bureaux sont fermés je suis dirigé vers les gardes cotes .J'ai du mal à me faire comprendre. Je leur explique que je viens d'arriver que je veux rester plusieurs jours et que je voudrai savoir si je peux me mettre sur le quai principal .Incompréhension total s'est pas eux qui s'occupe du port mais puisque je suis venu les voir ils veulent ou plutôt elles veulent éplucher tout les papiers du bateau, je leurs donne le classeur ,elles regardent les papiers acte de francisation, assurance, passeport ,les papiers signés de leurs collègues dans les autres ports etc….Au bout d'un certain temps elles appellent une collégue qui parle Français il me manquerait un permis de circulation. Comme j'ai entendu parler d'une taxe Grecque qui existait dans le temps mais qui avait été interdite par Bruxelles à l'entrée de la Grèce dans l' EU et réclamée par certains fonctionnaires pas encore au courant, je me dis que je suis bon pour ce truc .Enfin de compte il faut que je revienne les voir Lundi les spécialistes seront présents en attendant pour pas que je me sauve elles me prennent mon passeport.

L'arrivée à Volos commence mal

Dimanche je vais voir un type sur son bateau pas très loin de l'endroit où je me trouve le dialogue commence en Anglais ,sa femme arrive elle parle un Français impeccable. Ils sont contents de faire ma connaissance et moi aussi ,Il s'appel Théo s'est à dire Théophilos et elle Mirina ils sont dans l'éducation profs tout les deux .Elle a appris le Français en faisant des études littéraires et a passée un an en France en stage.

Lui me conseil de prendre une place pas très loin de leur bateau sur une bouée libre qui a appartenue un gros bateau moteur qui est parti il y a peu de temps. Je leur explique ma venue à Volos mes démêlées avec les gardes cotes ,le projet d'aller visiter les météores et de faire réparer les ordis ou de trouver une solution.

Ils se proposent de me guider et m'expliquent la ville et me donnent rendez vous pour le lundi pour aller chez un réparateur d'ordis.

Le Lundi je suis surbooké ; je vais voir les autorités du port celles qui s'en occupent, une fois dans le bon bureau bonne nouvelle la place est gratuite pour une dizaine de jours pour l'eau et l'électricité je peux venir sur le quai principal et m'installer tant que le locataire de le place ne la revendique pas.

Content de cette première démarche au tour des gardiennes de la cote. Je me pointe accueilli par un planton qui me guide et me fait entrer dans un bureau ou siège ses dames les gardiennes s'est pas les mêmes ,celles là on a envie de leur donner de l'argent .J'ai l'impression d'être dans « alerte à Malibu « ou dans les prémices d'un film porno. Que des pin up s'. Il y en a une qui recherche un dossier dans une armoire sur une échelle ; enfin qui essaye d'ouvrir l'armoire avec une clef. On me présente celle qui va me besogner c'est la plus moche mais elle parle le Français ,celle que j'avais eu au téléphone je m'excuse pour ne pas avoir su bien m'expliquer maintenant j'aimerai savoir de quoi il s'agit puisque je suis en règles avec les autorités du port.

Elle m'explique ,pendant que ca collègue sur l'échelle essaye un trousseau de clefs ,qu'il faut pour tout les navires dans les eaux Grecque de la CE ou d'ailleurs un permis de circulation comme celui que l'on a dans l'acte de francisation mais écrit en grecque pour qu'il soit tamponné dans les port ou au minimum tout les trente jours .Devant ses explications je lui demande si s'est gratuit .Non il faut payer 29euros 85.M'attendant à la fameuse taxe exorbitante je me sens soulagé et je dis OK .

Et là puisqu'il faut que se soit écrit en cyrillique elle rempli les papiers et il y en a ,l'autre sur sont échelle à toujours pas trouvé la bonne clef.

Il faut tout noter, tout photocopier j'ai peur quand elle me demande le numéro de passeport de Jean, le prénom de mes parents est obligatoire.

Pour payer s'est simple il faut aller à la perception et va s'y donc s'est où.

Elle me fait un plan . Je trouve facilement presque arrivé il suffit de suivre ceux qui on un dossier sous le bras. Après j'ai de la chance une femme m'explique qu'il faut aller au cinquième étage. Beaucoup de monde des guichets et des queues. J'arrive à me faire expliquer, primo faire faire un reçu a une queue pour aller ensuite avoir le droit de faire la queue ailleurs devant le caissier ,comme en France.

Muni de mon reçu et démuni de trente Euros je retrouve mes gardes cotes, l'échelle est vide, pas vu d'ambulance elle est pas tombée, elle a du trouver la bonne clef. La gardienne qui s'occupe de moi n'a plus qu'à remplir le fameux carnet de mouvement encore une heure. Terminé.

Je me retrouve dehors soulagé de la fin de cette histoire.

Direction Office de tourisme pour préparer ma balade aux météores .Pas de soucis des personnes compétentes j'en ressort avec les horaires de bus ,la liste des hébergements ,cartes ,enfin tout ce qu'il faut savoir.

Coup de fil de mes voisins de Volos ,ils sont sur le port et prés pour me guider dans mes tractations pour la réparation des ordis. Retrouvailles le, le technicien habituel qui s'occupe des ordis de l'école n'est pas là il faut les envoyer à Athènes .Trop compliqué , Samedi , j'ai vu un magasin qui fait les réparations. En voiture ils m'y mènent. Le technicien propose de faire un ordis avec les deux ou si il peut de réparer les deux en changeant le disque dur . Il va regarder et me faire un devis pour ce soir. Dans la soirée le diagnostique tombe , il peut réparer les deux ordis pour environs trois cent euros en changeant le disque dur hs et rajoutant une barrette de mémoire RAM. Toutes ces démarches son sous la traduction de Mirina.

Le bateau bien calé sur sa bouée, les ordis en lifting , en règle avec la Grèce je peux donc me lever à Cinq heure de matin pour prendre le bus de six qui va me conduire vers les météores. Deux heures de route changement à Trikala puis kalambaka .

A 11h je suis sac au dos entrain de m'acheter mon casse croute à Kastraki au pied des fameux météores ,la chambre est réservée . Y a plus qu'a.

Magnifique .Dés le départ chaque pas et une photo de carte postale, ca peu ressembler à …. Mais c'est différent çà ne ressemble qu'aux météores . J'en ai plein les yeux.

Le temps n'est pas au plus beau , par contre l'automne donne des couleurs surement beaucoup plus belles . Comme il se doit et à mon habitude d'emprunter des chemins peu fréquenter le premier monastère que j'atteins se fais par la canalisation des égouts.

J'explique : sur un sentier au loin le monastère sur son piton visuellement une faille qui y monte avec quelque chose de clair qui ressemble à un sentier , de sentier de mouton en sentier de chèvre je m'y pointe les chèvres ont abandonnées moi je continue et me retrouve devant un tuyau dans la faille du piton . Il n'y a que cinquante mètres encore à faire pour être en haut. A cheval sur la canalisation j'avance petit à petit au milieu des détritus de toutes sortes .Tout moines qu'ils sont ils ne se gênent pas pour balancer les bidons plastique et leur vieille ferraille . Enfin ca me sert de point d'appui pour l'occasion. Après quelques efforts j'émerge en sueur sous les toilettes visiteurs du monastère d'Agios Nikolaos Anaspavsas .

Joli contact ,vue sur le village que j'ai quitté magnifique . Le temps se gâte des nuages montent de la vallée ho hé .

La suite il me faut trouver un autre sentier qui existe celui-ci et qui doit me monter au grand météore .

Je le trouve . En zigzaguant il me monte sous la pluie au monastère du grand météore en passant sous celui de Varlam . C'est raide mais c'est beau malgré la pluie.

Efforts pas récompensées le monastère ne se visite pas aujourd'hui .

La marchande de souvenirs sur le parking à devinée que j'étais Français et elle le parle .Elle m'indique un autre monastère fermé ,plus retiré hors des sentiers et plus joli d'après elle .Je suis ses explications et m'engage sur un sentier J'arrive à un col en même temps que la pluie .Il n'y a plus qu'à se laisser mouiller .J'ai des doutes sur les intentions de la marchandes ,elles m'a peut être envoyé dans un endroit hors de tout abris pour rigoler du touriste .J'en ai vu d'autre j'avance sous la pluie et fin par trouver le monastère accroché à la montagne il est petit dans un cadre magnifique je me met à l'abri et attend une éclaircie.

La pluie ralentie je redémarre dans le sentier devenu boueux je me retrouve au col il y a un chemin sur la droite qui doit me ramener vers les monastères .Je l'emprunte il chemine au dessus des failles avec des points de vues magnifiques je contourne la colline et me retrouve en face du grand météore. Je vais remercier la marchande pour le renseignements qu'elle m'a donné.

Un petit tour au monastère de Varlam qui est à ne pas rater tout est magnifique. De Varlam un sentier rejoint celui de la montée et je me retrouve sur la route heureux de cette rando visite, mouillé jusqu'au slip. Direction l'hôtel encore une bonne averse avant d'y arriver . Douche pour se réchauffer.

Le lendemain le temps est dégagé je remonte avec mes bagages vers le grand mètèore que je n'ai pas pu visiter un chauffeur de taxi dans l'auberge où je prend mon petit déj me fais une proposition pour m'y conduire je fais le fainéant ; en cinq minute je me retrouve en compagnie de la marchande de souvenirs. Je suis le premier à entrer ce jour dans le monastère ,le caissier n'est pas encore à son poste c'est beau , clic clac des photos sous tout les angles à chaque pas la vue est magnifique d'autant que le soleil commence à entrer dans le jeu.

Sortie , le caissier m'offre la visite. Direction les deux autres monastères .Pas de sentier que de la route pour atteindre Agia Triada et Agios Stéphanos en passant au-dessus de Roussanou.

Pas de regrets sur la route des chemins avec des points de vues sont répartis par ci par là .

Le monastére de Triada ne se visite pas reste Stéphanos tenus par des religieuses ,Très beau trop clean ,on voit que se sont des femmes qui font le ménage.

A la fin de la visite je n'ai plus qu' a trouver un chemin qui me ramène sur Kalambaka. En suivant les indications de la religieuse caissière il y a un chemin sous le monastère de Triada au deuxième essais je le trouve.

13h30 je suis dans le bus qui me ramène vers Volos où j'arrive en fin d'après midi.

Porto Rafti Au Pont de Khalkis


 

De Porto Rafti Au Pont de Khalkis. http://picasaweb.google.fr/bonazphilippe


 

Le vent a bien soufflé dans la nuit ; le bateau a bien tenu sur son ancre.

Au matin je pars vers le Nord . Je vais dire adieu au Prof et peut être à bientôt .

Le vent est là me faisant avancer à bonne allure jusqu'au cap Marina où il tombe ; en face sur la route Alivéron petit port de pêche facile à trouver au pied de l'immense cheminée de la centrale électrique ,juste après la cimenterie , là où ils ont rasé la moitié de la montagne .Avec des amers comme ca on peut pas se perdre. Je me dandine doucement vers se havre de beauté. En touriste je suis le seul . Une fois cul au quai j'ose pas descendre . J'ai de quoi vivre pour ce soir .

Demain j'irai voir pour refaire un complément de vivres si je trouve.

Après une nuit paisible je me met en quête d'une boulangerie qui existe dans le village ou plutôt le hameau le village est à deux kilomètres .

De retour avec mon pain un type m'aborde au cul d u bateau il parle Français et a tenu un resto rue de la Huchette .Quand je lui dis que je suis de la rue Galande c'est comme si on s'était toujours connu. Il est natif du coin .Pour les courses 200 m après la boulangerie il y a un super marché .

Notre discussion finie je retourne au super market.

Paré pour appareiller je met le cap sur en face , enfin je tire des bord pour remonter le vent qui a changé de coté . A la nuit j'arrive vers Khalkis avant de m'aventurer plus en avant je mouille dans un site super à coté d'un cargo qui attend son heure pour passer à la casse dans l'usine de démantèlement en face de la cimenterie encore une .

J'ai pas trop le choix je mouille dans cinq mètre d'eau le bateau évite j'ai plus que deux mètre je refais la manœuvre le cargos dois être échoué .

Au moteur je passe le nouveau pont de Khalkis et me dirige vers l'ancien qui est la curiosité du coin . Il est fermé comme de juste .

Il faut se présenter aux autorités qui le gèrent . Dans le guide il y a des explications le weekend ses 75 % de plus ,la nuit 25 mais comme il n'ouvre que la nuit pour pas gêner la circulation les 25% sont d'office.

Il ne mesure que Quarante mètres de long.

Le guide dit que l'on peut attendre sur le quai en face des douanes . L'auteur a du oublié d'y aller voir les moules ont pieds . Enfin derrière le port de commerce il y a encore une nouvelle marina toute neuve les bornes électrique sont sous cellophane et il y a de la place. Je m'y installe pour le weekend .

Dimanche j'irai voir les autorités . En attendant je profite de la ville qui est assez grande .Au bout du ponton un anglais passe l'hiver ici il a un groupe électrogène et un peu plus loin un couple de Français sont entrain de désarmer leur bateau pour l'hiver et compte le laisser sur place en attendant le printemps. Ils ont un superbe bateau sawn Norvégien ils m'invitent à prendre l'apéro à bord.

La ville est vraiment agréable très moderne avec un front de mer bien aménagé ,quelques vieilles pierres .

Dimanche jour pour me présenter aux autorités du pont je me pointe comme le dit le guide sous le mat qui sert pour les signaux de passage rien . le mat sert de support à un comptoir de bar deux clientes sont attablées je leur demande dans mon plus parfait anglais « whére office the bridgge «  elles ne comprennent pas tout de suite ma demande .Enfin elles comprennent que je veux voir les autorités de l'autre coté du pont il y a un poste de garde cote il n'y a pas de doute c'est là, je sonne puisqu'il n'y a pas de porte ouverte. Au bout d'un moment un gars que je réveil vient ouvrir après discussion il m'envoie voir plus loin de l'autre coté du pont que je retraverse . J'ai rien compris ,je vais au poste de garde du port de commerce à deux pas le planton sort de sa guérite il comprend se que je veux ,il m'explique le fonctionnement du pont etc. ; Maintenant que je sais tout il faut bien que je paye quelque part . Le bureau dans une rue en face oui s at right et en face ; go j'y vais.au fond d'une ruelle les ancres de marines sur fond de cyrillique me disent que je suis au bon endroit. J'entre un bureau avec trois autorités préposés de service que j'interrompt dans leur discussion s'occupent de moi ,ils m'expliquent comment fonctionne le pont . Il faut les papiers du bateau ,l'assurance j'ai tout sur moi . A bon la suite s'est pas eux il faut que j'aille au premier étage pour montrer les papiers et remplir la feuille de passage.

Alors là au premier étage il sont quatre plus celui d'en bas qui ma accompagné et qui traduit surement se qui s'est dit. S'engage un grand moment .

EUX « Quand je veux passer le bridge ? »

« Monday ,quand il sera ouvert »

EUX « Il faut payer avant « 

« Je suis la pour ca »

«  le pont ouvre quand »

EUX « A deux heure  peut être Une heure trente quand s'est calme »

«  Bon bien d'accord je paye à qui « 

EUX « il faut revenir Monday à quinze heure »

«  But Monday at then five je serrais passé a y 'm to go the bridge »

EUX " Non il faut payer avant"

« Si il faut payer s'est maintenant »

Je lui demande un papier et un stylo et dessine une pendule d'un coté Dimanche 24h et de l'autre Monday 0 h puis deux heure .Que dans quelques heure on sera lundi que si je dois payer avant c'est maintenant.

Grande discussion entre eux il y en un qui prend un registre sur la table et commence à le consulter.

Au final ils me font comprendre que si je suis tout seul à passer le pont ils ne l'ouvriront pas.

« OK,OK si je suis seul le bridge close OK ,mais je peux payer si jamais il ouvre »

Ils faiblissent un calepin apparait les papiers du bateau ne les intéressent pas seul la taille . Au final il leur faut 18,60 Euros et ils n'ont pas la caisse ,par chance j'ai la monnaie .

«  Tank you ,at one hear thirty minute je serrai devant le Bridge .Also not peepole présent y m' come back in my bed at two heure "

Grandes salutations èclats de rire .

A une heure du matin je suis debout un bateau tourne en rond dans la baie chouette je suis pas seul j'ai toutes les chances.

Je largue les amarres et me retrouve devant le pont seul ,l'autre bateau s'étai un pêcheur qui tirait ses filets.

Je fais le poireaux puis vais me recoucher .

J'avais fait mes adieux aux voisins qui sourient en me revoyant le lendemain.

Fin d'après midi je retourne voir les potes ce ne sont plus les mêmes dans le bureau des barrettes sur chemise blanche sont présentes.

Après vérification de mon payement . «  Tenez vous sur veille VHF canal 12 à partir de minuit on vous préviendra une demi heure avant le début de l'ouverture « 

J'ai peur de ne rien comprendre cette nuit à la Vhf.

« A quelle est prévue l'ouverture et aura –t-elle lieu »

«  une heure trente le pont ouvrira cette nuit. »

Ca parlent bien les barrettes.

A une heure je me trouve devant le pont ;rien je commence à en avoir marre de passer mes nuits à faire le clown ,je lance des appels à la radio aucune réponse. Sur le reçu de payement il y a un numéro de téléphone une voix féminine me répond et raccroche j'ai du me tromper . Je me met sur l'ancre et vais me coucher . Je commence à m'endormir que la Vhf baragouine. Je me lève je suis sur le canal de veille ,Je balance un accusé de réception ,de la réponse je comprend qu'il faut se dépêcher j'ai vingt minutes ou le pont ouvre dans vingt minute.

Moteur en marche je remonte la chaine un remorqueur qui était au quai commence son approche vers le pont ,derrière lui un chalutier fait des ronds et j'emboite le pas dans le ballet . Le mat à signaux s'éclaire vert et blanc le pont commence à s'écarter. Vert et blanc s'est le passage pour ceux qui arrivent du Nord pour moi il me faut du rouge et blanc.

Le remorqueur s'en fout il avance zou je le suis .

Ils ouvrent quand s'est calme heureusement il y a au moins quatre nœuds de courrant à contre dans la passage il faut que je mette la gomme pour pouvoir passer le chalutier et derrière et me talonne au train.

Enfin le passage franchi je me dirige vers un endroit où le courant se fait moins sentir pour pouvoir mouiller à nouveau et finir ma nuit maintenant que le pont est passé.

Le pont reste ouvert vingt minutes ; hormis le remorqueur et moi seul des chalutiers l'empreintes dans les deux sens cette nuit.

 

Du Pirée à Porto Rafti.

Du Pirée à Porto Rafti.

On se retrouve à trois pour la suite Claude qui a pris contact par internet et qui arrive de Royan , Jeune prés retraité. Jean et moi.

Après discussions le souhait est d'aller faire un tour dans les Cyclades on a un peu moins de quinze jours. Avec le risque d'une météo non favorable pour le retour. Et avec dans ce cas la solution de revenir en ferry sur l'aéroport.

Donc en sortant du port cap sur Sounion un mouillage qui nous met les Cyclades à portée .

Le vent n'est pas présent au départ se qui nous permet de voir défiler l'agglomération d'Athènes puis ca banlieue ; le vent monte un peu et nous permet une nav intéressante.

Le contrat est rempli le point choisi est atteint ;très beau mouillage sous le troisième Parthénon du triangle.

Belle arrivée avec vue sur les ruines, la baie est bien abritée ,la nuit tombe en même temps que l'ancre.

Visite au petit matin des ruines qui valent le coup d'œil . Dans notre soif de découverte on est les premiers avant les cars sur les lieux (toujours des perdreaux partout sur la route ils se laissent approcher).

La visite finie ,petit tour sur la plage déserte .On devine qu' en pleine saison le site doit être noir de monde devant les tavernes qui sont fermées des esplanades de parkings complètement vides avec des rangées de conteneurs à poubelle.

Retour au bateau et départ pour une des iles des Cyclades que l'on peut voir au lointain .Comme on est pas fixé sur la destination on vise celle qui est sur la route que nous fait prendre le vent,sachant que ce soir il faut que l'on soit à l'abri d'un coup de vent que nous prévoie la météo .Le vent est présent pour une traversée au prés bon plein qui nous mène vers Kéa mais petit à petit il tourne en forcissant, nous voilà dans les fameuses Cyclades où cette été le meltem à soufflé sans arrêt au désespoir des plaisanciers présents .Pour garder une allure confortable on se laisse glisser vers Kithnos en rasant la pointe de Kéa avec pour but de passer au Nord de Kithnos et descendre sur Loutra un port qui nous abritera du vent de Nord ouest prévu.Le vent commence à être costaud l'entrée dans Loutra se fait à pleine vitesse mais dés l'arrivée on se retrouve à l'abri . Le port est petit on vient de se faire prendre la meilleur place par un cata qui a mis la gomme devant nous ,reste à prendre une place le long du quai qui nous protégera de la houle mais le vent qui pénétre dans le port nous colle contre lui.Le bateau est amarré les parbatages à poste avec en renfort les deux pneus de Katakolon.

Le coup de vent est là avec des rafales à plus de 30 nœuds dans le port qui passe pardessus la colline , le bateau gite écrasant les parbatages et les pneus ,tout tient reste plus qu'à attendre.

La visite de la ville est vite faite il n'y a rien . Deux bistros,une épicerie tenue par une Mamy qui partage son temps entre les clients et la chapelle où elle se fait pardonner du racket qu'elle opère sur les réfugiés du coup de vent et une boulangerie qui ferme pour le week end.

Ancienne ville thermale il y a une source d'eau chaude .En montant sur les hauteurs on peut constater qu'il vaut mieux étre au port que dehors ,les vagues cassent sur les rochers en gerbes d'écumes dignes de la pointe du Raz.

La capitale de l'ile est à cinq kilomètres ,à l'occasion d'une balade on s'en approche par des sentiers mais comme notre groupe de trois s'est séparé pour ne pas inquiéter et que l'heure de l'apéro est proche avec Claude on rebrousse chemin par un sentier qui nous ramène rapidement au bateau.Jean quant à lui dois être entrain de chercher une source à wifi.

Les journées passent ,pas le coup de vent qui dure .On fait connaissance des voisins.Un Grec qui vit dans un petit bateau,le cata Allemand qui fait bande à part,des Anglais sympas qui en profitent pour faire le grand ménage dans leur bateau se qui nous fait l'occasion de récupérer deux jerricans et une bache et un bateau Dannois qui est arrivé dans la nuit de Turquie.

Je me fais une petite balade en solitaire vers la capitale par un chemin balisé repéré la veille c'est Dimanche à la capitale qui se trouve bien abrité du vent sur les flanc d'un vallon j'ai pas pris mon appareil photos dommage maisons de carte postale bleues et blanches avec des fleurs dans tout les coins ,tant pis j'ai les images dans la tête (pour le moment).

Retour à travers les collines le paysage est très beau en imaginant que tout se qui est marron soit vert ca ressemblerai à l'Irlande.De la musique et des chants sortent d'une maison en bas le long de la route il y a des voitures de garées ca doit être l'endroit branché du coin ,à mon retour j'en fais part à mes compagnons ;ce soir on ira boire un coup labas.

L'après midi passe la soirée comme convenue nous mènes vers le pub ,plus de chants ,plus de bruits ,une femme est entrain de balayer ca devait être une fête de famille.Demi tour et repli sur le bistro ou il y a du monde.

Si la météo dit vrai demain on peut y aller.

Dodo en attendant.

La météo a bien dit ; départ le matin dans une mer formée avec un vent qui nous fait battre des records de vitesse. Claude se régale à la barre .

Le cap est mis sur Siros , que l'on contourne par le Sud avec une remontée moins spectaculaire vers Ermoupolis le plus grand port des Cyclades.L'arrivée est moins glorieuse et se finie au moteur avec le vent dans le nez plutôt que de tirer un bord à n'en plus finir qui nous ferait arriver dans la nuit .

Il y a une marina qui est loin de tout ou le port de pêche avec possibilité d'accostage sur la digue extérieure.

Effectivement on accoste le long de la digue du port de pêche un peu de houle nous fait ressortir les pneus.

Pas bien loin un bateau en allu avec le pavillon Français,son propriétaire vient nous voir et nous conseil de se mettre devant lui pour être plus à l'abri .on fait connaissance il navigue dans les eaux grecque depuis trente ans.Il pense passer l'hiver là ,il a fait copain avec son voisin un pêcheur qui lui passe de l'eau et est en train de voir pour l'électricité ,je pourrai éventuellement lui tenir compagnie et profiter du confort des pêcheurs .A voir ?.

En attendant il nous sert de guide et nous conseille .

Le lendemain visite de la ville qui se partage entre le bas la vie du port avec ses chantiers et les ferrys .

Les magasins de toutes sortent la ville est vraiment bien achalandée .Derrière la Mairie qui est un vrai monument la vieille ville toute en escalier jusqu'à la Cathédrale d'un coté faisant face à une autre colline avec le pendant Orthodoxe . La ville a toujours été partagé entre les deux religions chacune sa colline.

L'après midi le temps se gâte ,on la passe avec le prof (oui j'ai oublié le voisin est prof d'histoire à Marne la Vallée en semi retraite il s'occupe comme consultant d'un master qu'il a crée dans le temps.)Se qui lui laisse pas mal de temps.

Après la pluie le beau temps ,on se fait les courses vite fait ,et on reprend la route vers Tinos autre ile des Cyclades ,Le Lourdes Orthodoxe. Belle navigation avec Claude que l'on a greffé à la barre .

Le port est joli on a toute la place il n'y a qu'un seul voilier dans la partie où l'on peut se mettre.

Le Lourdes est en période creuse pas de pèlerin .

Le pavillon Français attire une Suissesse qui habite là et qui est contente de parler Suisse. Elle nous explique l'ile la vie ,les coutumes, les gens et comment elle a atterrie ici .Une ex babacool avec Papa derrière .

Fort de tous les renseignements on monte vers le sanctuaire .Sur le coté de la route une moquette pour les pénitents qui montent à genoux .pour le moment il n'y a qui scooter qui attend son cavalier.

Le long de l'avenue des commerces variés comme dans une ville normale sauf qu'ici dans chaque épicerie,boucherie ou autre il y a un étalage de cierges de toutes les épaisseurs et de souvenirs comme à Lourdes ,avec des petites gourdes vide made in China pour l'eau bénite .

En haut la basilique belle architecture avec une chapelle aux reliques . Des personne apporte des fleurs ils les remettent aux préposés qui les empilent les cierges sont déballésest mis en place par les préposés aux cierges . Un autel avec sous verre les reliques les gens passent embrassent la vitre un préposé essuie la vitre et au suivant. Voilà comment ca se passe dans le respect des croyances de chacuns.

Le soir balade en ville Tinos de jour s'est calme alors le soir s'est plus que calme . on déambule dans les ruelles le désert.Un bruit de télé je vais voir .Un café qui diffuse un match de foot comme je suis pas intéressé je fais mon rapport au deux autre ,Claude veut voir Jean le suit .je ne les vois pas revenir j'y vais donc .Dans le bar il y a la Suissesse avec son copain Grecque qui nous présente à l'assistance .Du coup on regarde le match. Après le match il y a les commentaires qui nous sont traduis puis invitation à aller boire un verre ailleurs parce que ici il ferme.

On va ailleurs un bar au premier étage on serait passé devant sans rien voir.Le patron du premier bar nous rejoint .Musique Grecque , ouzo , ouzo, ouzo plus , Claude danse sur le comptoir il est quatre heure du matin.

Départ de Tinos il faut remonter vers Athènes Jean repart le 8.Direction Andros , après une navigation entrecoupée de siestes ,Gavrion notre point visé ne peut pas être atteint on se rabat sur Batsi un peu plus bas. L'arrivée se fait de nuit dans un port complètement différent des plans que nous avons la digue a été rallongé un autre quai ajouté. Enfin après des hésitations on se met en bout de quai ,il y a tout juste la place.

La ville est petite u n peu bizarre très en pente , sans grand intérêt .

On repart vers Evia ou Eubée s'est la même chose le port visé est Karisto .Arrivée sur place le port à changé de figure aussi il y a toujours le grand quai central qui est en travaux avec des fers à béton qui en dépassent et le fond du port complètement occupé par les bateaux locaux reste l'avant port avec un quai qui nous tend les bras tout confort borne électrique et eau .

Pour le confort il faut une carte comme celle que l'on nous a vendu à Aigine mais ici c'est pas la bonne taille. Je vais aux renseignements chez les gardes cotes il faut que j'aille dans un restaurant sur le quai qui me donne un jeton je payerai plus tard.J'ai pas vu de fente sur la borne ,il n'y en a pas . A quoi sert le jeton je le ramène .

Pas de confort ; la ville est sans intérêts . On nous prévient d'un coup de vent imminent pour la nuit , à mon grand étonnement n'ayant rien vu dans les fichiers météo semant le doute dans mon esprit. Enfin il vaut mieux prévoir ; on change de place en se mettant derriére la digue coté plage . Le coup de vent ne vient pas tant mieux.

On peut repartir vers Porto Rafti pour y déposer Jean.

Tés peu de vent pour notre traversée .A Porto Rafti une place au quai libre jusqu'au Dimanche soir .

Banlieue d'Athènes ,restaurants chics ,belle baie avec de s villas huppées et immeubles de mêmes standings.

Aucun intérêt . Jean part le matins entre deux averses on l'accompagne au bus .

Claude doit suivre le même chemin demain.

Changement de place pour être tranquille sur le quai. Un Français attiré par le drapeau engage la conversation avec Claude . Il travail ici ,s'ennuie et nous invite à prendre l'apéro chez lui.

C'est le commissaire de l'hippodrome d'Athènes qui fait mettre aux normes Européenne les courses de chevaux. Il nous explique sont job. Après il ira au Liban ou en Turquie . Enfin il s'ennuie .

On l'invite à partager notre repas sur le bateau ,il accepte.

Le lendemain il vient chercher Claude pour l'emmener à l'aéroport.

Me revoilà seul.

Comme il y a de la houle je me met au mouillage pour la nuit. Le lendemain beaucoup de vent ,je reste sur le bateau avec pour voisin le prof de Siros qui est venu ramené son fils à l'avion .Enfin de compte il a changé d'avis et remonte vers Erétria (peut être).

Je choisi de partir vers où le vent me poussera demain.


 


 


 

 

Missolongui au Pirée.


 


 

Missolongui au Pirée.

Grand silence dans mes écrits.

Donc à Missolongui Jean et les Pierres sont venus me retrouver pour une virée d'une quinzaine.

Ils ont dans leurs bagages de quoi réparer le guindeau .Leur arrivée en fin de soirée les inquiète par le trajet du car qui passe par Patras de l'autre coté du détroit .Ils arrivent sans encombre à la gare routiére avec un peu d'avance je leur avais fourni les explications pour trouver un taxi à trois plus les bagages je ne pouvais pas aller à leur rencontre.

L'embarquement se fait gentiment deux voyages en annexe car je suis toujours sur le ponton d'attente.

Installation ,Bourguignon ,dodo .

Au matin une place est libre sur un ponton en face ,il faut se dépêcher avant de se la faire prendre ,moteur en route manœuvres rapides aidé des voisins de ponton ,résultat une bosse au bateau pas trop grave mais vexante.

La journée se passe en réparation de la bosse pour moi et celle du guindeau pour Jean et Pierre encouragé par le pêcheur de service Pierre .

Virée en ville pour les derniers achats surtout recherche de gaz la bouteille en réserve est vide à ma grande surprise .

Le départ à lieu le lendemain en direction de Navpaktos petit port à ne pas manqué entouré de rempart et surmonté d'un château avec des murailles impressionnantes.

Le départ se fait avec un vent pas trop favorable qui nous fait tirer des bords à n'en pas finir. Il vaut mieux mettre le moteur et attendre que le vent se manifeste se qui se produit en début d'après midi .On passe sous le nouveau pont de Patras pour se retrouver en fin de journée devant Navpaktos .

Petit port est vraiment le mot l'entrée fait une vingtaine de mètres Il est ceinturé par des remparts .Trois voiliers sont à l'intérieur dont un qui à pris ses aises en portant des aussières dans tout les coins reste à faire demi tour .Devant les murailles il y a une plage que l'on choisi pour mouiller .La météo ne prévoit pas de coup de vent.

Reste si l'on veut descendre à mettre l'annexe à l'eau se qui est vite fait.

La ville est assez animée beaucoup de bars , comme le projet était de boire un coup il n'y a que l'embarras du choix .

Retour au bateau pour le repas soirée sympas.Dodo.

Le programme au réveil est de monter au château le temps est incertain . L'option de Pierre est acceptée monter en taxi . Trois euros plus tard nous pénétrons dans les restes du château qui nous offre un superbe point de vue et une visite intéressante en fonction du déchiffrage des panneaux .Tout le monde y est passé ajoutant ses modifications devenant tour à tour envahisseur et défenseur en fonction du coté du mur où il se trouvait. La descente commencée sous la pluie se poursuit dans les chemins en pente. Le village est joli bien que n'ayant rien de Greque.

On réembarque après avoir refait les pleins de légumes ,viande et photos.

Direction Trizonia Marina dont on m'a beaucoup dit de bien pour hiverner. Après une navigation sans problème, on entre à la nuit tombante dans la marina de Trizonia super protégée de tout les vents et gratuite (sauf pour le contribuable européen).

A peine amarré une blonde pas très Grecque vient nous proposer ses services si on veut manger elle tient un restaurant de l'autre coté elle a vu le bateau passer .

Pour manger on a se qu'il faut ,on lui promet d'aller boire un verre.

Jean capte du wifi avec sont téléphone on le suit comme un sourcier .Au pied de la source il y a la blonde et sa terrasse dépositaire de la borne wifi qui est gratis au comptoir et ou il faut un code dès que tu t'éloigne.

Si on veut manger faut lui dire ,elle sent que l'on hésite à la vue de la friture qu'elle sert à coté. Pierre faiblit le premier il va voir en cuisine se que le patron propose, la faim aidant on se laisse faire friture ,brochettes qui deviennent cotes de porc et salade Grecque.

La soirée se termine par une balade dans les chemins boueux accompagné par une myriade de crapauds .

Pain rassit au petit dej .Il fallait le commander la veille Trizonia s'est une ile en face de Glifadha et une barque assure le ravitaillement et le passage.

La journée est occupée à faire le tour du port se qui n'est pas très long mais à discuter avec un couple de Français qui on construit un catamaran de toute beauté à faire rougir les meilleures marque le type en est fière il nous fait visiter pendant que ses enfants apprennent à Pierre a pêcher.

Balade l'après midi à l'intérieur des terres ; traversée de la décharge en bordure de mer. Retour avec une vue plongeante sur le port pour pouvoir admirer un couillon qui fait des tours sur l'eau avec son annexe et qui fini par se la fracasser sur le quai finissant à cheval sur un flotteur.

L'ile est bien sympathique mais de là à y passer l'hiver il y a un pas .

Notre voyage se poursuit par une étape à Galaxidi ou je deviens chef de port adjoint.

On est accueilli par un préposé qui s'intitule chef de port il officie sur la terrasse du café d'en face à coté de son bureau en plein air avec ses affaires suspendues aux volets d'une maison fermée et son lit sur le trottoir nous font douter du poste qu'il occupe.

Un peu plus tard arrive un camion de fuel ,le type demande si on en a besoin non ,mais de la water oui.

Ok c'est la Manon des sources local il ouvre une plaque d'égout et ouvre le robinet d'alimentation du port ,pour l'électricité s'est Cinq euros pour l'eau aussi. Je l'embête en lui demandant une facture qu'il me fait de mauvaise grâce pendant se temps le premier préposé me fait des signes il le traite de fou l'autre se marre et je reçois mon titre de premier chef de port un des deux est deuxiéme et l'autre en trois un délire à dix euros avec eau et électricité.

De Galaxidi on peut trouver un car pour Delphes sur la place où il y a quatre palmiers mes deux collègues ne sont pas d'accord sur les horaires il vaut mieux se renseigner et faire une reconnaissance.

La place aux palmiers est trouvé reste à trouver l'arrêt et les heures. Sur la terrasse d'un café on demande bonne pioche ! C'est le bureau du marchand de ticket qui passe derrière le comptoir prêt à nous vendre les tickets . Nous on veut savoir l'heure ca coïncide avec les renseignements que nous a donné notre ami premier adjoint du port.

Retour au bateau avec tout les renseignements pour notre excursion . Notre ami est présent à chaque coin de rue près du port « Philippe philippe » il m'appel sans arrêt.

Le lendemain direction la taverne du marchand de ticket il est tôt sur le trottoir en face on aperçoit que les pieds de mon pote adjoint sur son lit .

Les tickets sont achetés au comptoir reste plus qu'à attendre le bus tranquillement sur un banc public.

Un bus arrive on se léve « PhilippePhilippe non non » notre sauveur est là celui là s'est le bus scolaire .

Cinq minute plus tard arrive un bus « Philippe Philippe « Ok s'est le bon.

On monte est on s'installe au fond notre ami s'installe à l'avant. A chaque point remarquable il se léve « philippe philippe »est fait son commentaire pour m'expliquer ceci ou cela depuis l'avant du bus.

On arrive à Itéa pour la correspondance ,mon copain nous entraine sur le port de pêche les pécheurs sont entrain de vendre leur poisson il monte sur un bateau et ne s'occupe plus de nous il nettoie le filet .

Le car pour Delphes arrive .

Très belle région avec une mer d'oliviers que l'on surplombe la montagne tombe à pic .

Delphes est une ville récente qui a été construite lorsque les fouilles ont commencé . Le musée est moins fourni que celui d'Olympie le site est quant à lui magnifique bien que la moitié soit fermé . La vue est grandiose sur les oliviers sur Itéa ,la mer etc….une station de ski est toute proche.

Après une belle journée nous voilà de retour à Galaxidi accueilli par le copain et « Manon »le marchand de fuel.

A peine au bateau que l'on m'appel « Philippe Philippe » une femme est entrain de remplir un formulaire elle est la préposée à l'electricité. Me tend son reçu et me demande cinq euros.Je descend prendre la facture de Manon des sources.Et commence à m'énerver le fou me fait signe qu'ils sont fous.Manon me dit de pas payer et l'autre veut des sous .Je prend son ticket et la menace d'aller voir la police touristique qui existe quelque part en Gréce. Manon et elle vont s'expliquer derrière un camion , le fou veut cinq euros à son tour pour boire un ouzo ou que j'aille avec lui pour trinquer. Enfin la femme revient elle veut bien annuler et veut récupérer son ticket moi je veux le donner à la police je lui rend son bout de papier le calme revient sauf le fou qui m'attend à la terrasse d'en face et m'appel. Je me cache dans le bateau.

Quelle rencontre. Quelle rigolade un vrai délire. Le tout en Anglais avec un fou pas si fou et deux arnaqueurs .

Départ vers Kolpos Domvrainis un coin qui ne figure pas dans les dépliants des agences de voyages ,grande baie fermée par trois iles Fonias,Grombouloura et Makronisos pour vous situer.

Un endroit calme ,il y a un quai où l'on compte s'amarrer malheureusement ce quai tout neuf nous est interdit par un vigile qui nous envoie dans un coin sans cartographie. Comme le temps est clément on retraverse la baie pour mouiller devant un village il fait nuit noire.

Sans descendre à terre le lendemain on fait route vers Corinthe en s'arretant aux iles Alkionidhas  le temps est au beau Jean et les Pierres piquent une tête.Le mouillage est occupé par des bateau de pêche qui attendent l'heure de remonter leurs filets en cassant la croute, sur terre un monastére avec bétonniére en action. Pour nous changer on se fait un pique nique sous un olivier arrosé d'un Jurançon.

Après le repas petite balade digestive .La bétonnière est actionnée par un moine et un autre peut être pas moine comme il n'a pas l'habit ca veut pas dire qu'il est pas moine. Ils retapent le monastère .

Derrière la garigue d'où s'envolent des compagnies de perdreaux .Sur la crête la vue est belle sur le lointain.

Il reste de la route à faire si l'on veut arriver à Corinthe ce soir.

On suit la cote sans beaucoup de vent . Lorsque l'on arrive à la dernière pointe une risée commence à nous entrainer puis des rafales le cap franchi changement de décors pluie froid et vent qui nous oblige à tirer des bords.

On arrive de nuit à Corinthe le port est plein minuscule pour une ville de cette importance .Celui des ferry est vide .

On se fait un mouillage devant la ville .

Le lendemain comme il nous faut des vivre on tente une percée dans le port des ferrys en fin de compte il y a un quai qui n'est pas utilisé on s'y met sans problème si on avait su !

Les courses faites départ pour le fameux canal .

On se présente devant l'entrée qui est fermée par un pont submersible ; appel radio pour savoir l'heure de la prochaine ouverture le gars répond en Grecque puis après avoir décliner notre pédigrée le dialogue s'engage en Anglais. Avec Pierre on devine qu'il nous faut tourner une heure et qu'il nous appellera .On ressort de la zone pour mouiller dehors et casser la croute .A peine mouillé que la radio grésille « Vaisselle Matins Bleus » l'ouverture est imminente on remonte l'ancre en vitesse et on se pointe devant le pont qui est fermé .Le type baragouine on n'y comprend rien . Se que l'on voie s'est un bateau dans le canal qui vient vers nous et le feu sur le pont qui est rouge.

Le bateau arrive les voitures stoppent ,le pont se baisse ,le bateau qui est bateau de tourisme passe ,les feux change de couleur est deviennent vert.

On s'engage ca discute dur à la radio ;il y a du Matins Bleus par ci et par là.Enfin on est de l'autre coté du pont dans le canal le bateau de tourisme revient et commence à discuter sec à la radio au ton s'est du pas gentil ;évidement on va moins vite que lui et il ne peut pas nous doubler.

Enfin il se tait ,Nous laissant à la contemplation du fameux canal et à nos appareils photos. Personne devant et l'autre derrière .

A un moment coup de sirène le bateau suiveur qui se manifeste .je fais un bond et stopper Pierre qui est à la barre pensant que l'autre veut passer on est à un endroit un peu plus large il y aurait la place on sert la berge l'autre ralenti et repart en vocalises à la radio . Jean va couper la VHF le calme revient.

A la sortie il faut accoster pour payer le passage la mer est houleuse le contact avec la mer Egée n'est pas sous un soleil radieux. Profitant de la pause on casse la croute avant de repartir vers notre destination proche mais qui va prendre du temps en tirant des bords dont certain carré dans les changements de directions du vent.

Après une navigation musclée on arrive dans la baie convoitée en pleine nuit celle de Korfos où l'on mouille à l'aveuglette avec le GPS.

A l'aube vers onze heures on refait surface après une nuit calme dans cette baie bien protégée. Le souci est l'hygiène surtout devant les panneaux des tavernes à quelques brasses qui propose tout le confort.Douche ,eau, électricité devant la tentation personne ne recule . D'autant que depuis trois jours nous n'avons pas mis le pied à terre sinon que pour faire voler les perdreaux.

Changement de place ,pour atterrir devant la taverne que le vent nous désigne ,il y a même des pendilles que le tenancier nous aide à saisir.

Electricité au fil qui pend sous la terrasse du bistro, eau au tuyau ,pour les douche chauffage solaire ca fait deux jours qu'il fait gris se sera pour un autre jour. Heureusement ,heureusement que sur le bateau il y a un chauffe eau il suffit d'attendre .

Ballade à l'occasion d'une éclaircie sur le bord de mer rencontre avec une mamy entrain de pécher les poulpes avec une patte de poulet. Habillée toute en noir son trident sur l'épaule avec le sac à main qui fait l'équilibre elle balance sa patte de poulet au bout d'un fil comme un lasso dans l'eau et la ramène doucement l'eau est clair effectivement un petit poulpe suit la patte de poulet et s'agrippe dessus apparemment la mamy ne vois rien trop troublée par l'attention que lui porte ce groupe de jeune que nous formons.

Comme la dernière nav a été éprouvante ,on saute une étape en s'accordant une journée de détente dans ce charmant village où il n'y a rien à faire.

Direction Aigine ile située au large du Pirée à mi chemin. Navigation au prés en deux bords. Accostage au quai de la ville ,Borne avec électricité et eau qui marche avec une carte par contre on vient nous faire payer la place. Discussions ,palabre ,rien n'y fait. Bof s'était pour le principe on est Français râleurs.

Balade dans la ville derrière le sourcier on zig et on zag en fonction des points wifi détectés par le téléphone de Jean.

Visite du musée archéologique ne voulant pas embouteiller je cède ma place encore des cailloux rendez vous à la station de bus pour visiter le temple de Zeus ou une de ses copines « merveilles qui fait la pointe d'un triangle avec le Parthénon et un autre Soumiou. ». Le bus nous conduit sur les lieux en haut d'une colline rencontre avec un couple de jeunes Français peu de monde sur le site, la visite est courte ca laisse le temps de faire connaissance en attendant le car.

Des Japonais arrivent ,deux cars pleins =égal huit quarts. Ils visitent au pas de course en une journée trois iles . Au magasin de souvenirs pas le temps de choisir c'est la guide qui a choisi pour , eux ils n'ont qu'à payer.

J'ai le droit de poser avec un couple de ces honorables personnes qui on

du me prendre pour un Grecque pur souche. J'imagine leurs souvenirs

avec ce Grecque appareil photo en brandouillére.

Au final on loupe le car ,le gardien du site nous dit que vu l'heure les cars ne montent plus ici ,il faut descendre au carrefour.

Au carrefour on attend pour passer le temps une parte de pétanque avec des cailloux s'engage ,rien ne passe. Il fait froid la nuit est proche et nous on est loin .Il faut agir marcher pour se réchauffer et se rapprocher de la civilisation descente vers les lumières pendant quelques kilomètres .A un carrefour cabane en bois arrêt de bus on si installe au bout d'un moment un bus monte ,il finira bien par redescendre ; effectivement trois quarts d'heure plus tard on prend place à bord. Sauvé.

Départ au petit matin pour le Pirée .Pas trop de vent, Les Pierres nous quittent ce soir et Claude dois déjà nous y attendre pour embarquer.

Le point de rendez vous est Zea marina la plus commode pour le transfert. Claude nous guette il vois le bateau entrer dans la marina et s'engager dans le fond ; avec ses bagages il contourne le port ignorant nos tractations pour avoir une place, qui nous est attribué à l'opposé d'où il se trouve .Enfin quand je reprend contact avec lui il a de nouveau fait le tour du port et est à quelques mètres du bateau.

Quartier libre pour tout le monde chaqu'un vaque à ses occupations : des Recherche des douches ,valises à faire ,installation à bord ,avitaillement différé pour cause de fête etc..

Les Pierres nous quittent le soir après un resto « guide du routard « on les accompagne jusqu'au bus .

Au retour on se fait assassiner dans un bar sur le port avec des bières hors de prix.

Départ de Zea marina sans regret après avoir fait nos courses.


 

 

Missonlonghi


 


 


 

Après mon retour de balade ,beaucoup de choses trottent dans ma tête. Géria mon ex belle mére est partie est je l'apprends ,je ne sais pas quoi faire ?

Enfin la premiére des choses est de mettre le bateau en sécurité si je dois m'absenter. Missonlonghi est une marina encours de travaux où parait il je peux trouver de la place ,il y a des Français qui y hivernent actuellement .

Dés le lendemain je met le cap sur cette marina elle se trouve au Nord ouest du golfe de Patras pas très loin de l'endroit où je dois retrouver Jean.La navigation sans problème hormis mon entrée dans la zone militaire du cap Pappas où deux vedettes me demandent de m'écarter .

Missonlonghi est vraiment un coin abrité de tout. Au bout d'un chenal qui traverse des marais salant ce trouve la ville et le port .En fait de port une vaste zone avec un quai pour les cargos et les pêcheurs peu nombreux sur la droite la marina qui n'est pas si en cours de travaux que ca elle fonctionne.

Je m'en approche prudemment ,sur le quai un type me fais signe de me mettre sur ancre il y a de la place .

Je lui demande si s'est « free » il me répond « te casse pas la tête tout est gratuit » un Français .

Malheureusement je ne peux pas faire la manœuvre avec mon guindeau en vrac dans une boite en carton.

Je lui explique ,il me dit d'aller me mettre ou je veux.

J'accoste sur un ponton, il me faut prendre l'annexe pour me retrouver à terre .

A la capitainerie je trouve un Hollandais qui est le gérant je lui explique ma situation. Il me donne les renseignements pour rejoindre Athènes ;pour les horaires d'avions il faut voir internet en ville .

La ville est assez éloignée de la marina tout du moins le centre . Consultation internet très dur de faire la jointure avec les cars . puis après les tarifs demandés passer par londre paris etc une vraie galére d'autant que je n'ai pas encore la confirmation de la date. Devant la dureté d'entreprendre ce voyage au x pieds levés j'abandonne.

Je serai présent par la pensée ,elle le mérite bien et m'excusera.

Voilà la vie continue.

De retour dans cette marina je commence à me renseigner pour l'hivernage . Il y a une concentration d'une dizaine de bateaux Français habités pour l'hiver,des anglais en surnombre, Allemands ,Belges le tout dans une bonne ambiance gérée par les Anglais ,barbecue ,sortie en car de prévue, émission de radio sur Vhf.

Pas mal ,a v oir. Les prix sont des prix d'ouverture la marina à été inaugurée juste avant les élections il y a dix jours et déjà les travaux ont repris en trois jours l'électricité est arrivée avec l'eau.

Mon ponton est gratis et je peux me mettre au quai si il y a de la place position un peu batarde mais je ne sais pas la suite du programme avec Jean ,si on passe le canal de Corinthe il est bien évident que j'hivernerais ailleurs de l'autre coté. Donc je n'ai pas de place attitrée pour le moment.

Dimanche barbecue je retrouve des Anglais de Katakolon et les hollandais d'Agrostoli qui parlent Français.

D'autre gens se rappellent de moi à Nidri ; le monde est petit. L'ambiance est sympas.

Lundi à la radio annonce est faite d'une expédition au Lidl du coin bonne aubaine je dois faire l'avitaillement pour l'arrivée prochaine des Béarnais.

A quinze heure avec Pamela ,Sue ,Magbett , Dorothée et Christianne nous taillons la route pour les emplettes. J'ai retenu les prénoms mais je ne sais pas a qui ils appartiennent sauf Christianne qui était la seule Francaise notre conductrice.

Un coup de vent est prévu pour cette nuit ,il prend de l'avance dans la soirée rafales ,pluie .Je ressort les pneus de katakolon le seul truc efficace pour se protéger du quai . Toute la nuit ca souffle heureusement que je ne suis pas sur ancre dans une crique. Au petit matin bouquet final le vent change de coté avec des pointe à plus de quarante cinq nœuds. Les poubelles traversent le quai tout est dans l'eau est dérive vers le ponton que j'occupe, si bien que l'on se retrouve avec les voisins au milieu d'une décharge que le vent se charge d'éparpillé . le boulanger arrive je saute dans l'annexe pleine de flotte profitant d'une accalmie pour aller chercher mon pain et porter ma poubelle ,j'aurai pu la jeter du bateau dans l'eau une de plus ou de moins ,mais ca ne se fait pas.

Ce soir les copains seront là .

Regeb me téléphone pour savoir quand je rentre à Monastir Pierrette et Albert sont avec lui .Olivier et Sandrine me traitent de tapette parce que je ne les rejoins pas à Djibouti. Un équipier m'appelle pour faire une virée un mail de Nicole qui viendrai bien passer quelques jours . Gérard Laborde serait partant également pour une virée .Tout ca à gérer pour une seule journée dans ma solitude s'est beaucoup. Je vais plutôt préparer un bœuf bourguignon pour ce soir.

 

Katakolon vers Kilini

Départ de Katakolon vers Kilini

 

Match de foot sur grand écran en compagnie de Léon , la JUv de je ne sais d' où et l'Arsenal d'ailleurs je n'ai jamais été fan de foot. Mais pour faire plaisir à l'ami Léon et répondre à son invitation pour un pot d'adieu ,puisque je lui ai demandé ma note pour mon séjour dans le port . Il consent à me faire un prix d'ami 7 euros au lieu de dix.
Je suis resté 14 jours , pas tous de ma faute ,je suis seul sur le bateau je n'use pas trop d'eau contrairement à tous ceux qui viennent de nuit laver leur véhicule ,bus ou taxi. Devant mes arguments je le sent vaciller . Je deviens délateur . Il se demandait pourquoi il y avait tant d'eau le matin quand il arrivait sur les quais.
Pour ma dernière nuit il veut des preuves ; pour lui faire plaisir je lui dis que je vais essayer de faire des photos sans flashe.
Le match se poursuit je vois Riberri et le présente à Léon .De l'autre coté Trézeguay.Un que je croyais black mais qui est plus beurre. Devant mes connaissances Léon s'incline. Super prix encore gagné un Euros.
Pourvu qu'il y ait des laveurs de voitures cette nuit je vais peut être gagner mon séjour.
Le match fini ;je ne sais pas qui à gagné ,le Grec pour connaitre un résultat ce n'est pas facile .
Je rejoins l'aire de lavage et me couche . A peine allongé ; un bruit de moteur un type est entrain de laver sa remorque de bateau. J'ai honte de devenir mouchard. Je me recouche.
Six heure du mat' Ronron de moteur  c'est l'heure des paquebots je jette un œil . Un taxi est au lavage .je regarde en rigolant un peu ,il s'en va un autre prend sa place et un autre arrive en attente, il ne ferme même pas le jet d'eau .Je sort l'appareil photo m'assure que le flache ne fonctionne pas ,j'ai quand même oublié que pour la mise au point il y a une lumière orange le type la voit mais ne me localise pas. Ouf Au bout du xiéme taxis j'arrête mon reportage ;il est 7 h30.Je prépare mon petit déj .Léon arrive la gueule enfarinée. »Bonjour, bonjour » « Il y a de l'eau sur le quai !un Léon ? ». Il arrondi ma note .
Grande accolade ,adieux pathétiques .Un ami Grec fort sympathique.
Je quitte Katakolon en continuant mon reportage sur la vie d'un petit village qui n'a rien d'extraordinaire mais qui voit débarquer chaque jour 2 à 6000 personnes désœuvrées prêtent à faire fonctionner les tiroirs caisse. Une mécanique bien huilée sans bruit qui marche avec les coups de sirène « J'arrive , ouvrez les magasins «  Deux coups « je m'en vais ,fermez « ,formidable.
Sans sirène je m'en vais , les tiroirs caisse s'en foutent . Il y a trois paquebots aujourd'hui il ne faut pas que je leur fasse de l'ombre .
Un peu de vent me fait avancer presque jusqu' a Kilini . La cote est plate bordée par des plages ; les maisons sont très belles.
Kilini ressemble à la description du guide sauf que le port à changé ; en mieux. La ville est triste sans beaucoup d'intérêts . Je peux me mettre le long du quai ,personne ne me dit rien ; même pas les chalutiers qui se pointent le soir pour décharger leurs poisons et repartir aussitôt.
En partant de Katakolon dés la pointe franchie ,dans le paysage on devine un château sur une colline .Ce château est le château de "Castro " comme son nom l'indique pas, construit il y a des siècles il a résisté à tout. Les tremblements de terre, les invasions et les bâtisseurs il doit d'être encore dans ca première mouture par son éloignement des voies empruntées par les envahisseurs personne ne s'intéressait à lui  tout le monde faisait le tour ;une ligne Maginot d'avant-garde . Tout ca pour dire que ce château est proche de Kilini . Et qu'une petite rando vers lui ne me ferai pas de mal.
Aucune indication ,il est au Sud point .Neuf heure du matin mon ombre à droite direction le château.
Je sort de Kilini la route pique à l'Ouest pas bon ,j'enfile un chemin de terre pour replacer mon ombre dans le bon axe le chemin est agréable au milieu des oliviers il zigzague ,un coup je vois la mer ,un coup les champs au loin ,jamais le château .
J'arrive sur une route goudronnée je la suis pendant un ou deux kilomètres toujours rien à l'horizon la campagne ; pourtant mon ombre ne m'a pas trahis . Dans un virage un chemin de terre me tente je le suis il n'est pas trop dans ma direction mais finalement je fini par apercevoir le but de ma rando deux collines plus loin . j'aurai pas du quitter la route je vois les voitures qui y vont direct d'autant que le chemin ce termine au milieu des oliviers. Direction un relais de téléphone qui dresse son antenne de là il doit bien y avoir un chemin.j'arrive au relais une petite route me ramène sur celle que j'avais quittée, je la suis jusqu'au château .Un petit village entour le castel qui comme il se doit est fermé pour une raison que le cyrillique ne me permet pas de savoir.Je fais le tour de la muraille belle vue sur la mer et la campagne ,j'essaye de repérer les chemins de retour pour éviter la route il y a de grandes pistes c'est bon .
Je redescends au village petite terrasse ombragée ouzo accompagné de mezze.Petite relaxe avant le grand retour ; j'ai dans la téte la topographie du coin pas de probléme .
Un petit bout de la route ,une piste à droite après la grande maison et allons y. Fidèlement mon ombre m'accompagne devant derrière ou sur les cotés . Le chemin est très varié il monte, descend tourne vire au bout de quelques kilomètres il commence à m'inquiéter, jamais de chemin vers le Nord et pourtant il faut que j'y aille. Quelques essais ;cul de sac demi tour ; une décharge sans issus dont je décide de suivre la piste qui y conduit en sens contraire de temps en temps je vois le mer à ma gauche et le château qui me nargue à droite ; aucun chemin sur la gauche et j'enfile les kilométres à un moment je tombe sur un champ de potirons , des serres en plastiques ,des gens sont entrain de cueillir des courgettes ,je retrouve la civilisation ils me regardent passer je les regarde cueillir .
Le chemin continu continu….une voiture arrive derrière moi ce son les cueilleurs de courgettes qui rentrent ,ils s'arrêtent me demande d'où je viens et où je vais. Quand je leur dis que je vais à Kilini ils lèvent les bras aux ciel et me font monter dans le pic up au milieu des courgettes .
Finalement ils me larguent à un carrefour et je comprend que Kilini est à cinq kilométres.
Tout de suite je comprend pourquoi il n'y avait pas de chemin à gauche je longeais une base militaire et il me fallait la contourner.
Enfin ma petite rando s'est bien terminée pour moi pas pour mes tongs qui l'ont fini dans la poubelle .
Pensées pour Géria j'apprend sont départ.
Demain je vais aller à Missolongi il y a une marina .
 


Katakolon


Katakolon à Katakolon


Ben oui ! la pièce pour mon guindeau n'est pas la bonne ,Ioannisos va me commander celle qu'il me faut .Je me pointe dans son antre, il est accablé affalé sur une table devant son téléphone ;Il attend la réponse du dépositaire ,Comme preuve il l'appel devant moi une discussion s'engage brève laconique mon guindeau est trop old ,y a pas .Ben voilà la semaine commence bien. Il me reste a appeler Jean pour qu'il me fasse un colis avec la pièce qu'il a dans son garage et qui semble être la bonne.
J'aurai su , il aurai pu ,j'aurais ,y avais qu'à,. Bref j'ai perdu trois jours à attendre .Alors que le colis ne serait pas loin d'arriver si « j'avais su ».
Tans pis j'ai le temps , la boulangère sympa ,je vais me mettre au pain sec il n'y a qu'elle comme commerce dans la ville, j'ai pas les moyens de devenir croqueur de diam's.
Malgré ces déceptions il y a les consolations aujourd'hui deux paquebots sont venus interrompre mes rêves. Débarquement matinal des passagers pour quartier libre aux échoppes . Autrement dit le Mont St Michel un quinze Aout.
Pas la même clientèle , pas de ballet d'autocars ,quartier libre jusqu'à midi dans le cul de sac de Katakolon ,faut dépenser ici.
A sept heure du matin tout est ouvert la rue grouille de monde , les garçons de café deviennent danseurs de sirtaki ; amusant.
A midi coup de sirène les deux bateaux s'en vont tout s'endort les magasins ferment , les terrasses retrouve le calme ,la rue devient un vrai désert.
Là-dedans je ne suis qu'observateur, je me régale à ma façon.
Les vivres commencent à manquer à bord , le village est mignon mais manque d'épicerie.
Demain il faut que je fasse une expédition vers de la verdure à manger à douze kilomètres la ville de Pyrgos .
Au petit matin un autre paquebot prend place . Je suis habitué maintenant .Le but aujourd'hui faire le plein de vivre .
Pour aller à Pyrgos un petit train. Et comme vivre le moment présent est un peu se que je fais , au lieu des sacs à provisions ,je prends l'appareil photo et taille la route pour Olympie le train est direct.




Une heure plus tard je suis sur place dans la ville des jeux olympiques. Marchands de souvenirs , bars, restos. Plein d'autocars normal ; mais l'étrange pas de foule.











L'entrée du site est bien fléché dans toute les langues sauf en Français , pour suivre une flèche il n'y a pas besoin de sous titres. Les seuls indications en Français sont sur les poubelles « vous êtes venus admirer le site d'Olympie veuillez respecter l'endroit et jeter vos détritus dans les containers » Véridique .
Un tour à l'office du tourisme pour récupérer de la doc ; le seul document que trouve en Français est sur les Iles Ioniennes le même que j'ai sur le bateau en Italiens ,c'est bien d'avoir la doc maintenant je vais pouvoir voir ce que j'ai raté .

En premier le muséum , beaucoup de statuts et d'objets .Je retrouve la foule et les groupes ,pas un en Français de toute façon tout le monde est estampillé et porte un numéro d'origine visible et controlé.








La visite est intéressante je perds pas mon temps à lire Une fois terminé je ma dirige vers le site deuxième contrôle .










Beaucoup de cailloux en désordre dans un parc magnifique , de l'ombre des lumières naturelles qui font ressortir les couleurs, un régal pour les yeux . En ville j'ai trouvé d'occasion le guide du routard 2006 en trois ans ca à pas du changer beaucoup , je peux me faire ma visite et suivre dans le livre il y a le même plan .







 Je mitraille maintenant que je sais mettre mes photos dans picassa.
A treize heure j'ai fini ma visite , je me fais une terrasse en attendant le train du retour.
Une petite halte à Pyrgos tout est fermé .Deux heures à me balader dans la ville sans beaucoup d'attrait.
Je réintègre le bateau content de ma journée , ce soir des pates.





La vie à Katakolon s'organise , je fais la connaissance de Ioanis pas le même que le mécano,lui il fait dans le végétal . Il vend des légumes de son jardin pour le moment des tomates et du raisin puis aussi du vin de sa vigne . j'essaye prudemment les produits le raisin est coupé devant moi sur la terrasse, les tomates sont dans un terrain un peu loin il me donne celles de son panier. Pour le vin essai ,il me fait gouter ; une bouteille de rosé et une de blanc rejoignent mes emplettes.
Je porte mes achats au bateau sur le chemin je rencontre Léonis qui m'invite à prendre un café « Grecque » en discutant je lui fais part des difficultés pour se nourrir à Katakolon.
Pas de problème il a le temps pour m'emmener chez un boucher à quelques kilomètres. Je me retrouve avec de quoi tenir la semaine. C'est l'heure de l'apéro il fait un détour par une terrasse sympas avec des habitués tous retraités de la marine la patronne ne pose pas de question ils arrivent s'assoient et elle, elle apporte l'Ouzo un petit flacon et un verre d'eau fraiche à toi de faire le dosage le tout accompagné de morceaux de pot au feu comme amuses gueules. Je suis invité j'ai pas le droit de payer. Merci Léonis.
Le temps passe dans l'attente du colis , à cinq cent mètres une petite épicerie me fournie mes légumes.
Le temps passe et se dégrade avec l'arrivé de deux autres paquebots .Pluie et vent ,la houle rentre dans le port le bateau est comme en pleine mer les parbatages souffrent je rajoute des pneus pour me préserver du quai ,les amarres sont doublés . Dans mon coin je suis le mieux protégé les autres bateaux font des bonds ,tout le monde est sur le qui vivent. Des Français arrivent les manœuvres sont difficiles pour eux . Même problème pour l'un d'eux qui grille son guindeau . Je suis amené à aider pour mettre en tension sa chaine il a mis cinquante mètres je n'en reviens pas de la tenue tendue comme un arc elle ne dérape pas d'un pouce . Ca me donne confiance dans ce genre d'amarrage.
La pluie toute la nuit ,le bateau est étanche .Consolation. Bricolage un peu de peinture dans les fonds.
Le colis n'est toujours pas là . Demain le weekend . Lundi peut être ?